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Efficacité des vaccins : et si c’était plutôt 0,71 % pour Pfizer et 1,1 % pour Moderna ?

Publié par wikistrike.com sur 15 Mai 2021, 16:01pm

Catégories : #Santé - psychologie

Efficacité des vaccins : et si c’était plutôt 0,71 % pour Pfizer et 1,1 % pour Moderna ?

Efficacité des vaccins : Pfizer annonce 95% et Moderna 94%...vraiment ?

Et si c’était plutôt : Pfizer 0.71% et Moderna 1.1%...vous feriez-vous vacciner ?

Quand Pfizer vous dit que son vaccin est efficace à 95%, qu’est-ce que cela signifie exactement ? 

 

Cette « efficacité » est la réduction du Risque Relatif de faire la forme grave de la maladie Covid-19.

Cette valeur est liée :

  • aux conditions de l’essai clinique
  • aux personnes sélectionnées pour cet essai 
  • ainsi qu’à la période durant laquelle l’essai a été effectué

Par exemple si les personnes sélectionnées avaient été plus âgées, avec plus de comorbidités ou si l’essai avait été effectué pendant une période de forte circulation du virus, comme en Inde aujourd’hui, l’efficacité relative de ce même vaccin aurait été beaucoup plus faible.

Ce qui est important pour les personnes auxquelles on propose un vaccin ou un traitement c’est la valeur de réduction du « Risque Absolu ».

Commençons par rappeler les définitions des risques relatifs et absolus :

Le Risque Relatif : c’est un nombre qui vous dit comment quelque chose que vous faites ou ne faites pas peut modifier votre risque de développer une maladie.

Par exemple : si vous ne fumez pas on va vous dire que vous avez 30% de chance en moins de faire une maladie cardiovasculaire qu’une personne qui fume. La réduction du risque relatif dans ce cas-là est de 30%. Il s’agit toujours de comparaisons entre deux groupes ; et savoir à quel groupe vous appartenez-vous permet d’évaluer la probabilité que vous avez de développer ou non ladite maladie.

Vous avez compris, ce nombre est relatif et ne s’applique pas à votre cas personnel mais au groupe auquel vous appartenez. Cette information sur la réduction du risque relatif est utile pour les chercheurs car elle leur permet de combiner les résultats de différents essais cliniques pour faire des méta-analyses. En aucun cas cette information ne permet de vous donner le bénéfice que vous pourriez attendre d’un traitement car elle ne tient pas compte de votre risque de base de développer la maladie sans traitement.

Ce qui importe pour chacun d’entre nous c’est de savoir ce que le traitement ou vaccin peut nous apporter à titre personnel. Pour cela il faut donc connaître la valeur de « Réduction du Risque Absolu ».

Le Risque Absolu : c’est votre propre probabilité initiale de développer une maladie comme un cancer, une maladie cardiovasculaire…ou le Covid-19 si vous êtes infectés par le Sars-Cov-2.  Il faut donc connaître son risque personnel (en %) de développer ladite maladie sans traitement et d’y soustraire la valeur de « réduction du risque absolu » (en %) provenant des essais cliniques.

  • C’est cette valeur que nous avons besoin de connaître pour pouvoir prendre une décision éclairée sur les bénéfices d’un traitement par rapport aux risques d’effets secondaires encourus à titre personnel.

Mais cette valeur de « réduction du risque absolu » est toujours beaucoup plus faible que la valeur de « réduction du risque relatif » et n’est donc pas assez sexy pour vendre de nouveaux produits faits à la va vite. C’est pour cette raison que les labos préfèrent utiliser la valeur de Réduction du Risque Relatif et non pas la valeur de Réduction du Risque Absolu.

Un exemple simple d’essai clinique pour illustrer (Ref.1) :

 

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(Ref.1) https://www.mdpi.com/1648-9144/57/3/199

 

Vous comprendrez donc aisément pourquoi les labos utilisent la valeur de Réduction du Risque Relatif et non pas Absolu !

Cette donnée de réduction du risque relatif est utilisée pour le marketing et la propagande car elle exagère le bénéfice réel attendu. En revanche, ces mêmes labos utilisent la valeur de Réduction du Risque Absolu pour minimiser l’importance des effets secondaires !

Pour les personnes qui doivent décider de prendre ou non un traitement ou un vaccin, les médecins doivent leur donner la valeur de Réduction du Risque Absolu afin qu’ils puissent évaluer le bénéfice REEL qu’ils peuvent en espérer.  C’est la base du consentement éclairé !

Effectuons à présent l’exercice avec les vaccins de Pfizer et Moderna en utilisant les données des essais cliniques. Pour cela il nous faut quelques formules mathématiques (Ref.2):

(Ref.2) https://bestpractice.bmj.com/info/toolkit/learn-ebm/how-to-calculate-risk/

Vaccin Pfizer (Ref.3) :

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(Ref.3)  https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2034577

Donc si vous êtes jeune avec un risque proche de 0% de faire une forme grave de la maladie Covid-19, prendriez-vous le vaccin pour une réduction de ce risque de 0.71% avec tous les effets secondaires graves voire mortels ? Même avec un risque de faire une forme grave de 30% qu’est-ce que ces 0.71% vont-ils bien pouvoir changer pour vous ? Posons-nous la question !

 

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Un autre paramètre est aussi très important : c’est ce qu’on appelle le NNT qui est le nombre de personnes qui doivent être vaccinées, pour qu’une seule personne puisse avoir un bénéfice du vaccin.

Dans le cas du vaccin de Pfizer : NNT = 1 / ARR = 1 / 0.0071 = 141.

Cela veut dire que sur les 141 personnes vaccinées avec Pfizer, 140 personnes vont prendre le risque des effets secondaires sans en tirer aucun bénéfice !

Prendrez-vous ce risque ?

Surprise du chef : les données israéliennes confirment bien la réduction du risque relatif RRR de 94% mais pour ce qui est de la réduction du risque absolu dans la « vraie vie (masqués et distanciés) » ils tombent à ARR = 0.46%, donc pire que les 0.71% !!! Dans ce cas il faudra vacciner NNT = 1 / 0.0046 = 217 personnes pour qu’1 seule ait le bénéfice du vaccin soit 1.5 fois plus que les données de l’essai clinique. Mais les « experts » se sont bien gardés de s’étendre sur ce paramètre.
 

Au tour du vaccin Moderna (Ref.4) :

(Ref.4) https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/nejmoa2035389

 

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Dans le cas du vaccin de Moderna : NNT = 1 / ARR = 1 / 0.011 = 91.

Il faudra donc vacciner 91 personnes pour qu’une seule en tire les bénéfices. Les 90 autres auront pris le risque des effets secondaires, voire de mourir sans aucun bénéfice !

Voilà donc les données complètes pour les vaccins Pfizer et Moderna qui sont sensés sauver le monde !

Dans la règlementation de mise sur le marché de la FDA (Ref.5), il est notifié que les labos doivent mettre toutes ces données à disposition du public afin que tout un chacun puisse évaluer les risques et les avantages basés sur des preuves et d’éclairer le consentement.

“ Fournir les risques absolus, pas uniquement les risques relatifs. Les patients sont indûment influencés lorsque les informations sur les risques sont présentées en utilisant une approche d’évaluation du risque relatif ; cela peut entraîner des décisions sous-optimales. Ainsi un format de risque absolu doit être utilisé »

 

(Ref.5) : P60. https://www.fda.gov/media/81597/download + https://www.fda.gov/about-fda/reports/communicating-risks-and-benefits-evidence-based-users-guide

2.          Provide absolute risks, not just relative risks. Patients are unduly influenced when risk information is presented using a relative risk approach; this can result in suboptimal decisions. Thus, an absolute risk format should be used.

Etrangement ni la FDA, ni l’EMA ne l’ont exigé pour ces vaccins… et au contraire elles n’insistent que sur le bénéfice basé sur l’évaluation de la Réduction du Risque RELATIF ! Omettre de donner toutes les infos au public pour permettre le consentement éclairé est non seulement malhonnête mais dangereux.

Un exemple de publicité « présentant », sans le dire, les données de réduction du risque relatif et absolu sur l’affiche (Ref.6) : il s’agit du blockbuster de Pfizer Atorvastatine « Lipitor – US ou Tahor - FR » qui est une statine permettant d’abaisser les taux de cholestérol et de triglycérides circulant dans le sang. 

L’affiche présente en gros la réduction du risque de faire une crise cardiaque en prenant ce médicament :  36%. Mais il s’agit de la Réduction du Risque Relatif et non pas du Risque Absolu. Pour trouver la Réduction du Risque Absolu, il faut suivre l’astérisque :
 

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Ce médicament a permis à Pfizer d’engranger des bénéfices records pendant plus d’une décennie : US$ 130 milliards !

(Ref.6) : https://www.healthnewsreview.org/toolkit/tips-for-understanding-studies/number-needed-to-treat/

Comment est-ce possible que nos autorités sanitaires, nos ministres et autres médecins de plateau peuvent nous raconter que ces vaccins série spéciale Covid-19 fonctionnent, que leur bénéfice est supérieur au risque, qu’ils vont nous sortir de la crise avec de telles données ?

Comment peuvent-ils envisager de faire vacciner les personnes non à risque ou encore les enfants alors que ces vaccins ne leur seront non seulement d’aucun bénéfice mais que les effets secondaires, parfois mortels, sont eux bien réels et s’accumulent jour après jour… et bien sûr sans connaître les effets secondaires à long terme !

Pourtant certains rétorqueront que la vaccination fonctionne en citant les exemples en Israël et en Angleterre, pays dans lesquels il n’y a quasiment plus de morts.

Alors regardons les courbes de mortalité de ces deux pays (Ref.7, 8). Israël et l’Angleterre ont commencé par les plus âgés et plus fragiles : vous pouvez voir une explosion de la mortalité concomitante avec le début de la vaccination, phénomène qui est également observé dans tous les pays qui vaccinent en masse. C’est ce que certains épidémiologistes appellent l’effet « moisson ». Le début de la campagne de vaccination a précipité la mort des plus fragiles.

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(Ref.8) : https://www.worldometers.info/coronavirus/country/israel/

Après cela, il est normal que les courbes de la mortalité baissent comme nous le voyons. Rien de miraculeux !

Les cas d’infection de personnes doublement vaccinées se multiplient partout dans le monde, les personnes vaccinées dans les EHPADs continuent à mourir et personne ne veut regarder la vérité en face. Mais qui sont donc les 300-400 morts que nous avons encore tous les jours en France si les personnes vulnérables sont quasi toutes vaccinées ? Quelle différence avec avant la vaccination ? Pourquoi personne ne pose les bonnes questions mais au contraire, on s’obstine dans cette fuite en avant morbide.

Il y aura donc bien une quatrième vague à l’automne qui emportera les personnes vulnérables, vaccinées ou non, et au lieu de reconnaître l’inutilité et la toxicité de ces thérapies géniques, le narratif est déjà bien rôdé : on prépare les esprits aux nouveaux variants, aux vaccins qui ne seront pas efficaces et au booster dans 6 mois ! Puis il y aura l’abonnement annuel chez Pfizer. Et le plus cynique c’est que c’est le PDG de Pfizer lui-même qui annonce la suite (Ref.9) !

(Ref.9) : https://www.latribune.fr/economie/international/une-troisieme-dose-du-vaccin-pfizer-probablement-necessaire-selon-son-pdg-882539.html

Comment en est-on arrivé là ? Difficile de rationaliser cette folie furieuse qui va laisser des gens malades, infirmes ou morts alors que cette maladie ne leur aurait rien fait. Mais quelle société peut accepter et encourager cela ??? Quelle société qui a déjà fait tant de mal à ses plus jeunes envisage aujourd’hui de les mettre encore plus en danger avec des thérapies géniques dont on ne sait rien sur les effets secondaires à long terme ?

Et pour arriver à leurs fins, les dirigeants européens avancent avec le passeport sanitaire et le passeport vaccinal. Ils maintiennent la population dans la trouille pour l’empêcher de réfléchir.

Nous serons nombreux à nous en souvenir….et ils rendront des comptes !


Abstrait

ARRIÈRE-PLAN

Des vaccins sont nécessaires pour prévenir la maladie à coronavirus 2019 (Covid-19) et pour protéger les personnes à haut risque de complications. Le vaccin ARNm-1273 est un vaccin à base d'ARNm encapsulé dans des nanoparticules lipidiques qui code pour la protéine de pointe pleine longueur stabilisée par préfusion du coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SARS-CoV-2), le virus qui cause Covid-19.

MÉTHODES

Cet essai de phase 3 randomisé, en aveugle et contrôlé par placebo, a été mené dans 99 centres à travers les États-Unis. Les personnes à haut risque d'infection par le SRAS-CoV-2 ou de ses complications ont été randomisées dans un rapport de 1: 1 pour recevoir deux injections intramusculaires d'ARNm-1273 (100 μg) ou un placebo à 28 jours d'intervalle. Le critère d'évaluation principal était la prévention de la maladie de Covid-19 avec apparition au moins 14 jours après la deuxième injection chez des participants qui n'avaient pas été précédemment infectés par le SRAS-CoV-2.

RÉSULTATS

L'essai a recruté 30 420 volontaires qui ont été assignés au hasard dans un rapport 1: 1 pour recevoir le vaccin ou le placebo (15 210 participants dans chaque groupe). Plus de 96% des participants ont reçu les deux injections et 2,2% avaient des preuves (sérologiques, virologiques ou les deux) d'une infection par le SRAS-CoV-2 au départ.La maladie symptomatique de Covid-19 a été confirmée chez 185 participants du groupe placebo (56,5 pour 1000 personnes-années; intervalle de confiance à 95% [IC], 48,7 à 65,3) et chez 11 participants du groupe ARNm-1273 (3,3 pour 1000 personnes- ans; IC à 95%, 1,7 à 6,0); l'efficacité du vaccin était de 94,1% (IC à 95%, 89,3 à 96,8%; P <0,001). L'efficacité était similaire dans les principales analyses secondaires, y compris l'évaluation 14 jours après la première dose, les analyses qui incluaient des participants qui présentaient des signes d'infection par le SRAS-CoV-2 au départ et des analyses chez les participants de 65 ans ou plus.Un Covid-19 sévère est survenu chez 30 participants, avec un décès; tous les 30 étaient dans le groupe placebo. Une réactogénicité modérée et transitoire après la vaccination est survenue plus fréquemment dans le groupe ARNm-1273. Les événements indésirables graves étaient rares et l'incidence était similaire dans les deux groupes.

CONCLUSIONS

Le vaccin ARNm-1273 a montré une efficacité de 94,1% pour prévenir la maladie Covid-19, y compris une maladie grave. Hormis les réactions locales et systémiques transitoires, aucun problème de sécurité n'a été identifié. (Financé par la Biomedical Advanced Research and Development Authority et l'Institut national des allergies et des maladies infectieuses; numéro COVE ClinicalTrials.gov, NCT04470427ouvre dans un nouvel onglet.)

Vignette d'objet numériquePRISE RAPIDEEfficacité et innocuité du vaccin ARNm-1273 contre le SRAS-CoV-2 02:31

L'émergence en décembre 2019 d'un nouveau coronavirus, le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV-2), a eu des conséquences dévastatrices à l'échelle mondiale. Les mesures de contrôle telles que l'utilisation de masques, l'éloignement physique, le dépistage des personnes exposées ou symptomatiques, la recherche des contacts et l'isolement ont contribué à limiter la transmission là où elles ont été rigoureusement appliquées; Cependant, ces actions ont été mises en œuvre de manière variable et se sont révélées insuffisantes pour empêcher la propagation de la maladie à coronavirus 2019 (Covid-19), la maladie causée par le SRAS-CoV-2. Des vaccins sont nécessaires pour réduire la morbidité et la mortalité associées au Covid-19, et de multiples plates-formes ont été impliquées dans le développement rapide de vaccins candidats. 1-9

La plate-forme de vaccin à ARNm présente des avantages en tant que stratégie de réponse à une pandémie, compte tenu de sa flexibilité et de son efficacité dans la conception et la fabrication des immunogènes. Des travaux antérieurs avaient suggéré que la protéine de pointe du coronavirus responsable de l'épidémie de SRAS de 2002 était une cible appropriée pour l'immunité protectrice. 10 De nombreux vaccins candidats à divers stades de développement sont actuellement en cours d'évaluation. 11-13 Peu de temps après la détermination de la séquence génétique du SRAS-CoV-2 en janvier 2020, l'ARNm-1273, un vaccin à ARNm encapsulé dans des nanoparticules lipidiques (LNP) exprimant la glycoprotéine de pointe stabilisée par préfusion, a été développé par Moderna et Vaccine Research Centre de l'Institut national des allergies et des maladies infectieuses (NIAID), au sein des National Institutes of Health (NIH). 14Le vaccin ARNm-1273 a démontré une protection dans les expériences de provocation animale 15 et a encouragé la sécurité et l'immunogénicité dans les tests humains à un stade précoce. 1,4 L'efficacité et l'innocuité d'un autre vaccin à ARNm, le BNT162b2, ont été récemment démontrées. 16

L'essai de phase 3 de l'efficacité du coronavirus (COVE) a été lancé fin juillet 2020 pour évaluer l'innocuité et l'efficacité du vaccin ARNm-1273 dans la prévention de l'infection par le SRAS-CoV-2. Un comité indépendant de surveillance des données et de l'innocuité a déterminé que le vaccin répondait aux critères d'efficacité prédéfinis lors de la première analyse intermédiaire. Nous rapportons les principaux résultats de l'analyse de cet essai pivot de phase 3 en cours.

Méthodes

SURVEILLANCE DES PROCÈS

Cet essai de phase 3 randomisé, stratifié, en aveugle et contrôlé par placebo, a recruté des adultes dans un état médicalement stable dans 99 sites aux États-Unis. Les participants ont reçu la première injection d'essai entre le 27 juillet et le 23 octobre 2020. L'essai est mené conformément au Conseil international pour l'harmonisation des exigences techniques relatives aux produits pharmaceutiques à usage humain, aux directives de bonnes pratiques cliniques et aux réglementations gouvernementales applicables. Le comité central d'examen institutionnel a approuvé le protocole et les formulaires de consentement. Tous les participants ont fourni un consentement éclairé écrit avant l'inscription. La sécurité est revue chaque semaine par une équipe d'examen de la sécurité du protocole et par un comité indépendant de surveillance des données et de la sécurité en permanence. Le sponsor expérimental du nouveau médicament expérimental, Moderna, était responsable de la conception globale de l'essai (avec la contribution de la Biomedical Advanced Research and Development Authority, du NIAID, du Covid-19 Prevention Network et des cochairs d'essai), de la sélection et de la surveillance des sites et de l'analyse des données. Les enquêteurs sont responsables de la collecte des données. Un écrivain médical financé par Moderna a aidé à rédiger le manuscrit à soumettre. Les auteurs garantissent l'exactitude et l'exhaustivité des données et la fidélité de l'essai au protocole. L'essai est en cours et les enquêteurs ne sont toujours pas au courant des données au niveau des participants. Les membres de l'équipe désignés au sein de Moderna ont un accès illimité aux données, pour faciliter l'interface avec les agences de régulation et le comité de surveillance des données et de la sécurité tous les autres membres du personnel d'essai et les participants ne sont pas au courant des affectations de traitement.

PARTICIPANTS, RANDOMISATION ET MISE EN AVEUGLE DES DONNÉES

Les participants éligibles étaient des personnes de 18 ans ou plus sans antécédent connu d'infection par le SRAS-CoV-2 et dont les lieux ou les circonstances les exposaient à un risque appréciable d'infection par le SRAS-CoV-2, un risque élevé de Covid-19 sévère, ou les deux. Les critères d'inclusion et d'exclusion sont fournis dans le protocole(disponible avec le texte intégral de cet article sur NEJM.org). Afin d'améliorer la diversité de la population d'essai conformément au projet d'orientation de la Food and Drug Administration, les processus de sélection des sites et d'inscription ont été ajustés pour augmenter le nombre de personnes issues de minorités raciales et ethniques participant à l'essai, en plus des personnes à risque de SRAS -Infection au COV-2 dans la population locale. La limite supérieure de stratification des participants inscrits considérés comme «à risque de maladie grave» lors du dépistage a été augmentée de 40% à 50%. 17

Les participants ont été répartis au hasard dans un rapport de 1: 1, grâce à l'utilisation d'un système de technologie de réponse interactive centralisée, pour recevoir un vaccin ou un placebo. L'affectation a été stratifiée, sur la base de l'âge et des critères de risque de complications de Covid-19, dans les groupes de risque suivants: personnes de 65 ans ou plus, personnes de moins de 65 ans qui présentaient un risque accru (à risque) de Covid sévère -19, et les personnes de moins de 65 ans sans risque accru (pas à risque). Les participants de moins de 65 ans ont été classés comme présentant un risque de Covid-19 sévère s'ils présentaient au moins l'un des facteurs de risque suivants, sur la base des critères des Centers for Disease Control and Prevention (CDC) disponibles au moment de la conception de l'essai: maladie pulmonaire chronique (p.ex., emphysème, bronchite chronique, fibrose pulmonaire idiopathique, fibrose kystique, ou asthme modéré à sévère); maladie cardiaque (par exemple, insuffisance cardiaque, coronaropathie congénitale, cardiomyopathies ou hypertension pulmonaire); obésité sévère (indice de masse corporelle [le poids en kilogrammes divisé par le carré de la taille en mètres] ≥40); diabète (type 1, type 2 ou gestationnel); maladie du foie; ou une infection par le virus de l'immunodéficience humaine.18

La préparation et l'administration des doses de vaccin ont été effectuées par des pharmaciens et des administrateurs de vaccins qui étaient au courant des attributions de traitement mais qui n'avaient aucun autre rôle dans la conduite de l'essai. Une fois l'injection terminée, seul le personnel d'essai qui n'était pas au courant des affectations de traitement a effectué des évaluations et a interagi avec les participants. L'accès au code de randomisation était strictement contrôlé à la pharmacie. Le comité de surveillance des données et de la sécurité a examiné les données d'efficacité au niveau du groupe et les données de sécurité non masquées au niveau des participants.

VACCIN D'ESSAI

Le vaccin ARNm-1273, fourni sous forme de liquide stérile à une concentration de 0,2 mg par millilitre, a été administré par injection dans le muscle deltoïde selon un schéma à deux doses. Les injections ont été administrées à 28 jours d'intervalle, dans le même bras, dans un volume de 0,5 ml contenant 100 μg d'ARNm-1273 ou un placebo salin. 1 L' ARNm-1273 du vaccin a été conservé entre 2 ° et 8 ° C (35,6 ° et 46,4 ° F) sur les sites cliniques avant la préparation et la vaccination. Aucune dilution n'était requise. Les doses peuvent être conservées dans des seringues jusqu'à 8 heures à température ambiante avant l'administration.

ÉVALUATIONS DE SÉCURITÉ

Les évaluations de l'innocuité comprenaient la surveillance des événements indésirables locaux et systémiques sollicités pendant 7 jours après chaque injection; effets indésirables non sollicités pendant 28 jours après chaque injection; les événements indésirables entraînant l'arrêt d'une dose, la participation à l'essai, ou les deux; et les événements indésirables et les événements indésirables graves médicalement assistés du jour 1 au jour 759. Les critères de classement des événements indésirables et les tableaux de toxicité sont décrits dans le protocole. Les cas de Covid-19 et de Covid-19 sévère ont été surveillés en permanence par le comité de surveillance des données et de la sécurité à partir de la randomisation.

ÉVALUATIONS D'EFFICACITÉ

Le critère d'évaluation principal était l'efficacité du vaccin ARNm-1273 dans la prévention d'une première occurrence de Covid-19 symptomatique avec apparition au moins 14 jours après la deuxième injection dans la population per protocole, chez les participants séronégatifs au départ. Les points finaux ont été évalués par un comité d'arbitrage indépendant qui n'était pas au courant de l'affectation de groupe. Les cas de Covid-19 ont été définis comme survenant chez des participants qui présentaient au moins deux des symptômes suivants: fièvre (température ≥ 38 ° C), frissons, myalgie, maux de tête, mal de gorge ou nouveau trouble olfactif ou gustatif, ou comme survenant dans ces cas. qui présentait au moins un signe ou symptôme respiratoire (y compris une toux, un essoufflement ou des signes cliniques ou radiographiques de pneumonie) et au moins un prélèvement nasopharyngé, un prélèvement nasal ou un échantillon de salive (ou un échantillon respiratoire, si le participant était hospitalisé) qui était positif pour le SRAS-CoV-2 par le test de transcriptase inverse-réaction en chaîne par polymérase (RT-PCR). Les participants ont été évalués pour la présence d'anticorps de liaison au SRAS-CoV-2 spécifiques à la protéine de nucléocapside du SRAS-CoV-2 (Roche Elecsys, Roche Diagnostics International) et ont eu un écouvillon nasopharyngé pour le test SRAS-CoV-2 RT-PCR (Viracor , Eurofins Clinical Diagnostics) avant chaque injection. Les volontaires infectés par le SRAS-CoV-2 ont été suivis quotidiennement, pour évaluer la gravité des symptômes, pendant 14 jours ou jusqu'à ce que les symptômes disparaissent, selon la durée la plus longue. Un écouvillon nasopharyngé pour le test RT-PCR et un échantillon de sang pour identifier les preuves sérologiques de l'infection par le SRAS-CoV-2 ont été prélevés sur des participants présentant des symptômes de Covid-19. Les participants ont été évalués pour la présence d'anticorps de liaison au SRAS-CoV-2 spécifiques à la protéine de nucléocapside du SRAS-CoV-2 (Roche Elecsys, Roche Diagnostics International) et ont eu un écouvillon nasopharyngé pour le test SRAS-CoV-2 RT-PCR (Viracor , Eurofins Clinical Diagnostics) avant chaque injection. Les volontaires infectés par le SRAS-CoV-2 ont été suivis quotidiennement, pour évaluer la gravité des symptômes, pendant 14 jours ou jusqu'à ce que les symptômes disparaissent, selon la durée la plus longue. Un écouvillon nasopharyngé pour le test RT-PCR et un échantillon de sang pour identifier les preuves sérologiques de l'infection par le SRAS-CoV-2 ont été prélevés sur des participants présentant des symptômes de Covid-19. Les participants ont été évalués pour la présence d'anticorps de liaison au SRAS-CoV-2 spécifiques à la protéine de nucléocapside du SRAS-CoV-2 (Roche Elecsys, Roche Diagnostics International) et ont eu un écouvillon nasopharyngé pour le test SRAS-CoV-2 RT-PCR (Viracor , Eurofins Clinical Diagnostics) avant chaque injection. Les volontaires infectés par le SRAS-CoV-2 ont été suivis quotidiennement, pour évaluer la gravité des symptômes, pendant 14 jours ou jusqu'à ce que les symptômes disparaissent, selon la durée la plus longue. Un écouvillon nasopharyngé pour le test RT-PCR et un échantillon de sang pour identifier les preuves sérologiques de l'infection par le SRAS-CoV-2 ont été prélevés sur des participants présentant des symptômes de Covid-19. Eurofins Clinical Diagnostics) avant chaque injection. Les volontaires infectés par le SRAS-CoV-2 ont été suivis quotidiennement, pour évaluer la gravité des symptômes, pendant 14 jours ou jusqu'à ce que les symptômes disparaissent, selon la durée la plus longue. Un écouvillon nasopharyngé pour le test RT-PCR et un échantillon de sang pour identifier les preuves sérologiques de l'infection par le SRAS-CoV-2 ont été prélevés sur des participants présentant des symptômes de Covid-19. Eurofins Clinical Diagnostics) avant chaque injection. Les volontaires infectés par le SRAS-CoV-2 ont été suivis quotidiennement, pour évaluer la gravité des symptômes, pendant 14 jours ou jusqu'à ce que les symptômes disparaissent, selon la durée la plus longue. Un écouvillon nasopharyngé pour le test RT-PCR et un échantillon de sang pour identifier les preuves sérologiques de l'infection par le SRAS-CoV-2 ont été prélevés sur des participants présentant des symptômes de Covid-19.

La cohérence de l'efficacité du vaccin au critère d'évaluation principal a été évaluée dans divers sous-groupes, y compris les groupes d'âge (18 à <65 ans et ≥ 65 ans), l'âge et le risque pour la santé de maladie grave (18 à <65 ans et non à risque ; 18 à <65 ans et à risque; et ≥ 65 ans), sexe (femme ou homme), race et groupe ethnique, et risque de maladie grave à Covid-19. Si le nombre de participants dans un sous-groupe était trop petit, il était combiné avec d'autres sous-groupes pour les analyses de sous-groupes.

Un critère d'évaluation secondaire était l'efficacité de l'ARNm-1273 dans la prévention du Covid-19 sévère tel que défini par l'un des critères suivants: fréquence respiratoire de 30 respirations ou plus par minute; fréquence cardiaque égale ou supérieure à 125 battements par minute; saturation en oxygène à 93% ou moins pendant que le participant respirait l'air ambiant au niveau de la mer ou un rapport de la pression partielle d'oxygène à la fraction d'oxygène inspiré inférieur à 300 mm Hg; arrêt respiratoire; syndrome de détresse respiratoire aiguë; signes de choc (pression artérielle systolique <90 mm Hg, pression artérielle diastolique <60 mm Hg ou besoin de vasopresseurs); dysfonctionnement rénal, hépatique ou neurologique aigu cliniquement significatif; admission dans une unité de soins intensifs; ou la mort.Annexe supplémentaire , disponible sur NEJM.org).

ANALYSES STATISTIQUES

Pour l'analyse du critère d'évaluation principal, l'essai a été conçu pour l'hypothèse nulle que l'efficacité du vaccin ARNm-1273 est de 30% ou moins. Un total de 151 cas de Covid-19 fournirait une puissance de 90% pour détecter une réduction de 60% du taux de risque (c'est-à-dire 60% d'efficacité du vaccin), avec deux analyses intermédiaires prévues à environ 35% et 70% du nombre total cible. des cas (151) et avec une limite unilatérale O'Brien – Fleming pour l'efficacité et un taux d'erreur global unilatéral de 0,025. L'efficacité du vaccin ARNm-1273 a pu être démontrée lors de l'analyse intermédiaire ou primaire, réalisée lorsque le nombre total de cas cible avait été observé. La fonction de dépense alpha Lan – DeMets a été utilisée pour calculer les limites d'efficacité à chaque analyse. Lors de la première analyse intermédiaire le 15 novembre 2020, l'efficacité du vaccin a été démontrée conformément aux critères statistiques prédéfinis. L'estimation de l'efficacité du vaccin, basée sur un total de 95 cas jugés (63% du total cible), était de 94,5%, avec une valeur P unilatérale inférieure à 0,001 pour rejeter l'hypothèse nulle que l'efficacité du vaccin serait de 30% ou moins. La recommandation du comité de surveillance des données et de l'innocuité au groupe de surveillance et au promoteur de l'essai était que les résultats d'efficacité devraient être partagés avec les participants et la communauté (tous les détails sont disponibles dans le protocole et le plan d'analyse statistique). 001 pour rejeter l'hypothèse nulle selon laquelle l'efficacité du vaccin serait de 30% ou moins. La recommandation du comité de surveillance des données et de l'innocuité au groupe de surveillance et au promoteur de l'essai était que les résultats d'efficacité devraient être partagés avec les participants et la communauté (tous les détails sont disponibles dans le protocole et le plan d'analyse statistique). 001 pour rejeter l'hypothèse nulle selon laquelle l'efficacité du vaccin serait de 30% ou moins. La recommandation du comité de surveillance des données et de l'innocuité au groupe de surveillance et au promoteur de l'essai était que les résultats d'efficacité devraient être partagés avec les participants et la communauté (tous les détails sont disponibles dans le protocole et le plan d'analyse statistique).

L'efficacité du vaccin a été évaluée dans la population d'analyse complète (participants randomisés ayant reçu au moins une dose d'ARNm-1273 ou un placebo), la population en intention de traiter modifiée (participants de la population d'analyse complète qui n'avaient aucune preuve immunologique ou virologique de Covid -19 au jour 1, avant la première dose), et la population per protocole (participants de la population en intention de traiter modifiée ayant reçu deux doses, sans déviation majeure du protocole). Le critère principal d'efficacité dans les analyses intermédiaire et primaire a été évalué dans la population per protocole. Les participants ont été évalués dans les groupes de traitement auxquels ils ont été affectés. L'efficacité du vaccin a été définie comme le pourcentage de réduction du rapport de risque pour le critère d'évaluation principal (ARNm-1273 par rapport au placebo). Un modèle stratifié de risques proportionnels de Cox a été utilisé pour évaluer l'efficacité du vaccin de l'ARNm-1273 par rapport au placebo en termes de pourcentage de réduction du risque. (Les détails concernant l'analyse de l'efficacité du vaccin sont fournis dans la section Méthodes duAnnexe supplémentaire .)

L'innocuité a été évaluée chez tous les participants de la population d'innocuité sollicitée (c.-à-d. Ceux qui ont reçu au moins une injection et ont signalé un événement indésirable sollicité). Des données récapitulatives descriptives (nombres et pourcentages) pour les participants présentant des événements indésirables sollicités, des événements indésirables non sollicités, des événements indésirables graves non sollicités, des événements indésirables graves, des événements indésirables médicalement assistés et des événements indésirables entraînant l'arrêt des injections ou le retrait de l'essai sont fournis par groupe. Des intervalles de confiance exacts bilatéraux à 95% (méthode Clopper – Pearson) sont fournis pour les pourcentages de participants ayant des événements indésirables sollicités. Les événements indésirables non sollicités sont présentés selon le Medical Dictionary for Regulatory Activities (MedDRA), version 23.0, termes préférés et catégories de classes de systèmes d'organes.

Pour répondre à l'exigence des agences de réglementation d'une durée médiane de suivi d'au moins 2 mois après la fin du schéma à deux doses, une deuxième analyse a été réalisée, avec une date limite pour les données d'efficacité au 21 novembre 2020. Cette deuxième analyse est a considéré l'analyse principale de l'efficacité, avec un total de 196 cas de Covid-19 jugés dans la population per protocole, ce qui dépasse le nombre total de cas cible (151) spécifié dans le protocole. Il s'agit d'une augmentation par rapport aux 95 cas observés au premier seuil de données d'analyse intermédiaire le 11 novembre 2020. Les résultats de l'analyse principale sont présentés dans ce rapport. Les analyses ultérieures sont considérées comme complémentaires.

Résultats

POPULATION D'ESSAI

Populations de randomisation et d'analyse.

Entre le 27 juillet 2020 et le 23 octobre 2020, un total de 30420 participants ont subi une randomisation, et les 15210 participants de chaque groupe ont reçu deux doses de placebo ou d'ARNm-1273 (100 μg) ( Figure 1). Plus de 96% des participants ont reçu la deuxième dose (Fig. S1). Les raisons courantes de ne pas recevoir la deuxième dose étaient le retrait du consentement (153 participants) et la détection du SRAS-CoV-2 par PCR avant l'administration de la deuxième dose au jour 29 (114 participants: 69 dans le groupe placebo et 45 dans le groupe ARNm-1273). Les principales analyses d'efficacité et de sécurité ont été réalisées dans les populations per protocole et de tolérance, respectivement. Parmi les participants qui ont reçu une première injection, 14 073 de ceux du groupe placebo et 14 134 du groupe ARNm-1273 ont été inclus dans l'analyse d'efficacité primaire; 525 participants dans le groupe placebo et 416 dans le groupe ARNm-1273 ont été exclus de la population per protocole, y compris ceux qui n'avaient pas reçu de deuxième dose au jour 29 ( Figure 1). Au 25 novembre 2020, les participants avaient une durée de suivi médiane de 63 jours (intervalle de 0 à 97) après la deuxième dose, 62% des participants ayant plus de 56 jours de suivi.

Caractéristiques démographiques et cliniques au départ.

Les caractéristiques démographiques de base ont été équilibrées entre le groupe placebo et le groupe vaccin ARNm-1273 ( tableau 1 et tableau S2). L'âge moyen des participants était de 51,4 ans, 47,3% des participants étaient des femmes, 24,8% avaient 65 ans ou plus et 16,7% avaient moins de 65 ans et avaient des conditions médicales prédisposantes qui les exposaient à un risque de maladie grave. Covid19. La majorité des participants étaient de race blanche (79,2%) et les proportions raciales et ethniques étaient généralement représentatives de la démographie américaine, dont 10,2% de Noirs ou Afro-Américains et 20,5% d'Hispaniques ou de Latino. Des preuves d'infection par le SRAS-CoV-2 au départ étaient présentes chez 2,3% des participants dans le groupe ARNm-1273 et chez 2,2% dans le groupe placebo, tel que détecté par un test sérologique ou un test RT-PCR.

SÉCURITÉ

Événements indésirables locaux et systémiques sollicités.

Les événements indésirables sollicités au site d'injection sont survenus plus fréquemment dans le groupe ARNm-1273 que dans le groupe placebo après la première dose (84,2% contre 19,8%) et la deuxième dose (88,6% contre 18,8%) ( Figure 2et tableaux S3 et S4). Dans le groupe ARNm-1273, les événements au site d'injection étaient principalement de sévérité de grade 1 ou 2 et ont duré en moyenne 2,6 et 3,2 jours après les première et deuxième doses, respectivement (tableau S5). L'événement le plus courant au site d'injection était la douleur après l'injection. Des réactions retardées au site d'injection (celles apparaissant le jour 8 ou après) ont été notées chez 244 participants (0,8%) après la première dose et chez 68 participants (0,2%) après la deuxième dose. Les réactions ont été caractérisées par un érythème, une induration et une sensibilité, et elles ont disparu au cours des 4 à 5 jours suivants. Les événements indésirables systémiques sollicités sont survenus plus souvent dans le groupe ARNm-1273 que dans le groupe placebo après la première dose (54,9% contre 42,2%) et la deuxième dose (79,4% contre 36,5%).La gravité des événements systémiques sollicités a augmenté après la deuxième dose dans le groupe ARNm-1273, avec une augmentation des proportions d'événements de grade 2 (de 16,5% après la première dose à 38,1% après la deuxième dose) et d'événements de grade 3 (à partir de 2,9% à 15,8%). Les événements indésirables systémiques sollicités dans le groupe ARNm-1273 ont duré en moyenne 2,9 jours et 3,1 jours après les première et deuxième doses, respectivement (tableau S5). Les événements indésirables au site d'injection sollicité et systémiques étaient plus fréquents chez les participants plus jeunes (18 à <65 ans) que chez les participants plus âgés (≥ 65 ans). Les événements indésirables sollicités étaient moins fréquents chez les participants qui étaient positifs pour l'infection par le SRAS-CoV-2 au départ que chez ceux qui étaient négatifs au départ (tableaux S6 et S7).

La fréquence des événements indésirables non sollicités, des événements indésirables graves non sollicités et des événements indésirables graves signalés au cours des 28 jours suivant l'injection était généralement similaire chez les participants des deux groupes (tableaux S8 à S11). Trois décès sont survenus dans le groupe placebo (un par perforation intra-abdominale, un par arrêt cardio-pulmonaire et un par syndrome inflammatoire systémique sévère chez un participant atteint de leucémie lymphoïde chronique et éruption bulleuse diffuse) et deux dans le groupe vacciné (un par arrêt cardio-pulmonaire et un par suicide). La fréquence des événements indésirables de grade 3 dans le groupe placebo (1,3%) était similaire à celle du groupe vaccin (1,5%), de même que la fréquence des événements indésirables médicalement assistés (9,7% vs 9,0%) et des événements indésirables graves ( 0,6% dans les deux groupes). Des réactions d'hypersensibilité ont été rapportées dans 1,5% et 1.La paralysie de Bell est survenue dans le groupe vaccin (3 participants [<0,1%]) et le groupe placebo (1 participant [<0,1%]) pendant la période d'observation de l'essai (plus de 28 jours après l'injection).Dans l'ensemble, 0,5% des participants du groupe placebo et 0,3% du groupe ARNm-1273 ont eu des événements indésirables qui les ont empêchés de recevoir la deuxième dose, et moins de 0,1% des participants des deux groupes ont interrompu leur participation à l'essai en raison d'effets indésirables. événements après toute dose (tableau S8). Aucune évidence de maladie respiratoire accrue associée au vaccin n'a été notée, et moins de cas de Covid-19 sévère ou de Covid-19 ont été observés parmi les participants ayant reçu de l'ARNm-1273 que parmi ceux ayant reçu un placebo (tableaux S13 et S14). Des événements indésirables jugés par l'équipe d'essai comme liés au vaccin ou au placebo ont été rapportés chez 4,5% des participants du groupe placebo et 8,2% dans le groupe ARNm-1273. Les événements indésirables liés au traitement les plus courants (ceux rapportés chez au moins 1% des participants) dans le groupe placebo et le groupe ARNm-1273 ont été la fatigue (1,2% et 1,5%) et les céphalées (0,9% et 1,4%). Dans la population globale, l'incidence des événements indésirables graves liés au traitement était plus élevée dans le groupe ARNm-1273 (71 participants [0,5%]) que dans le groupe placebo (28 participants [0,2%]) (tableaux S8 et S15). L'incidence relative de ces événements indésirables selon le groupe vaccinal n'a pas été affectée par l'âge.

EFFICACITÉ

Efficacité vaccinale de l'ARNm-1273 pour prévenir Covid-19.

Après le jour 1 et jusqu'au 25 novembre 2020, un total de 269 cas de Covid-19 ont été identifiés, avec une incidence de 79,7 cas pour 1000 personnes-années (intervalle de confiance à 95% [IC], 70,5 à 89,9) parmi les participants au placebo groupe sans signe d'infection antérieure par le SRAS-CoV-2. Pour l'analyse principale, 196 cas de Covid-19 ont été diagnostiqués: 11 cas dans le groupe vaccin (3,3 pour 1000 personnes-années; IC à 95%, 1,7 à 6,0) et 185 cas dans le groupe placebo (56,5 pour 1000 personnes-années ; IC à 95%, 48,7 à 65,3), indiquant une efficacité de 94,1% du vaccin ARNm-1273 (IC à 95%, 89,3 à 96,8%; P <0,001) pour la prévention de l'infection symptomatique par le SRAS-CoV-2 par rapport au placebo ( Figure 3A). Les résultats étaient similaires dans les principales analyses secondaires (tableau S16), y compris l'évaluation commençant 14 jours après la dose 1 (225 cas avec le placebo, contre 11 avec l'ARNm-1273, indiquant une efficacité du vaccin de 95,2% [IC à 95%, 91,2 à 97,4] ), et évaluation incluant les participants séropositifs au SRAS-CoV-2 au départ dans l'analyse per protocole (187 cas avec placebo, contre 12 avec ARNm-1273; un volontaire assigné à recevoir de l'ARNm-1273 a reçu par inadvertance un placebo], indiquant une efficacité vaccinale de 93,6% [IC à 95%, 88,6 à 96,5]). Entre les jours 1 et 42, sept cas de Covid-19 ont été identifiés dans le groupe ARNm-1273, contre 65 cas dans le groupe placebo ( figure 3B ).

Efficacité vaccinale de l'ARNm-1273 pour prévenir Covid-19 dans les sous-groupes.

Un critère d'évaluation secondaire clé a évalué l'efficacité de l'ARNm-1273 pour prévenir un Covid-19 sévère. Trente participants à l'essai avaient un Covid-19 sévère; tous les 30 étaient dans le groupe placebo (indiquant une efficacité du vaccin de 100% [IC à 95%, n'a pas pu être estimée à 1,0]), et un décès parmi ces participants a été attribué à Covid-19 (tableau S16). L'efficacité du vaccin pour prévenir Covid-19 était cohérente dans les sous-groupes stratifiés en fonction des caractéristiques démographiques et de base ( Figure 4): groupes d'âge (18 à <65 ans et ≥ 65 ans), présence d'un risque de Covid-19 sévère, sexe, race et groupe ethnique (Blancs non hispaniques et communautés de couleur). Parmi les participants qui étaient positifs pour le SRAS-CoV-2, par des tests sérologiques ou virologiques, au départ (337 dans le groupe placebo et 343 dans le groupe ARNm-1273), un cas de Covid-19 a été diagnostiqué par RT-PCR un receveur de placebo et aucun cas n'a été diagnostiqué chez les receveurs d'ARNm-1273 (tableau S17). Parmi les participants qui étaient négatifs pour le SRAS-CoV-2 au départ (par RT-PCR ou test d'anticorps), en plus des cas symptomatiques de Covid-19, 39 (0,3%) dans le groupe placebo et 15 (0,1%) dans l'ARNm- Le groupe 1273 avait des écouvillons nasopharyngés qui étaient positifs pour le SRAS-CoV-2 par RT-PCR lors de la deuxième visite de dose (écouvillon de surveillance) mais ne présentaient aucun signe de symptômes de Covid-19 (Tableau S18).

Discussion

L'essai COVE fournit des preuves de l'efficacité à court terme du vaccin ARNm-1273 dans la prévention de l'infection symptomatique par le SRAS-CoV-2 dans une population d'essai adulte diversifiée. Il convient de noter que l'essai a été conçu pour un taux d'attaque infectieuse de 0,75%, ce qui aurait nécessité une période de suivi de 6 mois après les deux doses de vaccin pour accumuler 151 cas chez 30 000 participants. La trajectoire de la pandémie s'est accélérée dans de nombreuses régions des États-Unis à la fin de l'été et à l'automne 2020, entraînant une accumulation rapide de 196 cas après un suivi médian de 2 mois.Il est important de noter que tous les cas graves de Covid-19 appartenaient au groupe placebo, ce qui suggère que l'ARNm-1273 est susceptible d'avoir un effet sur la prévention des maladies graves, qui est la principale cause d'utilisation des soins de santé, de complications et de décès. . La découverte de moins d'occurrences d'infection symptomatique par le SRAS-CoV-2 après une dose unique d'ARNm-1273 est encourageante; cependant, l'essai n'a pas été conçu pour évaluer l'efficacité d'une dose unique et une évaluation supplémentaire est justifiée.

L'ampleur de l'efficacité du vaccin ARNm-1273 dans la prévention de l'infection symptomatique par le SRAS-CoV-2 est supérieure à l'efficacité observée pour les vaccins contre les virus respiratoires, comme le vaccin antigrippal inactivé contre une maladie symptomatique confirmée virologiquement chez l'adulte, pour laquelle des études ont montré un efficacité combinée de 59%. 19 Cette haute efficacité apparente de l' ARNm-1273 est basée sur des données à court terme, et le déclin de l' efficacité au fil du temps a été démontrée avec d' autres vaccins. 20 En outre, l'efficacité du vaccin a été testée dans un cadre de recommandations nationales pour le masquage et la distanciation sociale, ce qui peut s'être traduit par des niveaux inférieurs d'inoculum infectieux. L'efficacité de l'ARNm-1273 est en ligne avec celle du vaccin à ARNm BNT162b2 récemment rapporté. 16 L'essai COVE est en cours et un suivi longitudinal permettra d'évaluer les changements d'efficacité au fil du temps et dans des conditions épidémiologiques en évolution.

Dans l'ensemble, l'innocuité du schéma et de la plateforme vaccinale ARNm-1273 est rassurante; aucun schéma de préoccupation inattendu n'a été identifié. La réactogénicité associée à l'immunisation avec l'ARNm-1273 dans cet essai est similaire à celle des données de phase 1 rapportées précédemment. 1,4Dans l'ensemble, les réactions locales à la vaccination ont été légères; cependant, des effets secondaires systémiques modérés à sévères, tels que fatigue, myalgie, arthralgie et maux de tête, ont été notés chez environ 50% des participants du groupe ARNm-1273 après la deuxième dose. Ces effets secondaires étaient transitoires, commençant environ 15 heures après la vaccination et se résolvant chez la plupart des participants au jour 2, sans séquelles. Le degré de réactogénicité après une dose d'ARNm-1273 était inférieur à celui observé pour le vaccin contre le zona avec adjuvant recombinant récemment approuvé et après la deuxième dose d'ARNm-1273 était similaire à celui du vaccin contre le zona. 21,22 Les réactions retardées au site d'injection, apparaissant 8 jours ou plus après l'injection, étaient rares. L'incidence globale des événements indésirables non sollicités signalés jusqu'à 28 jours après la vaccination et des événements indésirables graves signalés tout au long de l'essai était similaire pour l'ARNm-1273 et le placebo. Un risque d'hypersensibilité aiguë est parfois observé avec les vaccins; cependant, aucun risque de ce type n'était évident dans l'essai COVE, bien que la capacité de détecter des événements rares soit limitée, compte tenu de la taille de l'échantillon de l'essai. La découverte anecdotique d'un léger excès de paralysie de Bell dans cet essai et dans l'essai du vaccin BNT162b2 suscite l'inquiétude que ce soit plus qu'un événement fortuit, et la possibilité mérite une surveillance étroite. 16

Le vaccin ARNm-1273 n'a pas montré de preuves à court terme d'une maladie respiratoire accrue après l'infection, une préoccupation qui a émergé des modèles animaux utilisés dans l'évaluation de certaines constructions de vaccins contre le SRAS et le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS). 23-25 Une caractéristique de la maladie respiratoire accrue est une réponse immunitaire asymétrique Th2 et une infiltration pulmonaire éosinophile à l'examen histopathologique. Il convient de noter que les tests précliniques de l'ARNm-1273 et d'autres vaccins contre le SRAS-CoV-2 lors d'une évaluation clinique avancée ont montré une réponse vaccinale asymétrique Th1 et aucun infiltrat pulmonaire pathologique. 15,26-28 On ne sait pas si la vaccination à l'ARNm-1273 entraîne une augmentation de la maladie lors d'une exposition au virus à long terme.

Les principales limites des données sont la courte durée du suivi de l'innocuité et de l'efficacité. L'essai est en cours et une durée de suivi de 2 ans est prévue, avec des modifications possibles de la conception de l'essai pour permettre la rétention des participants et la collecte continue des données. Une autre limite est l'absence d'un corrélat identifié de la protection, un outil essentiel pour les futures études de transition. À la date limite des données, 11 cas de Covid-19 s'étaient produits dans le groupe ARNm-1273, une découverte qui limite notre capacité à détecter un corrélat de protection. À mesure que les cas s'accumulent et que l'immunité diminue, il peut devenir possible de déterminer un tel corrélat.De plus, bien que notre essai ait montré que l'ARNm-1273 réduit l'incidence de l'infection symptomatique par le SRAS-CoV-2, les données n'étaient pas suffisantes pour évaluer l'infection asymptomatique, bien que nos résultats d'une analyse exploratoire préliminaire suggèrent qu'un certain degré de prévention peut être assuré. après la première dose. L'évaluation de l'incidence des infections asymptomatiques ou infracliniques et de l'excrétion virale après l'infection est en cours, afin de déterminer si la vaccination affecte l'infectiosité.Le nombre relativement plus petit de cas survenus chez des adultes plus âgés et chez des participants issus de minorités ethniques ou raciales et le petit nombre de personnes précédemment infectées qui ont reçu le vaccin limitent les évaluations d'efficacité dans ces groupes. Les données à plus long terme de l'essai en cours peuvent permettre une évaluation plus minutieuse de l'efficacité du vaccin dans ces groupes. Les femmes enceintes et les enfants ont été exclus de cet essai, et une évaluation supplémentaire du vaccin dans ces groupes est prévue.

Dans un délai d'un an après l'émergence de cette nouvelle infection qui a provoqué une pandémie, un agent pathogène a été déterminé, des cibles vaccinales ont été identifiées, des constructions de vaccins ont été créées, une fabrication à grande échelle a été développée, des tests de phase 1 à phase 3 ont été réalisés et des données ont été rapportées. . Ce processus démontre ce qui est possible dans le contexte d'une collaboration motivée entre des secteurs clés de la société, notamment les universités, le gouvernement, l'industrie, les organismes de réglementation et la communauté dans son ensemble. Les leçons tirées de cette entreprise devraient nous permettre de mieux nous préparer à la prochaine pandémie de pathogène.

Soutenu par le Bureau du Secrétaire adjoint à la préparation et à l'intervention, Autorité pour la recherche et le développement biomédicaux avancés (contrat 75A50120C00034) et par l'Institut national des allergies et des maladies infectieuses (NIAID). leNIAID accorde des subventions au centre de leadership et d'opérations du réseau d'essais de vaccins contre le VIH (HVTN) (UM1 AI 68614HVTN), au centre de statistiques et de gestion des données (UM1 AI 68635), au centre de laboratoire HVTN (UM1 AI 68618), au réseau des essais de prévention du VIH. et centre des opérations (UM1 AI 68619), le centre de leadership et d'opérations du groupe des essais cliniques sur le sida (UM1 AI 68636) et le groupe de direction 5 du Consortium de recherche clinique sur les maladies infectieuses (UM1 AI148684-03).

Les formulaires de divulgation fournis par les auteurs sont disponibles avec le texte intégral de cet article sur NEJM.org.

Le Dr Baden rapporte avoir été financé par le NIH pour mener des essais cliniques en collaboration avec Crucell / Janssen et Moderna; Dr Rouphael, recevant une subvention de Pfizer, Merck, Sanofi-Pasteur, Eli Lilly et Quidel; Dr. Creech, recevant une subvention de Merck, des honoraires de consultation d'Horizon Pharma et de GSK, et des honoraires pour siéger à un conseil de surveillance des données et de la sécurité d'Astellas; Dr Neuzil, recevant une subvention de Pfizer; Dr Graham, titulaire du brevet WO / 2018/081318 en instance sur les protéines de pointe de coronavirus de préfusion et leur utilisation et brevet en instance 62/972 886 sur le vaccin 2019-nCoV; Dr. Bennett, étant employé et propriétaire d'actions et d'options d'achat d'actions à Moderna; Dr. Pajon, étant employé et propriétaire d'actions à Moderna; Dr. Knightly, étant employé et propriétaire d'actions et d'options d'achat d'actions à Moderna; Drs. Leav, Deng et Zhou étant des employés de Moderna; Dr Han, étant employé et propriétaire d'actions et d'options d'achat d'actions à Moderna; Dr Ivarsson, étant employé et propriétaire d'options sur actions dans Moderna; M. Miller, étant employé et propriétaire d'actions et d'options d'achat d'actions à Moderna; et le Dr Zaks, étant employé et propriétaire d'options d'achat d'actions à Moderna. Aucun autre conflit d'intérêts potentiel concernant cet article n'a été signalé.

Drs. Baden et El Sahly ont également contribué à cet article.

Cet article a été publié le 30 décembre 2020 et mis à jour le 15 janvier 2021 sur NEJM.org.

Une déclaration de partage de données fournie par les auteurs est disponible avec le texte intégral de cet article sur NEJM.org.

Nous remercions les participants à l'essai et les membres de l'équipe d'essai ARNm-1273 (énumérés dans l' annexe supplémentaireTsiatis, Université d'État de Caroline du Nord; Renee H. Moore, Université Emory); et Sally Hunsberger [Secrétaire exécutive], NIAID) pour leur travail acharné, leur soutien et leurs conseils sur le procès; et le comité de sélection (Richard J. Hamill [président], Baylor College of Medicine; Lewis Lipsitz, Harvard Medical School; Eric S. Rosenberg, Massachusetts General Hospital; et Anthony Faugno, Tufts Medical Center) pour leur examen critique et opportun de la données d'essai. Nous saluons également la contribution de l'équipe de coordination des produits ARNm-1273 de la Biomedical Advanced Research and Development Authority (BARDA) (Robert Bruno, Richard Gorman, Holli Hamilton, Gary Horwith, Chuong Huynh, Nutan Mytle, Corrina Pavetto, Xiaomi Tong et John Treanor) et Joanne E. Tomassini (JET Scientific), pour leur assistance dans la rédaction du manuscrit à soumettre,

Affiliations d'auteur

De Brigham and Women's Hospital (LRB), Boston et Moderna, Cambridge (HB, RP, CK, BL, WD, HZ, SH, MI, J. Miller, TZ) - tous deux dans le Massachusetts; Baylor College of Medicine (HMES) et Centex Studies (JS) - tous deux à Houston; Meridian Clinical Research, Savannah (BE, SK, AB), et Emory University (NR) et Atlanta Clinical Research Center (NS), Atlanta - tous en Géorgie; École de médecine de l'Université du Maryland, Baltimore (KK, KN), et Institut national des allergies et des maladies infectieuses, Bethesda (DF, MM, J. Mascola, LP, JL, BSG) - tous deux dans le Maryland; École de médecine de l'Université Saint-Louis, Saint-Louis (SF); Université de l'Illinois, Chicago, Chicago (RN); École de médecine et des sciences de la santé de l'Université George Washington, Washington, DC (DD); Université de Californie, San Diego, San Diego (SA S.); École de médecine de l'Université Vanderbilt, Nashville (CBC); Centre médical et de recherche sur la qualité de vie, Tucson, AZ (J. McGettigan); Essais cliniques du comté de Johnson, Lenexa, KS (CF); Centres de recherche d'Amérique, Hollywood, Floride (HS); et Fred Hutchinson Cancer Research Center, Seattle (LC, PG, HJ).

Adressez les demandes de réimpression au Dr El Sahly aux départements de virologie moléculaire et de microbiologie et de médecine, 1 Baylor Plaza, BCM-MS280, Houston, TX 77030, ou à  ; ou au Dr Baden de la Division des maladies infectieuses, Brigham and Women's Hospital, 15 Francis St., PBB-A4, Boston, MA 02115, ou à  .

Une liste complète des membres du groupe d'étude COVE est fournie dans l' annexe supplémentaire , disponible sur NEJM.org.

BILL GATES POSSÈDE-T-IL PFIZER INC? LA RELATION ENTRE LE MAGNAT ET LE VACCIN COVID-19 POTENTIEL EXPLIQUÉE!

Yasmine Leung

Bill Gates possède-t-il Pfizer Inc? Il pourrait y avoir de la lumière à la fin de 2020, car Pfizer Inc. a annoncé qu'il pourrait bientôt avoir un vaccin contre le coronavirus prêt. Mais pourquoi Bill Gates est-il à la mode avec cette nouvelle?

La nouvelle que le monde avait besoin d'entendre venait de la société pharmaceutique Pfizer: leur vaccin COVID-19 aurait une efficacité de 90%, ce qui signifie qu'il pourrait être prêt à être distribué d'ici le début de 2021.

Dans une mise à jour sur le site Web de l'entreprise, Albert Bourla, le président de Pfizer, a confirmé que, bien qu'ils soient les plus proches d'un vaccin viable, il ne peut toujours pas être distribué immédiatement. Apparemment, son efficacité de 90% n'est pas suffisante pour demander l'autorisation d'utilisation d'urgence de la FDA.

LA RELATION DE BILL GATES AVEC PFIZER INC.

En septembre, le magnat de la technologie Bill Gates a déclaré à CNBC qu'il pensait qu'aucun des vaccins en développement ne serait prêt en octobre, mais il a souligné que Pfizer était le plus proche.

La déclaration de Gates a laissé les gens se demander si le fondateur de Microsoft avait des liens avec Pfizer Inc.

Photo par Getty Images / Getty Images pour All In WA

Bill et son épouse Melinda sont impliqués dans la philanthropie depuis la création de la Fondation Bill & Melinda Gates.

En mars, la Fondation a révélé qu'elle collaborait avec plusieurs entreprises pour accélérer le développement d'un vaccin COVID-19, et Pfizer Inc. était supposé faire partie de ces noms.

BILL GATES POSSÈDE-T-IL PFIZER INC.?

Non, Bill Gates ne possède pas Pfizer Inc. Cependant, ces dernières années, la Fondation Gates a accordé des subventions de plusieurs millions de dollars à Pfizer à des fins de recherche et Bill Gates serait propriétaire d'actions de la société.

Le “boom des milliardaires” du COVID a entraîné une augmentation de plus du double de la richesse globale, qui atteint désormais 13 000 milliards de dollars

Publié par wikistrike.com sur 16 Mai 2021, 10:21am

Catégories : #Economie#Santé - psychologie

Le “boom des milliardaires” du COVID a entraîné une augmentation de plus du double de la richesse globale, qui atteint désormais 13 000 milliards de dollars

La classe des milliardaires américains est désormais la deuxième plus “gonflée” du monde après… la Suède ?

Si cela vous semble étrange, ce n’est qu’un exemple parmi d’autres de l’impact inattendu de l’explosion mondiale de la richesse sur le monde.

C’est ce que révèlent les recherches de Ruchir Sharma, collaborateur pour le Financial Times, qui a suivi l’augmentation du nombre de milliardaires dans le monde au cours de la dernière décennie, tout en élaborant des mesures permettant de comparer des pommes avec des pommes. De cette manière, Sharma a pu déterminer si les milliardaires individuels tiraient leur richesse de “bonnes” sources (industries “propres” comme la technologie ou l’industrie manufacturière) ou de “mauvais” milliardaires qui ont hérité de leur fortune ou l’ont construite dans des secteurs plus corrompus de l’économie, comme l’immobilier ou les ressources naturelles (principalement le pétrole).

La formidable flambée des prix des actifs, qu’il s’agisse d’actions, de maisons, de voitures d’occasion ou d’objets de collection, a surtout profité aux riches. L’année dernière, la Chine a pris la tête de la création de milliardaires dans le monde, avec 238 milliardaires créés, soit environ un toutes les 36 heures, ce qui porte le total du pays à 626. Au total, la richesse des milliardaires est passée de 5 000 milliards de dollars à 13 000 milliards de dollars en l’espace d’un an.

M. Sharma a mis en évidence l’inégalité des richesses dans un groupe d’économies développées et en développement en comparant la richesse totale des milliardaires au PIB, c’est-à-dire la valeur annuelle globale des biens et services produits dans une économie donnée.

Source : FT

L’envolée des valorisations des actions au cours de l’année écoulée a profité principalement aux “bons” milliardaires, comme les caractérise Sharma (même si, bien sûr, AOC et ses semblables pensent qu’il n’y a pas de “bons” milliardaires et que l’existence des milliardaires est une “erreur politique”). Les “bons” milliardaires continuent de dominer la classe”, a-t-il déclaré.

M. Sharma a également constaté que la réputation nationale avait peu d’influence sur l’accumulation de la richesse des milliardaires au cours de l’année écoulée, qui a vu les milliardaires de la France de gauche voir leurs actifs totaux passer de 11 % à 17 % du PIB français. Pendant ce temps, dans la Grande-Bretagne conservatrice, la part des milliardaires dans la richesse est restée stable.

Alors que la population des milliardaires a explosé en Chine (ce qui a peut-être contribué à la répression de Pékin à l’encontre de ses milliardaires de la technologie), les inégalités aux États-Unis ont en fait légèrement diminué, peut-être en raison des mesures de relance qui ont rempli les comptes bancaires des Américains de la classe ouvrière et de ceux qui ont perdu leur emploi.

Alors que Jeff Bezos fait l’objet de beaucoup de haine en tant que baron voleur des temps modernes, M. Sharma souligne que la richesse de Bezos est en fait inférieure à celle de la fortune Rockefeller à son apogée.

L’échelle de la richesse américaine est également à considérer dans son contexte. En tant qu’homme le plus riche du monde, les 177 milliards de dollars de Jeff Bezos peuvent sembler époustouflants. Mais avec 0,8 % du PIB, elle est loin de la richesse des Rockefeller, qui, à son apogée, représentait 1,6 % du PIB. Il y a cependant de nombreux vrais Rockefeller dans d’autres pays, dont cinq en Suède, deux au Mexique, en France, en Inde et en Indonésie, et un en Espagne, au Canada, en Italie et en Russie. En tête de liste des Rockefeller figurent le roi de la mode Amancio Ortega (Espagne), le titan des télécommunications Carlos Slim (Mexique) et Bernard Arnault (France), qui possèdent chacun une fortune équivalant à plus de 5 % du PIB de leur pays d’origine.

Mais certains milliardaires sont plus riches que Rockefeller, si l’on utilise le rapport entre leur fortune totale et le PIB annuel de leur économie d’origine respective.

Un développement récent notable : Dans le monde émergent, la Russie a longtemps détenu le titre de capitale mondiale des “mauvais” milliardaires. Mais l’année dernière, elle a cédé ce titre au Mexique. La poussée de 2020 a porté la part du Mexique dans la richesse des “mauvais” milliardaires à 75 %, laissant la Russie en deuxième position parmi les grandes nations en développement, avec 60 %, soit trois fois la moyenne des nations émergentes.

Les réactions hostiles à la “classe des milliardaires” augmentent généralement en fonction du rythme d’accumulation de leur richesse. La suite de l’évolution de l’attitude du public à l’égard de la concentration de la richesse dans les fortunes familiales dépendra de l’évolution du boom.

Les Français pistés par leur carte Vitale

Publié par wikistrike.com sur 16 Mai 2021, 10:35am

Catégories : #Science - technologie - web - recherche#Santé - psychologie

 Les Français pistés par leur carte Vitale

Les informations des cartes Vitale sont transmises aux laboratoires, via la société américaine IQVIA, le plus puissant collecteur de données médicales au monde (11 milliards de chiffre d’affaires). A voir dans Cash Investigation, d’Élise Lucet sur France 2, jeudi 20 mai. On vous l’avait bien dit dans Le Média en 4-4-2Le secret médical, c’est fini. 

 
 

Une odeur de corruption

Jean Marc Aubert,  directeur de la DREES (Direction des Recherches, des Etudes de l’Evaluation et des Statistiques), a créé Health Data Hub, une plateforme qui recueille les données de l’assurance maladie provenant des hôpitaux, des médecins en ville et des organismes complémentaires, y compris celles sur les décès, les handicaps. Il a confié cette plateforme à Microsoft Azure. Bill Gates possède donc nos données de santé pour les mettre à disposition des organismes et sociétés de recherche médicale. De plus le régime d’état d’urgence sanitaire a servi de prétexte pour transférer les données relatives aux individus infectés par le Covid-19 à Microsoft sans leur demander leur avis. Une précision : après avoir travaillé de 2013 à 2017 chez IQVIA, Jean-Marc Aubert a dirigé la DREES, le temps de lancer la plateforme Health Data Hub. En 2019, où est-il allé ? chez IQVIA, bien sûr ! Et qui peut garantir que IQVIA n’ira pas puiser chez Microsoft des données qui intéressent les laboratoires ? Personne, en tout cas pas Jean-Marc Aubert.

Microsoft nous connaît par notre nom

Les données recueillies par Microsoft ne seront pas anonymisées mais pseudonymisées. On remplace les nom, prénom, numéro de sécurité sociale… par un identifiant verrouillé par une clé de cryptage. Or, une étude de l’université de Louvain et de l’Impérial Collège de Londres a montré qu’il suffisait d’accéder à trois variables pour ré-identifier 83 % des personnes. Le chiffrage des données n’offre aucune garantie de sécurité, car Microsoft ne se contente pas d’héberger les données, elle en assure l’analyse et le traitement et à donc accès aux clefs de déchiffrement comme l’a révélé l’analyse du Conseil d’État (paragraphe 32, ordonnance du 19 juin 2020).

Nouveau ! les essais cliniques virtuels

N’ayant pas assez de cobayes humains à disposition, les laboratoires comptent utiliser l’Intelligence artificielle et les Big Data de IQVIA pour mener des essais cliniques virtuels. Il s’agit d’études de marché, pas de recherche médicale, il ne s’agit pas de santé, mais de dividendes. Le marché des vaccins est le dernier en date.

Jacqueline pour Le Média en 4-4-2.

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