Les coupables Maryse prouteau
                                             

Vendée. Une cellule est à l’écoute des enfants maltraités déguisé faite pour le harcèlement trafique d enfants en Europe pédophilie placement payent

 

 

En 2018, la Cellule de recueil des informations préoccupantes de Vendée (Crip 85) a entendu 2 400 enfants. Des négligences aux violences physiques, quel dispositif est mis en place pour protéger les mineurs ?

Anne Hardy, médecin référent, et Pascale Nouaille, chef de service à l’Aide socialeà l’enfance.
Anne Hardy, médecin référent, et Pascale Nouaille, chef de service à l’Aide socialeà l’enfance. | OUEST-FRANCE

 

 MARYSE PROUTEAUX LA ROCHE SUR YON

 1 Quai Est-du-Port
85400 Luçon
Tél : 02 51 97 69 69
E-mail : cms.lucon@vendee.fr
Site : http://www.vendee-enfance.fr/

trafique judiciaire

 Cellule de recueil des Informations préoccupantes du conseil départemental : 02 28 85 88 85 (9 h-12 h / 14 h-18 h). Mail : crip85@vendee.fr

 

Il y a ce petit voisin qui est livré à lui-même pendant des journées entières. Il y a ce camarade de classe des enfants qui n’a pas toujours des vêtements à sa taille. Il y a cette nièce triste et repliée sur elle-même… Démuni face à ces constats, que faire ? Signaler « une information préoccupante » auprès de la Cellule de recueil des informations préoccupantes (Crip) est une possibilité.

« 1,5 % des particuliers ont fait cette démarche en 2018, sur les 2 400 mineurs qui ont fait l’objet d’une alerte en Vendée » , souligne Maryse Prouteau, responsable de la cellule. 35 % des alertes ont été données par des professionnels de l’éducation nationale.

« L’affaire de tous »

« C’est difficile parce que c’est l’intimité des personnes, mais c’est l’affaire de tous de protéger les enfants » , indique Pascale Nouaille, chef de service de l’Aide sociale à l’enfance (ASE) dont fait partie la cellule. Le Dr Anne Hardy intervient comme médecin référent : « Le but d’une information préoccupante, c’est de protéger les enfants, et non de sanctionner les éventuelles personnes responsables. Nous ne sommes pas là pour juger mais pour accompagner. »

La médecin référente poursuit : « L’isolement est un grand problème de notre époque. C’est un facteur de risque supplémentaire. » L’expertise des grands-parents ou le soutien de proches peut manquer à des parents en perdition. La cellule n’a pas affaire qu’à des cas de violences aggravées. « Les évaluations ne débouchent pas forcément vers un placement, mais vers différentes propositions d’aide. »

La vie de famille bascule

Ne pas agir, ce serait laisser des parents se perdre « dans des difficultés qui peuvent être seulement passagères. » Il suffit de presque rien pour que la vie d’une famille bascule : un décès, une rupture, une perte d’emploi… Les parents se mettent à crier trop fort. Ça déborde. Ça explose… Pour ne pas perdre pied, la Crip peut accompagner les parents en difficulté avec la mise en place d’une aide à domicile, d’un travailleur familial, d’un éducateur pour du soutien scolaire… « Des conditions précaires de vie peuvent précipiter les choses mais cela peut arriver dans tous les milieux sociaux. » Il y a malheureusement aussi les cas qui nécessitent un signalement au procureur « pour qu’il y ait enquête pénale ou la mise en place d’une protection en urgence. »

Le Dr Anne Hardy explique : « Les signes de maltraitance ne se limitent pas à des signes physiques. La survenue d’un changement de comportement chez un enfant doit faire s’interroger sur ce que l’enfant vit. » Entre l’alerte et la mise en place d’un accompagnement, il s’écoule trois mois. La cellule est également ouverte au public pour échanger en cas de doute sur une situation. Il existe aussi le 119, le numéro national, gratuit et confidentiel d’Allô enfance en danger.

Cellule de recueil des Informations préoccupantes du conseil départemental : 02 28 85 88 85 (9 h-12 h / 14 h-18 h). Mail : crip85@vendee.fr




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