Les " clés libératrices " en ligne font l'objet de constantes mises à jour et nouveaux enrichissements.
Leur formulation n'engage que leur auteur, qui puise tant dans ses
recherches et sources d'information que dans son imaginaire leurs
révélation et libre mise à disposition suivant la forme et la
rédaction retenues.
Il n'y a de ce fait rien à prendre pour argent comptant, seulement à laisser faire en soi le processus d'ouverture de conscience par le discernement, soit le juste équilibre entre cœur et raison. Celui-ci conduira à les invalider, à les valider, à les compléter par d'autres ajouts et compléments. Il est ainsi conseillé de se référer à des relais ou officines de la doxa scientifique officielle tel Psiram.com, le Wikipédia des croyances irrationnelles, dont l'objectif est de discréditer tout ce qui ne correspond pas à sa ligne de pensée académique. Sans prendre parti pour une croyance contre l'autre, il s'agit de prendre de la hauteur et de se forger sa propre opinion, par son propre travail de recherche, libre et indépendant.
C'est ainsi que procède le chercheur de vérité.
Il n'y a de ce fait rien à prendre pour argent comptant, seulement à laisser faire en soi le processus d'ouverture de conscience par le discernement, soit le juste équilibre entre cœur et raison. Celui-ci conduira à les invalider, à les valider, à les compléter par d'autres ajouts et compléments. Il est ainsi conseillé de se référer à des relais ou officines de la doxa scientifique officielle tel Psiram.com, le Wikipédia des croyances irrationnelles, dont l'objectif est de discréditer tout ce qui ne correspond pas à sa ligne de pensée académique. Sans prendre parti pour une croyance contre l'autre, il s'agit de prendre de la hauteur et de se forger sa propre opinion, par son propre travail de recherche, libre et indépendant.
C'est ainsi que procède le chercheur de vérité.
Le sens caché du Tarot initiatique

L'être humain vient de l'apparent néant, d'une nuit qui lui a fait perdre le souvenir de Qui Il Est.
Déjà à ce stade l'humanité se sépare en deux. Il y a ceux pour lesquels l'émergence de la vie biologique repose sur un total hasard de circonstances, et dont la durée obéit aux mêmes paramètres. En dehors de ces deux balises, point de salut. Ils s'épargneront alors la poursuite de la lecture, sauf à s'amuser des dérives mystiques de l'esprit. Et il y a ceux pour lesquels la raison d'être de la vie en cours consiste en la recherche de la connaissance, de la compréhension du pourquoi de cette nuit. Dans les deux cas, l'approche rationnelle est absolument incapable de tenter l'exploration. Pourquoi ? Parce qu'elle ne peut prendre appui sur un point de départ constatant un fait tangible matériellement irréfutable.
Aussi le choix consiste pour chacun soit à rester dans les bornes d'une vie pratique au sein d'un monde tangible, en s'appuyant sur le raisonnement rationalisant et privilégiant la quête de la puissance et de l'abondance ou du repos, soit à sortir de ce monde en en dépassant les cinq sens qui le limitent, et entreprendre le chemin inquiétant et privateur de repos qu'est la Voie initiatique, au sens individuel s'entend.
Le premier choix est encore celui d'une majorité, celle de " moutons " bêlant et broutant dans le pâturage défini par la Matrice falsifiée *, également appelée la Matrice cyber, l'herbe aux pesticides qui s'y trouve, tout particulièrement au sein du monde occidental. Tout ce qui vient à l'esprit autrement que par les cinq sens est une inutilité, une rêverie, une perte de temps. Ils broutent, bêlent, et résignés se font tondre la laine en attendant le baisser de rideau *².
Le second choix est raconté depuis l'aube des temps par toutes les traditions. Il n'est pourtant entrepris que par une minorité. Il s'appelle le " Voyage du Héros ", la " Voie héroïque ", le " Jeu de la Vie " *³.
* Cf. Compréhension structurelle de la Matrice asservissante.
*² Cf. Prophétie du changement.
*³ Cf. Le Jeu de la Vie.
Déjà à ce stade l'humanité se sépare en deux. Il y a ceux pour lesquels l'émergence de la vie biologique repose sur un total hasard de circonstances, et dont la durée obéit aux mêmes paramètres. En dehors de ces deux balises, point de salut. Ils s'épargneront alors la poursuite de la lecture, sauf à s'amuser des dérives mystiques de l'esprit. Et il y a ceux pour lesquels la raison d'être de la vie en cours consiste en la recherche de la connaissance, de la compréhension du pourquoi de cette nuit. Dans les deux cas, l'approche rationnelle est absolument incapable de tenter l'exploration. Pourquoi ? Parce qu'elle ne peut prendre appui sur un point de départ constatant un fait tangible matériellement irréfutable.
Aussi le choix consiste pour chacun soit à rester dans les bornes d'une vie pratique au sein d'un monde tangible, en s'appuyant sur le raisonnement rationalisant et privilégiant la quête de la puissance et de l'abondance ou du repos, soit à sortir de ce monde en en dépassant les cinq sens qui le limitent, et entreprendre le chemin inquiétant et privateur de repos qu'est la Voie initiatique, au sens individuel s'entend.
Le premier choix est encore celui d'une majorité, celle de " moutons " bêlant et broutant dans le pâturage défini par la Matrice falsifiée *, également appelée la Matrice cyber, l'herbe aux pesticides qui s'y trouve, tout particulièrement au sein du monde occidental. Tout ce qui vient à l'esprit autrement que par les cinq sens est une inutilité, une rêverie, une perte de temps. Ils broutent, bêlent, et résignés se font tondre la laine en attendant le baisser de rideau *².
Le second choix est raconté depuis l'aube des temps par toutes les traditions. Il n'est pourtant entrepris que par une minorité. Il s'appelle le " Voyage du Héros ", la " Voie héroïque ", le " Jeu de la Vie " *³.
* Cf. Compréhension structurelle de la Matrice asservissante.
*² Cf. Prophétie du changement.
*³ Cf. Le Jeu de la Vie.
Le mode d'emploi du Jeu de la Vie n'est jamais remis à l'être humain
lors de son arrivée sur Terre, occulté par le " voile de l'oubli ''
découlant de la manipulation génétique effectuée par des
forces prédatrices établies sur un autre plan de réalité
dimensionnelle lors de sa constitution *. Celui-ci va de ce fait être
dépendant de ce qui va lui être transmis sur le plan éducatif par sa
famille, les instances institutionnelles éducatives et autres, les
médias et ses relations sociales comme professionnelles. Elles sont
constitutives d'artifices, d'illusions et de manipulations,
afin qu'il demeure esclave de la Matrice involutive et de la
cyclicité entropique des temps *².
* Cf. Vérité civilisationnelle & La nouvelle religion universelle.
*² Cf. Fabrication de l'illusion et voie de sortie, Prédation manipulatoire, Symbolisme et artifices de la Matrice & Compréhension de la conspiration prédatrice.
* Cf. Vérité civilisationnelle & La nouvelle religion universelle.
*² Cf. Fabrication de l'illusion et voie de sortie, Prédation manipulatoire, Symbolisme et artifices de la Matrice & Compréhension de la conspiration prédatrice.
Lorsque par l'appel de son Âme et de son Soi supérieur l'être humain
éveille sa conscience et tente de comprendre le pourquoi et le comment
de sa relation à l'Univers, il se met en quête de
connaissance *. La plupart du temps, fourvoyé par les gardiens de la
Matrice, il va la rechercher dans les religions institutionnelles, les
sociétés secrètes, ou les pratiques spirituelles du "
New Age", soit autant d'impasses qui le maintiennent asservi au
système *². Il peut aussi tenter de la trouver dans l'ésotérisme des
mythes comme des symboles. A cet effet, le Tarot, appelé le "
Grand Livre de la Vie ", peut lui fournir de précieuses clés, pour
peu qu'il en évite les pièges. Car TOUT dans la Matrice cyber est
inversé, brouillé, dissimulé. Y compris dans les outils dits
"sacrés "...
* Cf. Le cheminement de l’Âme.
*² Cf. Prédation spirituelle et voie de sortie.
* Cf. Le cheminement de l’Âme.
*² Cf. Prédation spirituelle et voie de sortie.
Le mystère du Tarot
En dépit du rationalisme ambiant,
l'art à caractère symbolique du Tarot fascine, d'autant que son origine
demeure mystérieuse. Selon les auteurs, il est tour à tour
d’origine égyptienne, chaldéenne, hébraïque, arabe, hindoue,
grecque, chinoise, gitane, maya … voire extraterrestre ou angélique. Si
différents occultistes ou historiens prétendirent avoir
retrouvé l’essence du Tarot originel, son écriture et son sens
premier, personne ne sait vraiment qui est en est l’auteur ou les
auteurs. Il en est de même pour son origine étymologique :
Égyptien (Tar : chemin et Ros ou Rob : Royal), Indo-Tartare (Tan-Tara : Zodiaque), Hébreux (Tora : Loi), Latin (Rota : la roue et/ou
orat : il parle), Sanskrit (Tat : le tout et/ou tar-o : étoile fixe), ou encore Chinois (Tao).
Les premiers jeux de cartes à jouer (y compris pour de l'argent)
seraient apparus au court du V° siècle en Chine. De là, ils
suivirent la Route de la Soie jusqu’au Moyen-Orient, où ils prirent le
nom de jeu de " Naïb " (vizir) *. Enfin, ils parvinrent en
Europe, via l’Espagne mauresque *². Quant à sa tradition
divinatoire, elle existe depuis l’Antiquité, et sans doute même avant.
Les textes de Cicéron et Plutarque au Ier siècle attestent en effet
de l’existence d’une sorte de divination par le tirage de " sorts "
(des lamelles d’écorces gravées de symboles variés) ou encore de
tablettes de bois ou d’argile tirées au hasard aux abord des
Temples (notamment celui de Fortuna chez les Pénestes en Thessalie).
Sa paternité à dimension spirituelle et initiatique, compte-tenu de sa richesse symbolique en provenance de multiples sources possibles, a été comme il se doit revendiquée par tous les courants possibles et imaginables, groupes ethniques ou religieux, sans oublier les sociétés secrètes (Francs-Maçons, Rose-Croix,...), les Soufis et les Gitans, les Humanistes de la Renaissance, ainsi que par le mouvement bigarré " Amour et Lumière " du New Age, celui-ci l'ayant largement récupéré (et perverti) à partir de sa montée en puissance dans les années sixties et seventies par ses innombrables praticiens revendiquant leur connexion à l'univers (médiums, voyants, numérologues, thérapeutes énergéticiens, magnétiseurs, psychogénéalogistes, chamanes, mages angéliques ...). On peut également voir des influences chrétiennes (Évangiles, Apocalypse de Saint-Jean dans ses lames à figures religieuses ou dans la représentation de vertus ordinales - La Justice - ou cardinales - La Tempérance -). D'autres y retrouvent des enseignements tantrique, celtique, du calendrier Aztèque, ou encore alchimique, kabbaliste ou astrologique, cathare, des Templiers, des troubadours ...
Anonyme comme il sied à tout Art Sacré, l’un des occultistes les plus célèbres, Eliphas Levi, l’a défini en ces termes : " C’est un ouvrage monumental et singulier, simple et fort comme les pyramides, durable par conséquent comme elles, livre qui résume toutes les sciences et dont les combinaisons infinies peuvent résoudre tous les problèmes ; livre qui parle en faisant penser ; inspirateur et régulateur de toutes les conceptions possibles : les chef d’œuvre peut-être de l’esprit humain et à coup sûr une des plus belles choses que nous ait laissé l’Antiquité ; clavicule universelle, véritable machine philosophique qui empêche l’esprit de s’égarer, tout en lui laissant son initiative et sa liberté ; ce sont les mathématiques appliquées à l’absolu, c’est l’alliance du positif à l’idéal, c’est une loterie de pensées toutes rigoureusement juste comme les nombres, c’est enfin peut-être ce que le génie humain a jamais conçu tout à la fois de plus simple et de plus grand. " (Dogme et Rituels de Haute Magie, 1854).
* Il est à noter que les " naïbs " (ou nahib, naibis) étaient basés sur des figures - enseignes et couleurs - relatives aux quatre éléments (Feu Eau Air Terre) représentés par les symboles respectifs Bâton Coupe Épée Denier (les lames mineures du tarot). Aucune autre figure (personnages, astres), soit les lames " majeures ", n'étaient ainsi présentes, ce qui indique une introduction postérieure. A quelle fin ?
*² On retrouve les premières références historiques de ces jeux, encore de pur divertissement, vers la fin du XIV° siècle, lorsque paraissent des décrets d’interdiction à Paris, Florence ou encore Lille, les jeux de hasard subissant à cette époque les foudres de l’Église. Le jeu le plus ancien conservé à ce jour possède – ou ne possède plus que – 17 cartes. Il est appelé de " Charles VI ", mais il est plus connu sous le nom de "Gringonneur" d’après le patronyme du peintre auprès duquel le Roi l’aurait commandé en 1392, comme l’atteste un état de paiement reçu par l’artiste. Mais il est presque acquis que Gringonneur s’est fortement inspiré de jeux existants déjà en Italie du Nord (à Venise ou Ferrare) à la même époque. En France, la plus ancienne référence au Tarot se retrouve en 1534 chez Rabelais, dans son Gargantua, sous la forme du jeu de " tarau " pratiqué par le jeune géant.
Sa paternité à dimension spirituelle et initiatique, compte-tenu de sa richesse symbolique en provenance de multiples sources possibles, a été comme il se doit revendiquée par tous les courants possibles et imaginables, groupes ethniques ou religieux, sans oublier les sociétés secrètes (Francs-Maçons, Rose-Croix,...), les Soufis et les Gitans, les Humanistes de la Renaissance, ainsi que par le mouvement bigarré " Amour et Lumière " du New Age, celui-ci l'ayant largement récupéré (et perverti) à partir de sa montée en puissance dans les années sixties et seventies par ses innombrables praticiens revendiquant leur connexion à l'univers (médiums, voyants, numérologues, thérapeutes énergéticiens, magnétiseurs, psychogénéalogistes, chamanes, mages angéliques ...). On peut également voir des influences chrétiennes (Évangiles, Apocalypse de Saint-Jean dans ses lames à figures religieuses ou dans la représentation de vertus ordinales - La Justice - ou cardinales - La Tempérance -). D'autres y retrouvent des enseignements tantrique, celtique, du calendrier Aztèque, ou encore alchimique, kabbaliste ou astrologique, cathare, des Templiers, des troubadours ...
Anonyme comme il sied à tout Art Sacré, l’un des occultistes les plus célèbres, Eliphas Levi, l’a défini en ces termes : " C’est un ouvrage monumental et singulier, simple et fort comme les pyramides, durable par conséquent comme elles, livre qui résume toutes les sciences et dont les combinaisons infinies peuvent résoudre tous les problèmes ; livre qui parle en faisant penser ; inspirateur et régulateur de toutes les conceptions possibles : les chef d’œuvre peut-être de l’esprit humain et à coup sûr une des plus belles choses que nous ait laissé l’Antiquité ; clavicule universelle, véritable machine philosophique qui empêche l’esprit de s’égarer, tout en lui laissant son initiative et sa liberté ; ce sont les mathématiques appliquées à l’absolu, c’est l’alliance du positif à l’idéal, c’est une loterie de pensées toutes rigoureusement juste comme les nombres, c’est enfin peut-être ce que le génie humain a jamais conçu tout à la fois de plus simple et de plus grand. " (Dogme et Rituels de Haute Magie, 1854).
* Il est à noter que les " naïbs " (ou nahib, naibis) étaient basés sur des figures - enseignes et couleurs - relatives aux quatre éléments (Feu Eau Air Terre) représentés par les symboles respectifs Bâton Coupe Épée Denier (les lames mineures du tarot). Aucune autre figure (personnages, astres), soit les lames " majeures ", n'étaient ainsi présentes, ce qui indique une introduction postérieure. A quelle fin ?
*² On retrouve les premières références historiques de ces jeux, encore de pur divertissement, vers la fin du XIV° siècle, lorsque paraissent des décrets d’interdiction à Paris, Florence ou encore Lille, les jeux de hasard subissant à cette époque les foudres de l’Église. Le jeu le plus ancien conservé à ce jour possède – ou ne possède plus que – 17 cartes. Il est appelé de " Charles VI ", mais il est plus connu sous le nom de "Gringonneur" d’après le patronyme du peintre auprès duquel le Roi l’aurait commandé en 1392, comme l’atteste un état de paiement reçu par l’artiste. Mais il est presque acquis que Gringonneur s’est fortement inspiré de jeux existants déjà en Italie du Nord (à Venise ou Ferrare) à la même époque. En France, la plus ancienne référence au Tarot se retrouve en 1534 chez Rabelais, dans son Gargantua, sous la forme du jeu de " tarau " pratiqué par le jeune géant.

Au sens classique, le Tarot compte 78
cartes au total (81 pour des Tarots égyptiens), appelées " lames " ou "
arcanes ", qui se divisent en 22 lames dites "
majeures " et 56 lames dites " mineures ". Ces dernières (4 séries
de 14 lames) ont pour couleurs les Deniers, les Bâtons, les Épées et les
Coupes, en relation avec les quatre éléments. Les lames
ou arcanes majeures ont pour chacune une iconographie spécifique,
qui représentent aussi bien des personnages, que des vertus ou encore
des astres. Elles sont la " valeur ajoutée du Tarot ", ce
qui le distingue d’un banal jeu de cartes. Ce sont elles qui
exercent la plus grande fascination sur les auteurs, des occultistes aux
philosophes, en passant par les psychiatres. Leur
dénomination à une exception (Arcane XIII dit sans nom) porte sur
des figures
religieuses chrétiennes comme figures païennes,
des personnages politiques séculiers et des figures mystiques, ainsi
que sur des astres. C'est pourquoi le Tarot a une vocation universelle,
le caractère chrétien étant à entendre comme la figure
du Christos, le cœur pur de l'essence de l'Univers, l'Amour.
Symbolisme des quatre éléments dans le Tarot

Le Bâton est le Feu de l'action
(énergie sexuelle).

La Coupe est l'Eau, la vie psychique (énergie émotionnelle)

L’Épée est l'Air, l'esprit qui pénètre la matière (énergie intellectuelle).

Le Denier est la Terre, la création matérielle (énergie physique) .
Nombreuses sont les interprétations données tant à ses figures qu'à
ses combinaisons, qui puisent dans tout le référentiel des origines
occidentales comme orientales civilisationnelles *. Au même
titre que la Kabbale juive et ses 22 lettres hébraïques (ce qui ne
peut être une coïncidence ...), il se prête à des versions qui
impressionnent par leur puissance symbolique évocatrice des clés
universelles cachées en soi, dans ses tréfonds intimes, et qui se
retrouvent dans la tradition alchimique, l’iconographie des bâtisseurs de cathédrales, la vision
égyptienne, les chiffres arabes, les symboles taoïstes ...
Nonobstant toutes les hypothèses concernant les origines sacrées du Tarot, intéressantes sur un plan intellectuel, force est de constater que la Tarot n’a pas encore, loin s’en faut, livré tous ses secrets. Si chacune de ses lames représente des strates successives de symboles se référant aux traditions spirituelles et mystiques de tous temps - des Chrétiens aux Celtes, des Juifs aux Égyptiens -, il convient de ne pas perdre de vue une des règles du jeu en vigueur dans la Matrice asservissante : l'illusion, la manipulation. Ce monde est celui de la fausse lumière, dite luciférienne, soit celle du démon (le monde à l'envers ...). Tous les symboles comme tous les livres sacrés sont ainsi détournés de la vraie Lumière, celle de la Connaissance, pour maintenir les êtres humains illusionnés prisonniers des règles du jeu involutif de la Matrice de 3ème dimension.
Sans avoir à l'esprit cette règle élémentaire du fonctionnement dévoyé de la Matrice de réalité terrestre, toute interprétation symbolique du Tarot à vocation initiatique, aussi brillante soit-elle, conduit à l'échec. C'est pourquoi l'enseignement dispensé par ses auteurs référencés, pour légitimes soient-ils, est désormais à reconsidérer en cette " fin des temps ". Quant à tous les pseudo-éveillés l'utilisant moyennant finances, sous forme de consultations ou de stages d'initiation, ils sont à éviter, non pas que ce qu'ils disent ne soit pas " juste ", mais est tout simplement dénaturé par la Matrice perverse, en aucune façon au service de sa libération intérieure comme extérieure. Bien au contraire, ils continuent à instiller comme agents-relais de la Matrice les clés contraires !
Si la conscience humaine s'inscrivait jusqu'à présent dans une étape d'évolution intermédiaire dite psychologique, qui a démarré à l'issue des révolutions dites des Lumières du XVII° siècle, elle entre désormais par ce cycle dit de la " fin des temps*²" dans une nouvelle étape, celle de l'Intelligence *³. C'est à son aune qu'il convient de recevoir les clés symboliques d'enseignement des archétypes du Tarot, et d'en comprendre le sens qui préside à la véritable évolution. Car depuis le temps où le Tarot était censé donner aux êtres humains les clés de la Connaissance, force est de reconnaître en regardant le fonctionnement du monde qu'ils ne les ont pas comprises ni assimilées. Et il y a bien une raison à ce constat chirurgical ...
* Ainsi celle d'Oswald Wirth (1860-1943), qui en 1889 publie le " Tarot des Imagiers du Moyen-Âge ", ou de Arthur E Waite en 1910 le " Rider Waite " -, membre éminent de la Golden Dawn (Ordre Hermétique de l’Aube Dorée), société secrète britannique qui marqua l’histoire de l’ésotérisme occidental, sans oublier à l'ère moderne celle d’Alexandre Jodorowsky, version restaurée du " Tarot de Marseille " (dont l'origine remonterait au XVI° siècle en provenance soi-disant d'Italie du Nord mais qui n'a pas été créé à Marseille) aidé dans sa tâche par son épouse Marianne Costa et en collaboration avec le Maître Cartier Philippe Camoin, descendant d’une grande maison d’imprimeurs marseillais. Celui-ci est aujourd’hui un des plus gros tirages de jeux divinatoires et l’une des versions du Tarot de Marseille les plus connue et reconnue.
*² Cf. Fin de cycle (1) Fin du temps ou fin des temps ?
*³ Cf. De l'intelligence.
Nonobstant toutes les hypothèses concernant les origines sacrées du Tarot, intéressantes sur un plan intellectuel, force est de constater que la Tarot n’a pas encore, loin s’en faut, livré tous ses secrets. Si chacune de ses lames représente des strates successives de symboles se référant aux traditions spirituelles et mystiques de tous temps - des Chrétiens aux Celtes, des Juifs aux Égyptiens -, il convient de ne pas perdre de vue une des règles du jeu en vigueur dans la Matrice asservissante : l'illusion, la manipulation. Ce monde est celui de la fausse lumière, dite luciférienne, soit celle du démon (le monde à l'envers ...). Tous les symboles comme tous les livres sacrés sont ainsi détournés de la vraie Lumière, celle de la Connaissance, pour maintenir les êtres humains illusionnés prisonniers des règles du jeu involutif de la Matrice de 3ème dimension.
Sans avoir à l'esprit cette règle élémentaire du fonctionnement dévoyé de la Matrice de réalité terrestre, toute interprétation symbolique du Tarot à vocation initiatique, aussi brillante soit-elle, conduit à l'échec. C'est pourquoi l'enseignement dispensé par ses auteurs référencés, pour légitimes soient-ils, est désormais à reconsidérer en cette " fin des temps ". Quant à tous les pseudo-éveillés l'utilisant moyennant finances, sous forme de consultations ou de stages d'initiation, ils sont à éviter, non pas que ce qu'ils disent ne soit pas " juste ", mais est tout simplement dénaturé par la Matrice perverse, en aucune façon au service de sa libération intérieure comme extérieure. Bien au contraire, ils continuent à instiller comme agents-relais de la Matrice les clés contraires !
Si la conscience humaine s'inscrivait jusqu'à présent dans une étape d'évolution intermédiaire dite psychologique, qui a démarré à l'issue des révolutions dites des Lumières du XVII° siècle, elle entre désormais par ce cycle dit de la " fin des temps*²" dans une nouvelle étape, celle de l'Intelligence *³. C'est à son aune qu'il convient de recevoir les clés symboliques d'enseignement des archétypes du Tarot, et d'en comprendre le sens qui préside à la véritable évolution. Car depuis le temps où le Tarot était censé donner aux êtres humains les clés de la Connaissance, force est de reconnaître en regardant le fonctionnement du monde qu'ils ne les ont pas comprises ni assimilées. Et il y a bien une raison à ce constat chirurgical ...
* Ainsi celle d'Oswald Wirth (1860-1943), qui en 1889 publie le " Tarot des Imagiers du Moyen-Âge ", ou de Arthur E Waite en 1910 le " Rider Waite " -, membre éminent de la Golden Dawn (Ordre Hermétique de l’Aube Dorée), société secrète britannique qui marqua l’histoire de l’ésotérisme occidental, sans oublier à l'ère moderne celle d’Alexandre Jodorowsky, version restaurée du " Tarot de Marseille " (dont l'origine remonterait au XVI° siècle en provenance soi-disant d'Italie du Nord mais qui n'a pas été créé à Marseille) aidé dans sa tâche par son épouse Marianne Costa et en collaboration avec le Maître Cartier Philippe Camoin, descendant d’une grande maison d’imprimeurs marseillais. Celui-ci est aujourd’hui un des plus gros tirages de jeux divinatoires et l’une des versions du Tarot de Marseille les plus connue et reconnue.
*² Cf. Fin de cycle (1) Fin du temps ou fin des temps ?
*³ Cf. De l'intelligence.
Les clés d'interprétation
La compréhension du sens caché du Tarot réside dans le mode
opératoire de la Matrice dévoyée propre à notre réalité terrestre vs la
Matrice originelle. C'est celui de l'effet miroir, soit le
reflet déformé qui nous revient lorsque nous ne sommes pas
suffisamment transparent à nous-même. Par les fausses croyances et
conditionnements instillés en l'être humain par les différents relais
éducatifs (famille, école, ...) tout comme par la manipulation des
symboles *, nous regardons le monde (la réalité apparente) tel qu'il
n'est pas dans sa version supérieure la plus établie. C'est
le monde du paraître, non de l'être. De cette manière illusionné,
nous sommes piégé par le faux enseignement de la Matrice prédatrice, y
compris dans ses artifices à caractère initiatique comme
le Tarot, sauf à acquérir la clé de lecture appropriée une fois le
mode de fonctionnement assimilé ...
* Cf. Symboles et artifices de la Matrice & Le jeu de (fausses) pistes de la Matrice.
* Cf. Symboles et artifices de la Matrice & Le jeu de (fausses) pistes de la Matrice.
Endroit vs Envers, l'inversion de sens à comprendre
Deux lames clés permettent d'appréhender la double lecture du Livre
de la Vie symbolique qu'est le Tarot : l'arcane XXI appelé Le Monde,
l'arcane XII appelé Le Pendu. Ils correspondent aux deux
polarités apparemment antagoniques mais complémentaires explicatives
du fonctionnement du Vivant, conformément à la Loi d'équilibre * : le
vrai et le faux. Comme dans la Matrice de l'illusion ce
qui apparaît vrai est en réalité faux - la lumière " luciférienne "
-, en tout cas fortement diminué de la Connaissance vraie, il est
nécessaire de regarder le miroir de l'apparent réel à
l'envers pour ne pas être leurré par la " magie " de l'image, son
anagramme *², mise en œuvre par ses maîtres babyloniens.
* Cf. La dualité décodée.
*² Cf. Le cinéma de la Matrice (1).
* Cf. La dualité décodée.
*² Cf. Le cinéma de la Matrice (1).

Regarder différemment le Monde

L'enseignement de sagesse alchimique *
dit qu'on ne doit pas chercher l’endroit mais l’envers du Monde
apparent, celui des formes, autrement dit celles du " démon
", son double inversé. Comme dans le tarot symbolique Le
Monde présenté comme réel par les acteurs de la Matrice *² est
symbolisé par l'arcane XXI (21), il
nous appartient dans l'éveil de conscience de le regarder par son
double inversé, le XII (12), Le Pendu. Ce qui est envers est la
connaissance des choses cachées, volontairement dissimulées à
notre conscient. Seul l'accès aux mémoires de l'inconscient permet
de retrouver les clés du Jeu de la Vie, tout étant fait pour nous en
dissuader comme nous en empêcher, tout particulièrement par
les pollutions psycho-émotionnelles distillées *³.
Ainsi 21 à l’envers donne 12, à l'image de la position des jambes de la danseuse du Monde donnant Le Pendu à l’envers. Le Pendu, c’est le Monde illusoire à l’envers, soit le Monde à l'endroit. C'est pourquoi en comprenant et respectant cette règle, Le Pendu nous révèle ce qui est dissimulé et caché. Autrement dit cette attitude de suspension à l'envers nous permet de décoder le jeu pervers et asservissant de la Matrice falsifiée, nourricier du système prédateur, tout en veillant à nous protéger, notre talon d'Achille (là où la corde du Pendu l'enserre) pouvant se révéler fatal ...
* Cf. Le chemin alchimique.
*² Cf. Les acteurs de la Matrice falsifiée.
*³ Cf. Prédation manipulatoire.
Ainsi 21 à l’envers donne 12, à l'image de la position des jambes de la danseuse du Monde donnant Le Pendu à l’envers. Le Pendu, c’est le Monde illusoire à l’envers, soit le Monde à l'endroit. C'est pourquoi en comprenant et respectant cette règle, Le Pendu nous révèle ce qui est dissimulé et caché. Autrement dit cette attitude de suspension à l'envers nous permet de décoder le jeu pervers et asservissant de la Matrice falsifiée, nourricier du système prédateur, tout en veillant à nous protéger, notre talon d'Achille (là où la corde du Pendu l'enserre) pouvant se révéler fatal ...
* Cf. Le chemin alchimique.
*² Cf. Les acteurs de la Matrice falsifiée.
*³ Cf. Prédation manipulatoire.
En ces temps de révélation il est temps pour l'être humain en cours
d'éveil de quitter les rives de l'enseignement académique traditionnel
dispensé par ses enseignants - pour la plupart leurrés
en plus ou moins toute bonne foi - et générateur de leur " business "
... Si ceux-ci lui permettent de répondre à sa quête d'élévation
spirituelle, ils le maintiennent par leur enseignement
idéalisé - la quête du nirvana, de l'accomplissement - dans les
illusions de cette réalité inéluctablement entropique, et de ce fait
involutive ... C'est pourquoi chacune des vingt-deux lames
majeures du Tarot initiatique, constitutives des étapes initiatiques
du Jeu de la Vie, est à remettre en perspective, et de ce fait à
l'endroit !
Apparent vs Caché, la cyclicité éclairante

Le Jeu de la Vie terrestre pour l'être humain - représenté dans le
jeu du Tarot par l'arcane Le Mat * (pas de numéro) - consiste à réaliser
son parcours, soit aller à la rencontre du Monde
(arcane XXI) en équilibre par son discernement entre deux réalités
opposées : celle du monde extérieur, source d'illusions et d'involution
car manipulée dans ses fondements et fondamentaux, et
celle du monde intérieur, source de vérité et d'évolution s'il
parvient à s'ouvrir par l'appel de son âme à sa supraconscience *², soit
la libération de l'Esprit par l'âme (ré)unifiée
*³.
La première est représentée par les dix premiers arcanes du Tarot (du Bateleur à La Roue de Fortune). Ils traduisent les manifestations du jeu de la Vie dans la Matrice. La seconde est représentée par les dix suivants (de La Force au Jugement). Ils traduisent les causes de ces manifestations. En les superposant, il peut ainsi découvrir par leur correspondance le faux enseignement source d'illusions dans son parcours tant matériel que spirituel, et les clés de sa libération intérieure suivant sa compréhension des causes de ces manifestations et le changement de conscience opéré ...
* La racine ma est un terme sanskrit important relatif à la matière, qu’on retrouve dans plusieurs termes ésotériques importants comme " Maya ". Cette étymologie est une voie de descente à l’intérieur de la " matière ", ou de contemplation de la " matière ", à travers laquelle on accumule la matière noire du karma.
*² Cf. Le cheminement de l’Âme.
*³ Cf. Qu'est-ce que l'Homme ?
La première est représentée par les dix premiers arcanes du Tarot (du Bateleur à La Roue de Fortune). Ils traduisent les manifestations du jeu de la Vie dans la Matrice. La seconde est représentée par les dix suivants (de La Force au Jugement). Ils traduisent les causes de ces manifestations. En les superposant, il peut ainsi découvrir par leur correspondance le faux enseignement source d'illusions dans son parcours tant matériel que spirituel, et les clés de sa libération intérieure suivant sa compréhension des causes de ces manifestations et le changement de conscience opéré ...
* La racine ma est un terme sanskrit important relatif à la matière, qu’on retrouve dans plusieurs termes ésotériques importants comme " Maya ". Cette étymologie est une voie de descente à l’intérieur de la " matière ", ou de contemplation de la " matière ", à travers laquelle on accumule la matière noire du karma.
*² Cf. Le cheminement de l’Âme.
*³ Cf. Qu'est-ce que l'Homme ?


Les manifestations du parcours initiatique
Les causes des manifestations
Tant que la ronde karmique des cycles de la conscience sous contrôle
et domination de la Matrice prédatrice n'est pas transcendée, l'être
humain en demeure l'esclave, piégé par cette linéarité
passé/présent/futur qui le maintient, par les mémoires de ses
expériences en mode bourreau/victime/sauveur accumulées dans son
inconscient (siège de l’Âme), dans les peurs et la culpabilité. Il
tourne en rond, même dans sa quête de prétendue élévation
spirituelle, sa réelle capacité créatrice lui étant volée pour servir
uniquement les intérêts du système prédateur !
Pour s'en sortir, il n'a pas d'autre choix que d'opérer, par son éveil à la réalité de Ce Qui Est et de Ce Qu'Il Est, sa transformation (transmutation) intérieure pour, enfin, ascensionner *. C'est-à-dire changer de dimension de réalité par son changement de conscience *², autrement dit de sortir des boucles de la cyclicité des temps propre au monde de l'astral, non au monde du Divin ...
* Cf. Comprendre et apprivoiser la prédation, Survivre à la Matrice asservissante, Libération émotionnelle & Le chemin de l'Ascension.
*² Cf. Processus de transformation de conscience (1).
Pour s'en sortir, il n'a pas d'autre choix que d'opérer, par son éveil à la réalité de Ce Qui Est et de Ce Qu'Il Est, sa transformation (transmutation) intérieure pour, enfin, ascensionner *. C'est-à-dire changer de dimension de réalité par son changement de conscience *², autrement dit de sortir des boucles de la cyclicité des temps propre au monde de l'astral, non au monde du Divin ...
* Cf. Comprendre et apprivoiser la prédation, Survivre à la Matrice asservissante, Libération émotionnelle & Le chemin de l'Ascension.
*² Cf. Processus de transformation de conscience (1).
Le sens du chemin
Le premier sens de l'arcane constitutif de chaque étape du parcours
initiatique de l'être humain - l'éveil de conscience -résume de manière
très synthétique l'enseignement conventionnel dispensé,
soit la " belle histoire ". Le second établit la signification
"réelle " de cette lame dans la Matrice falsifiée, constitutive du piège
tendu à l'être humain en quête d'éveil s'il ne fait pas
preuve de discernement. Elle constitue la " vraie " histoire.
De par les lois physiques qui prévalent au sein de l'univers, c'est l'énergie mise par l'impétrant dans la forme * (en l'occurrence le symbole de la lame) qui la polarise pour son évolution ou involution. Nous pouvons ainsi comprendre d'autant mieux le rôle des mémoires, qui par leur résonance épigénétique, libèrent ou non la puissance de notre ADN constitutif de notre véritable pouvoir ... Cependant, l'impétrant au chemin d'ascension et de libération doit savoir que les écueils sont nombreux pour le retenir esclave de la Matrice, ne cessant d'augmenter en intensité. Ils sont traduits dans les mythes par les douze travaux d'Hercule/Héraclès. C'est pourquoi ceux-ci parlent de " Voyage du Héros " ... *²
* Cf. Fonctionnement de l'architecture du Vivant.
*² Cf. Le Jeu de la Vie.
De par les lois physiques qui prévalent au sein de l'univers, c'est l'énergie mise par l'impétrant dans la forme * (en l'occurrence le symbole de la lame) qui la polarise pour son évolution ou involution. Nous pouvons ainsi comprendre d'autant mieux le rôle des mémoires, qui par leur résonance épigénétique, libèrent ou non la puissance de notre ADN constitutif de notre véritable pouvoir ... Cependant, l'impétrant au chemin d'ascension et de libération doit savoir que les écueils sont nombreux pour le retenir esclave de la Matrice, ne cessant d'augmenter en intensité. Ils sont traduits dans les mythes par les douze travaux d'Hercule/Héraclès. C'est pourquoi ceux-ci parlent de " Voyage du Héros " ... *²
* Cf. Fonctionnement de l'architecture du Vivant.
*² Cf. Le Jeu de la Vie.
Étape 1 : Le Bateleur

Au départ du chemin, le voyageur sait qu'il va se heurter à
l'impénétrable mystère de la vie. Aux yeux des gens dits sensés, c'est
une ineptie, puisque jamais personne n'est revenu de " l'autre
côté " en apportant une preuve irréfutable. Pourquoi alors perdre du
temps à ce voyage sans réponse certaine ? N'est-ce pas folie et
poursuite du vent ? Pourquoi tourmenter ses jours et nuits
alors que la pensée est censée disparaître à la mort du corps
physique ? Pourtant, poussé par la curiosité et surtout un ressenti
profond, celui de son âme, l'Homme décide de se mettre en route.
" La vie, avec ses épreuves innombrables, a pour but l'éducation de la volonté. "
Le joueur - Le Mat - est comme tout élément et toute créature dans
l'univers pure énergie, par-delà sa forme. Dans l'espace-temps clos de
la Matrice, il est privé par la manipulation génétique
effectuée de ses créateurs (les faux dieux) de conscience. Il a
oublié Qui Il Est. Il est novice, l'apprenti débutant, tel Le Bateleur
(lame I), et par-là même influençable. Pour atteindre
l'objectif qu'est Le Monde, il va devoir se " normer " aux règles de
la Matrice. Mais sans mode d'emploi, il va logiquement tendre vers le
faux monde, celui des artifices illusoires (pouvoir,
argent, notoriété, plaisir des sens ...) mis en avant par le
système, et tels que représentés par les éléments disposés sur la table,
insuffisamment conséquents pour lui conférer sa pleine
puissance (en corrélation avec l'arcane XI La Force). Et pour les
consciences plus évoluées mais encore naïves, elles seront dirigées par
une incitation perverse au changement vers le faux monde
spirituel, dans son réceptacle que sont les religions, les sociétés
secrètes et occultes, et les pratiques et autres dérivatifs mystiques du
courant New Age ... Par leur enseignement dénaturé des
règles d'éveil - le " bas/bât te leurre " -, elles le maintiendront
prisonnier de la Matrice et de ses vampires psycho-émotionnels voraces,
les mêmes causes engendrant les mêmes résultats lorsque
les dés sont pipés ...
Étape 2 : La Papesse

Le livre de la vie est une énigme. Quelle direction prendre ? Pour
aller où ? En posant simplement son intention - découvrir qui Je suis au
sein de l'univers - et en se laissant guider par ce qui
se présente, le voyage commence. Il s'agit d'accueillir ce qui se
présente, sans jugement basé sur la raison objective. Le grand Jeu de la
Vie peut alors se dérouler.
" C'est par la volonté que l'intelligence voit se dérouler les phases de la Vie. Si la volonté est saine, la vue est juste ".
Sur son chemin d'évolution, Le Mat à son stade de novice (Le
Bateleur) n'a pas d'autre choix que d'acquérir la connaissance des
règles du jeu de la Vie, et par-là même de sa matrice de réalité
d'appartenance. Il passe ainsi par les fourches caudines de La
Papesse (lame II), gardienne des " secrets " de la Connaissance. Ceux
qu'elle dispense dans la Matrice falsifiée par son pouvoir de
divulgation comme de rétention mélangent ainsi toujours le vrai et
le faux, afin de brouiller les repères et l'égarer, tout
particulièrement au sein des prétendues sociétés ésotériques censées
les lui révéler en toute exclusivité ... C'est la fausse lumière "
luciférienne " (polarité +), qui lorsqu'il la prend pour argent
comptant, le maintient leurré, voire le conduit à sa
manifestation " satanique " (polarité -) ...
Étape 3 : L'Impératrice

La puissance intellectuelle, vertu d'essence féminine, est
indispensable à ce voyage. Non celle reposant sur des savoirs accumulés,
mais celle qui s'appuie sur de saines facultés mentales évitant
de perdre pied en présence de l'Inconnaissable. Il ne s'agit ni
d'aller trop vite, ni de craindre les inévitables réactions de
l'entourage. Elles requièrent prudence, discernement, recul, pour
digérer et assimiler le nouvel enseignement, aussi ténu soit-il,
aussi improbable apparaisse-t-il.
" Affirmer ce qui est vrai et vouloir ce qui est juste c'est unir. Affirmer et vouloir le contraire c'est détruire. "
L'acquisition des connaissances est un exercice de stimulation
intellectuelle permettant à l'impétrant la manifestation de ses dons,
talents, capacités et potentialités. C'est le domaine de
l'Impératrice, toute auréolée de cette magie de l'esprit enflammé
qui décuple les sens émotionnels. Enivré par ces mirages des sens,
l'être humain tel le lièvre de la fable se précipite dans les
pièges du paraître et de ses créations inconsistantes, masquées par
sa bonne conscience spirituelle et leur apparente bonne raison d'être.
Par orgueil et vanité sources de son aveuglement, il
oublie le dur labeur de la tortue, qui évite griserie et
précipitation pour avancer avec humilité et discernement au milieu des
nombreux pièges et chausse-trappes afin de les transmuter (en
corrélation avec l'arcane sans nom XIII).
Étape 4 : L'Empereur

Ce voyage ne peut être entrepris sans avoir au préalable éprouvé le
monde matériel et ses passions. Argent, pouvoir, domination, prestige,
sexualité ... ne peuvent être compris dans leurs limites
intrinsèques qu'après avoir été expérimentés. Ils permettent aussi
de revenir en arrière si le voyage entrepris s'avère trop difficile à
l'impétrant. C'est la puissance intellectuelle de l'étape
3 qui permet de ne pas se laisser enfermer dans ce monde matériel et
ses vanités illusoires, comme de revenir sagement en arrière si le
parcours pour s'en extraire est trop déstabilisant.
" Lorsque l'homme a découvert la vérité et veut opérer la justice, rien ne lui résiste. "
Désormais positionné plus ou moins bien dans la Matrice, à sa place
attribuée par le référentiel astral de naissance, l'être humain tel
L'Empereur (lame IV) joue le rôle dévolu à ses maîtres
terrestres comme extraterrestres - ces derniers qu'il ignore -, en
recevant les prébendes pour ses " loyaux " services. Tous le " prédatent
", le vampirisent, lui volent son énergie, le
conduisant à son tour à la voler aux autres dans ses différents
états de bourreau, victime ou sauveur (en corrélation avec l'arcane
XIIII La Tempérance). Même s'il relativise son rapport aux
artifices de la matière, il ne peut évoluer tant qu'il n'a pas pris
conscience de cette réalité d'asservissement, et décider d'affronter sa
plus grande peur, celle de perdre les artifices
octroyés ...
Étape 5 : Le Pape

L'infusion " mystique " de la psyché du voyageur est incontournable
de sa vie mondaine dans la matière terrestre. Sa forme est religieuse,
au sens qu'elle le relie avec le sacré universel qu'est
la Vie. Ceci est distinct de toute pratique religieuse au sens
institutionnel, limitée et déformée par le dogme pragmatique qui la
caractérise.
" Avant d'affirmer qu'un homme est ou n'a pas été malheureux, sachez la direction qu'a suivie sa volonté. "
Par le pouvoir de sa pensée, Le Mat est le maître dans la matière de
sa relation harmonieuse au Vivant, tout particulièrement avec autrui
(enfants, amis, collaborateurs, partenaires ...), qui
plus est chantée à chaque instant de manière grandiloquente par le
système et ses " chantres philosophes " : démocratie, République,
liberté, fraternité, égalité, droits de l'homme ... Se
raccrochant à ce placebo de la bonne conscience de surface, il
octroie tel Le Pape (lame V) sa foi et sa confiance en la pensée unique
délétère qui la sous-tend, ce qui le conduit tant au déni
qu'à la culpabilité face aux manifestations toxiques constatées du
fonctionnement de la Matrice (corrélation avec Le Diable, arcane XV),
qu'il rejette toujours sur autrui (" c'est la faute à ...
").
Étape 6 : L'Amoureux

L'apprentissage de l'enseignement passe par une rupture avec la
raison. Il est de nature émotionnelle, affective, sentimentale. C'est
l'accueil de son " féminin sacré ", allant à l'encontre de la
conception traditionnelle prédatrice de la vie où la corruption de
sa perfection est la règle pour satisfaire les besoins de son
ego-mental.
" Une chaîne de fleurs est plus difficile à briser qu'une chaîne de fer. "
Illusionné, l'être humain se croit tel l'Amoureux aveuglé (lame VI)
doté du libre arbitre dans ses choix de vie, qu'ils soient d'ordre
affectif, professionnel ou autre. Il ignore qu'il déroule un
programme dont le scénario a été conçu dans ses grandes lignes à
l'avance, qui lui dicte insidieusement ses pulsions et motivations et
auquel il ne pourra échapper sauf éveil de conscience. Dans
les deux cas, ce parcours initiatique est générateur de turbulences
(corrélation avec l'arcane XVI La Maison-Dieu), les unes destinées à
nourrir le système prédateur, les autres à même de le
libérer s'il en choisit courageusement la voie.
Étape 7 : Le Chariot

Une fois ces étapes préalables assimilées il y a passage à l'action.
L'homme est seul avec lui-même pour apprendre, maladroitement, à
conduire sa nouvelle relation à la vie en dehors du chemin
battu où se pressent le plus grand nombre de ses coreligionnaires. A
tout moment il peut déraper, et doit apprendre à discipliner son mental
comme son émotionnel pour conserver la maîtrise de sa
conduite.
" La volonté de l'homme juste est l'image de la volonté de Dieu et, à mesure qu'elle se fortifie, elle commande aux événements. "
La Matrice de l'illusion conduit à l'action plus qu'à la sage
réflexion : conquérir, acquérir, dominer, posséder, triompher ..., soit
des verbes d'action énergique pour tenter de conduire avec
dextérité son chariot (lame VII) sur le sentier de la (fausse)
gloire et recevoir les lauriers octroyés au guerrier méritant
(corrélation avec l'arcane XVII L’Étoile) du " gagner plus pour
consommer plus ".
Étape 8 : La Justice

Le chemin initiatique est un chemin juste, un chemin de juste. Il
passe par une confrontation désintéressée à tout abus, toute iniquité,
toute injustice. Ce n'est plus la règle du " œil pour œil,
dent pour dent " ni de la justice vénale profitant aux riches au
détriment des faibles. C'est une justice de compréhension et de
libération, permettant à l'homme de s'élever en toute
responsabilité assumée.
" Les intelligences dont la volonté ne s'équilibre pas sont comme les astres avortés. "
Se pensant par l'égo-mental manipulé à même d'être le justicier de
sa vie (lame VIII), l'être humain pense être à l'équilibre juste de sa
vie entre la défense de ses intérêts personnels - le "
Service de Soi " - et ceux de sa collectivité d'appartenance
(nation, famille, entreprise, équipe sportive ...). Il évalue, juge et
condamne ce qui à ses yeux ne va en ce sens, oubliant de
s'interroger sur qui a paramétré sa balance et de nettoyer en lui
les mémoires prédatrices qui le séparent de l'unité libératrice
(corrélation avec l'arcane XVIII La Lune).
Étape 9 : L'Hermite

Se " retirer " du monde pour mieux le connaître, le posséder et le
dominer en précipitant au néant par sa lumière intérieure les fausses
gloires est-il sensé et prudent ? Seule l'épreuve du
temps, dans l'inconfort et la solitude du désert comme de la nuit,
fournit la réponse. C'est ici que le nettoyage se fait entre le courage
déterminé de certains et l'idéalisme pusillanime
d'autres, et que l'impétrant persévérant commence à éclairer le sens
de sa vie par la remise en cause de toutes les fausses croyances et des
conditionnements délétères qui l'égarent et le
perdent.
" Acceptez le mal relatif comme un moyen d'arriver au bien absolu, mais ne le veuillez pas ni ne le commettez jamais. "
Sur le chemin de ce qu'il croit l'éveil, l'être humain aime
découvrir par sa lanterne intérieure - le troisième œil - les mystères
cachés lui révélant sa grandeur et gage d'une promesse
d'éternité. En la partageant tel l'Herméneute (lame VIIII) ou
éminence grise avec d'autres initiés qu'il sélectionne et à qui il
transmet les codes par les rituels appropriés, il considère
naturel de conduire avec eux les affaires et destinées du troupeau
des égarés, aux meilleures places cela va de soi. Il se croit par cet
orgueil spirituel illuminé (corrélation avec l'arcane
XVIIII Le Soleil), la Matrice n'ayant pourtant fait que l'obscurcir
au véritable "Service d'Autrui ".
Étape 10 : La Roue de Fortune

Prétendre à dominer son destin n'est-il pas présomptueux et vain
pour l'homme enserré dans un réseau de fatalités et de contraintes qui
lui sont extérieures ? C'est pourtant la recherche de
volonté délibérée dans la conduite de sa vie qui l'incite à en
maîtriser la roue.
" Pour acquérir le droit de posséder toujours il faut vouloir patiemment et longtemps. "
Parvenu à cette étape carrefour de sa destinée (lame X), le Mat se
retrouve dans une de ces trois positions : en pleine ascension, en
pleine descente, en sommeil léthargique. Les options offertes
par ce portail interdimensionnel sont de deux natures. Soit rester
dans l'Espace-Temps de la Matrice en repartant pour un nouveau cycle
dans la Matrice involutive, dans un nouveau personnage
scénarisé pour le jeu pervers du système prédateur. Soit décider de
vérifier par soi-même si le mode d'emploi est réellement approprié et de
tenter de franchir le portail malgré tous les risques
qui en découlent, en l'occurrence en être dissuadé par tous les
moyens par les gardiens de la Matrice. Dans les deux cas, l'être humain
répond au souffle de son inspiration (corrélation avec
l'arcane XX Le Jugement), venue du prédateur pour la première
option, de son Âme reliée à l'Esprit universel pour la seconde.
Étape 11 : La Force

Ce chemin demande force, non pas physique, matérielle, mais mentale
pour triompher de ses propres obscurités et passions intérieures. C'est
la force d'acceptation de ce qui est, nourrie de foi,
d'espérance et du désir intense de ce qui sera lorsque l'aurore
poindra, une fois la transmutation de l'inconscient opérée.
" Bravez le lion et le lion vous craindra. Sachez commander à la douleur et la douleur se chargera en bonheur. "
L'éveil de conscience à force d'expériences diverses et variées a
permis au Mat de comprendre comment la roue du destin avait été forcée à
son détriment par les Maîtres asservisseurs. Ayant
relégué tous les désirs inconsistants de réussite à travers les
hochets émotionnels distillés, tout comme renoncé à l'exercice de tout
pouvoir prédateur, à toute admiration octroyée, et à toute
recherche de sécurité, il accepte de se dépouiller tant
extérieurement qu'intérieurement de toutes les fausses croyances et
autres concepts erronés, condition sine qua non à son allègement et à
l'acquisition d'une nouvelle force (lame XI), celle du Soi
supérieur, aux fins d'ascensionner. Il doit apprendre à la doser avec
parcimonie, pour ne pas se brûler ni l'utiliser à mauvais escient,
comme gourou enseignant ou chevalier blanc.
Étape 12 : Le Pendu

Est-ce judicieux pour un conquérant de la (sur)vie que de se mettre
en suspension et regarder le monde comme ses croyances à l'envers,
nourri par l'influx céleste et non plus terrestre ? Seule
une nouvelle perspective jusqu'alors inconnue permet de percevoir ce
qui est voilé au monde profane et pourtant essentiel à la compréhension
de l'éternité. C'est la pénétration d'un monde
nouveau, un monde ultra-sensible.
" Aller au-devant de la mort par dévouement n'est pas suicide,
c'est apothéose d'une sublime volonté et prise de possession de la vie
éternelle. "
En regardant désormais le Monde à l'envers tel un Pendu (lame XII)
pour avoir compris les artifices illusoires de la Matrice, l'impétrant
mis au ban de la communauté sinon supplicié développe
son propre référentiel de connaissances émancipé des mensonges et
falsifications du démon, le monde à l'envers. Son éveil de conscience
lui permet de puiser intuitions et mémoires
salvatrices au fin fond de son inconscient, là où la gardienne des
secrets éternels, La Papesse (lame II), réside.
Étape 13 : L'Arcane sans nom

Le dépouillement de ses oripeaux terrestres libère de l'emprise du
monde de la manifestation. C'est à une mort apparente que l'initié en
chemin est appelé, celle d'un mode de vie basé sur
des illusions mortifères. Elle inaugure par la sortie du relatif
d'un commencement à l'Absolu. La radicale transfiguration intérieure est
le chemin qui conduit à l'ascension.
" Passer sa vie à vouloir et poursuivre des biens périssables c'est se vouer à l'éternité de la mort. "
Le Mat regarde désormais l'usurpateur prédateur tel qu'il est - et
qu'il est lui-même par l'effet miroir -, un faucheur des âmes, de la
conscience (arcane XIII), qui se glisse partout parce qu'on
ne peut l'identifier, présent à chaque endroit dans son anonymat
glacial où il peut nourrir inlassablement sa faim mortifère vorace. Il
reconnaît en lui Saturne, autrement dit Satan, Kronos, le
créateur du temps asservissant qui, empêchant l'accès au temps
illimité, celui de la Conscience éternelle car immortelle, a conçu la
Mort comme balise au Vivant. Ce faux dieu à la faux acérée
déchire et déchiquète inlassablement ses enfants afin de leur voler
la mémoire de leur essence originelle et les empêcher de renaître à Qui
lls Sont dans la matière profanée.
Le vol de l'" éther-nité "
Le faux dieu créateur - l'usurpateur
prédateur - (lame XIII), a fauché la Création de l'ange humain incarné
(le Mat) par sa faux en amputant son génome du souvenir
de Qui Il Est. Cette faux est celle de la Mort - " l'âme hors " - de
la conscience *. C'est une substitution magique (corrélation des deux
formes), noire il va sans dire ... Le Mat est amené
ainsi dans son parcours initiatique alchimique à devoir retrouver sa
puissance lumineuse, par la transmutation de la Mort (les mémoires
constitutives de ses ténèbres) en Or, soit le passage de "
l'âme hors " en " Âme-Or ", autrement dit AMOR (Amour en latin).
* C'est pourquoi les
traditions qui parlent du chiffre 13 font référence à l'existence d'un
13ème apôtre, d'un 13ème crâne de cristal, d'un
13ème signe zodiacal ... évoquant ainsi l'éternité qui demeure
derrière l'apparente mort. Le vendredi 13 est le jour de la mise à mort
des Templiers, et les rois maudits le sont jusqu'à la 13ème
génération ... Présent dans toutes les connaissances cachées à
l'humanité, le chiffre 13 symbolise la mort de quelque chose et la
renaissance d'une autre.
Étape 14 : La Tempérance

Le passage d'un état inférieur - le vase d'argent - à un état
supérieur - le vase d'or - ne peut se faire que par l'intervention d'une
Puissance Élevée, au juste moment. Il y a alors
sacrement, une source de forces nouvelles qui évitera désormais
d'avoir encore soif. C'est la communion entre les deux mondes,
constitutive d'une nouvelle Église terrestre, celle du renoncement
total à tout ce qui peut maintenir l'homme sous domination du Prince
de ce monde.
" Vouloir le bien avec violence est aussi injuste que vouloir le mal. "
L'être humain désormais plus averti de la réalité du monde à
l'envers comprend mieux ce " temps de l'errance " (lame XIIII) de l'âme
humaine dans la matière de la 3ème dimension de réalité
limitée. Les maîtres asservisseurs généticiens ont comme continuent
de manipuler son héritage génétique divin par l'hybridation, constituant
par l'amputation des brins ADN réalisée une signature
énergétique individualisée par le voile de l'oubli, nourrie des
peurs et des souffrances liées par les conditionnements et manipulations
psycho-émotionnels distillés en lui. Lorsque l'énergie ne
circule pas harmonieusement entre macrocosme et microcosme pour
faire résonner en l'homme la musique des sphères, celui-ci est bel et
bien esclave du système prédateur involutif. Comment
pourrait-il ainsi être l'empereur de sa vie ?
Étape 15 : Le Diable

Est-il bien raisonnable d'affronter toutes les tentations de ce bas
monde alors qu'il suffirait de vivre une vie sans " histoires ", sans
luttes, sans questions existentielles, sans interrogation
sur la légitimité de telle pensée, telle parole, telle action, telle
omission ? Pourquoi renoncer à la quiétude d'une vie pouvant continuer à
se poursuivre en mode " passif " ? C'est au moment où
l'on se croit élevé que vient s'agiter à nos sens la pointe
d'orgueil subsistante pouvant encore nous faire chuter si la
connaissance est insuffisante, trop superficielle.
" Vouloir le mal, c'est s'asservir à la mort. Une volonté perverse est un commencement de suicide. "
La manipulation génétique de l'être humain constitutive du voile de
l'oubli à Qui Il Est a été récupérée par l'alter-égo du prédateur
asservisseur sans nom - l'arcane XIII - régnant sur les
affaires terrestres, quel que soit leur domaine. C'est le démon
tentateur (lame XV) s'exprimant à travers la manipulation de
l'égo-mental, avec ses fausses promesses diablement tentantes :
politique, religion, philosophie, économie, sciences ... Sous
couvert de sa " bonne " foi, il se présente comme le guide/pape
rassurant, qui pourtant conduit inéluctablement l'impétrant au
dévoiement de son âme, par son maintien dans la dualité et
l'exacerbation pulsionnelle de ses sens physiques.
Étape 16 : La Maison-Dieu

Tour de Babel orgueilleuse destinée à s'effondrer par son
matérialisme forcené, ou Temple intérieur libérant la pleine puissance
du feu sacré retrouvé ? C'est ici que tout le chemin accompli par
le voyageur se révèle, voyant la lumière cachée au plus profond de
son être produire sa manifestation éruptive et foudroyante, pour son
ascension ou sa chute. Sur les ruines de l'ancienne
construction vivante peut apparaître sa véritable Maison.
" Souffrir, c'est travailler. Toute douleur acceptée avec obéissance et résignation est un progrès accompli. "
Dans la matrice falsifiée, la lame XVI est celle de l'effacement des mémoires, le " reset
mémoriel " qu'effectue régulièrement la matrice cyber (à chaque
incarnation), et qui conduit
inéluctablement tant au " black-out " civilisationnel (perte de
mémoire) qu'à son " game-over " (fin de partie). Elle est par son
principe d'inversion la maison du faux dieu ou du sans Dieu, sauf
lorsque l'être humain décide de répondre courageusement à l'appel du
Soi supérieur par son âme logée dans les brins de son ADN mémoriel, se
nourrissant désormais de son champ d'amour protecteur
et libérateur. Mais c'est à ce moment que la résistance de la
Matrice fait pression de mille et une façons pour l'en empêcher et le
conduire à renoncer s'il ne s'est pas suffisamment préparé.
Étape 17 : L’Étoile

La révélation du chemin est celle de l'Espérance, la plus haute des
vertus, flamme apportant à l'espoir la confiance en la grâce divine et
en la perfection de la progression de l'homme. Charité
comme Foi sont fondues en elle, le devoir sacré exigeant de
continuer à monter par l'effort intérieur constant, et non par les
actions superficielles donnant simplement bonne conscience. Alors
seulement, par le roc de cet amour donné à l’Éternel plus fort que
la mort, la Vérité peut apparaître et se déverser, dans toute l'épure de
sa nudité.
" Plus la volonté surmonte d'obstacles, plus elle grandit en puissance. L'Espérance doit donc sans cesse s'unir à la Foi. "
L'être humain amputé du souvenir de sa nature divine originelle est
guidé dans la Matrice involutive par la fausse lumière dispensée par les
artifices étoilés (lame XVII), afin de l'égarer et de
l'empêcher de regarder à l'intérieur de lui-même. Artifices
matérialistes - avoirs, honneurs, distractions - comme spirituels - les
secrets manipulés - sont sans cesse agités à ses sens par les
relais asservisseurs pour le vol de son énergie vitale. C'est la
nuit noire luciférienne de la conscience, les fausses promesses
d'expansionnisme et d'immortalité que le Verseau prédateur - le
faux Age d'Or - ne cesse de faire couler sur lui afin de déclencher
la stimulation émotionnelle dont il se nourrit.
Étape 18 : La Lune

Encore fragile et hésitant, plein d'angoisses, le voyageur en chemin
est invité à abandonner toutes les protections, tous les cadres
rigides, les conditions et habitudes de vie toutes faites, la
référence aux précédents et la soumission aux divisions des
exotérismes, dogmatismes et idéologies laïques comme religieuses. C'est
l'appel à l'unicité, la prise de conscience à soi-même par
celle du monde extérieur. Il nécessite le passage de l'instinct au
sentiment, pour le détachement du monde d'apparences de l'incarnation.
En conservant son regard tourné vers les Étoiles, l'homme
a présent en lui le passé, charnière qui par sa réflexion lui permet
d'éviter de retomber dans ses erreurs, faux jugements et illusions.
" La peur n'est qu'une paresse de la volonté, les périls n'épouvantent que les natures avortées. "
Cachée en lui dans les tréfonds ténébreux de son inconscient, la
prédation lunaire (lame XVIII) des mémoires manipulées (fausses
croyances, conditionnements, illusions) agit sur le conscient de
l'être humain par les agitations psycho-émotionnelles qu'elle
provoque, et qui résonnent tant sur son système biologique par
l'épigénétique que dans sa relation à l'extérieur. Tant qu'elle n'est
pas conscientisée pour en transmuter les mémoires délétères suivant
le processus approprié, elle le conduit à servir ses faux maîtres et
faux dieux, autrement dit à sa dégénérescence, celle
contraire à sa relation éclairée, juste, équilibrée et harmonieuse
au vivant.
Étape 19 : Le Soleil

Que trouve le marcheur au bout de son chemin, au sein de la nuit qui
l'engloutit ? Sans doute la splendeur divine de la Lumière, qui amène à
l'âme joie et certitude confiante en l'avenir. Il a
tiré les enseignements du monde et de ses " travaux ", ses
tentations, ses épreuves, ses renoncements, son effroi devant tout
esprit différent, original. C'est la sortie de la nuit et de son pâle
filet de lumière pour l'éblouissement. L'initié comprend désormais
ce que la souffrance et les tourments éprouvés dans sa chair sont pour
ses frères. Il les ressent comme siens. La vie nouvelle,
parvenue à la pleine conscience d'elle-même, peut alors commencer.
" La lumière est un feu électrique mis par la nature au service
de la volonté. Elle éclaire ceux qui savent en user. Elle foudroie ceux
qui en abusent. "
Tout étant faux ou dissimulé dans la Matrice entropique, le système
asservisseur a construit sa structure et son fonctionnement sur l'autel
d'adoration des faux dieux lumineux (lame XVIIII) et
leurs promesses de félicité aux communiants telles que dispensées
par les religions, sociétés ésotériques secrètes et mouvements " Amour
et Lumière ". Cette construction de " briques et de broc "
érige le mur de la pensée, qui masque à l'être humain en quête
d'éveil la vraie lumière. Il le conduit à la rechercher à l'extérieur
par son troisième œil mystique - l'égo-mental enflammé -,
alors qu'elle réside en lui, dans son cœur ardent et vibrant.
Étape 20 : Le Jugement

L'illumination reçue conduit au jugement, non celui de la contrainte
mise en œuvre dans le monde profane, mais celui d'une évaluation lucide
de sa vie, tant dans sa réceptivité avec le monde
supérieur que dans son activité dans le monde naturel. C'est l'amour
qui constitue le poids de pesée, celui qui est donné sans escompter de
retour tant à son Créateur qu'à tous les éléments de la
création tout entière.
"Toute volonté qui lutte contre les décrets divins est réprouvée par l'éternelle Raison. "
Le faux souffle divin (lame XX) dispensé par les trompettes de ses
icônes figurées et ses chantres terrestres relais maintient Le Mat dans
l'illusion de ce monde dont l'apparente réalité n'est
qu'inversée. Sans ouverture de conscience par le nettoyage et la
purification de ses mémoires et la reconstitution de son ADN amputé, il
est condamné à demeurer esclave de la Matrice entropique
et à tourner en rond dans ses boucles cycliques.
Étape 21 : Le Monde

Parvenu au bout de son chemin, il appartient désormais au voyageur
initié de sortir de ce faux monde dévoyé auquel il s'identifiait pour
entrer dans Le Monde, celui d'une dimension plus élevée,
d'une nouvelle conception de la Divinité. La transmutation du monde
objectif, physique, en monde psychique a été réalisée. L'initié a
disparu car il est sorti du monde des apparences pour entrer
dans celui de l'or fin.
" Quiconque se livre à l'erreur devient sa proie. "
Les quatre éléments de Ce Qui Est donnent la clé de la transmutation
énergétique alchimique à opérer, et qui résident dans les arcanes
mineurs : le Lion est l'énergie sexuelle (les Bâtons du
feu), l'Aigle est l'énergie intellectuelle (les Épées de l'air), le
Taureau ou Bœuf est l'énergie physique (les Deniers de la terre) ;
l'Ange est l'énergie émotionnelle (les Coupes de l'eau).
Sans la compréhension de leur nature contributive au fonctionnement
de la Matrice universelle originelle, l'être humain qui n'a pas réussi
la fusion en lui de ses polarités masculine et
féminine antagoniques pour devenir androgyne ne peut accéder aux
lauriers de gloire remis au Héros de sa vie. Illusionné par son
pseudo-éveil, il demeure telle la figure centrale de la lame XXI -
la mandorle * - enfermé dans la matrice entropique, les quatre
éléments restant extérieurs à la prison qu'il s'imagine à ce stade
dorée, leurré qu'il est par son orgueil ou sa vanité
spirituelles, et surtout par sa naïveté ...
* Les mandorles sont le symbole de l’union ciel-terre, et sont assimilés au " biochamp " (champ biologique du Vivant) sous la forme du corps de gloire.
* Les mandorles sont le symbole de l’union ciel-terre, et sont assimilés au " biochamp " (champ biologique du Vivant) sous la forme du corps de gloire.

La nuit d'où nous venons va pouvoir à nouveau nous revêtir de son
voile, pour augurer d'une nouvelle expérimentation de la Création,
nourrie et renforcée de la précédente. Nous reprenons alors
notre bâton de pèlerin, appelé à perpétuer le grand jeu de la Vie
dans ce monde relatif, sur la voie du retour à l'Absolu, vers l'abîme
insondable du futur, de l'infini et de l'éternel. Le retour
aux sources, à la seule Source.
" L'Empire du monde appartient à l'Empire de la Lumière, et l'Empire de la Lumière est le Trône de la Volonté. "
Sans extraction de la Matrice de 3ème dimension par les portes
interdimensionnelles permettant l'accès à une nouvelle conscience, et
sans la transformation profonde de tous ses corps - physique,
mental, émotionnel -, le Mat illusionné est appelé à reprendre
inexorablement son bâton de pèlerin, tournoyant et s'enfonçant dans la
nuit de la conscience en se croyant éclairé par la (fausse)
lumière ...
Lecture symbolique du tarot initiatique nourrie des travaux de Bénédicte Genêt, médium.
Le chemin du Fou
L’image du Fou est celle de l'initié. En effet, quoi de plus
paradoxal que d'être traité de fou ou de sot par de prétendus éveillés
qui ne sont que les robots biologiques * de la Matrice dévoyée
car désacralisée, autrement dit les dormeurs qui sont satisfaits du
monde des apparences, cherchant seulement à dormir sans être dérangés.
Il est " maître es camouflage ", toutes les grandes
vérités étant camouflées pour être dissimulées à la conscience de
l'être " vulgaire " en son état d'inconscience. C'est pourquoi le monde
matériel n'est que le masque du Monde Spirituel,
permettant au système prédateur asservisseur de leurrer les
humains-âmes dont il se repaît tel un mort-la-faim *². En étant fou,
l'initié externalise son masque, façon de préserver intérieurement
la Vérité dont il est nourri. C'est tout l'art de transcender la loi
de la dualité propre à l'expression du Vivant, parfaitement centré
intérieurement et apparemment désaxé extérieurement !
* Cf. Le contrôle du robot biologique.
*² Cf. Comprendre et apprivoiser la prédation.
* Cf. Le contrôle du robot biologique.
*² Cf. Comprendre et apprivoiser la prédation.
De l'Initiation
Il y a de très nombreux différents
niveaux d’initiation, le mot même d’initié appelant les questions de
quelle École, à quel degré ou grade ? Dans le passé, un
homme initié dans l’un des plus anciens Mystères Grecs, la déesse
des céréales Demeter à Éleusis, était regardé avec admiration, car
c’était la marque que son être avait changé et que
sa connaissance des choses spirituelles s’était étendue. Dans
les temps modernes, le sens du mot initiation a fondamentalement changé,
des " écoles ésotériques " toutes entières ayant été
inventées par des individus fous-d’occultisme ou par d’autres
désirant exercer un pouvoir temporel, avec des degrés d’initiation qui,
aussi ronflants puissent-ils être, n’ont aucune vraie
valeur, certains degrés initiatiques étant remis à l'instar de tant
d’autres certificats de compétences, presque en le demandant *.
Ce statut " d’initiation " obtenu comme un titre conféré n’a que peu ou rien à voir avec l’hermétisme authentique. Le véritable initié porte son initiation dans son être, et c’est le niveau d’être et de connaissance qui est l’arbitre véritable de l’initiation dans toutes ses pensées, ses paroles et ses actes. Il permet ainsi de distinguer le faux initié, qui par exemple pratique l'art du Tarot en divination populaire moyennant finances, de celui qui suit une voie différente de la soumission aux règles de fonctionnement du système prédateur. Et bien sûr, ceux qui la suivent risquent constamment d’être incompris. Un mot de travers, une action inappropriée, et ils peuvent avoir l’air d’imbéciles ...
* Cf. La nouvelle religion universelle.


Symbolisme du Fou errant
Dans le Tarot initiatique, la carte du Fou est appelée également le Mat, établissant le lien avec la
déesse de la Justice
égyptienne Maât. Elle montre un homme barbu coiffé du bonnet et
clochettes du bouffon traditionnel, qui porte sur son épaule droite un
bâton au bout duquel est noué un sac. Sa marche
est entravée par un animal (parfois un chien, parfois un chat) qui
griffe ses jambes ou vêtements.
L’Ego est symbolisé par le visage lui-même, qui est recouvert d’un bonnet d’âne et ses trois " cornes et clochettes ". Elles indiquent que l’Ego humain est baigné par l’éclat de trois corps supérieurs spirituels pas encore développés, nommés dans la Tradition Atman, Buddhi et Manas. Son bonnet est le mouvement contraire de la barbe, celle-ci tirant vers l’animalité hirsute tandis que le bonnet tire vers le ciel, représentant le troisième œil cherchant les royaumes Spirituels d’en haut. C’est la dualité archétypale qui se cache derrière la plupart des pensées ésotériques*.
La partie non rachetée en l'état de l’homme en chemin – l’ombre - est le sac ou baluchon qu'il porte au-dessus du dos. Son contenu est le karma accumulé dans ses différentes expérimentations de la densité terrestre sous la coupe de la force prédatrice asservissante, soit les " alter " de son âme fragmentée par les traumatismes psycho-émotionnels découlant des rôles propres au Moi séparé interprétés dans le Jeu/Je de la Vie - bourreau, victime, sauveur -, ainsi que les " crédits " spirituels par son éveil de conscience à ce jour réalisé. Cette matière sombre contraste avec la pureté de la prima materia, la matière spirituelle vierge qui est un droit inhérent à l’âme. Tant que l'homme errant illusionné lui porte attention il s'alourdit, alors que le contenu du sac n'est que néant, zéro, le cercle originel sans le Un, fruit de Sa Création ...
L’animal est le symbole de l’Astral - l'Animalis -, le champ d'expression du corpus prédateur extra-dimensionnel (4ème dimension de réalité) et de ses relais terrestres en mode " Service de Soi ". Ce champ est celui de la Matrice falsifiée de l'espace-temps *². C'est pourquoi l'animal (le prédateur) le poursuit et l'attaque par l'attribut sexuel - le phallique électrique siège des pulsions sources d'égarement -, l'être humain constituant sa nourriture de survie par la lumière contenue dans son âme. Tant que le prédateur n'est pas dompté, l'être humain demeure prisonnier de la Matrice entropique, condamné à errer dans ses boucles cycliques. Le champ astral est la source des émotions, et par-là même de motion (de mouvement). C'est cette é-motion, ou mouvement vers l’extérieur, exprimée par l’action agressive de l’animal que le Fou doit apprendre à maîtriser, cette sagesse d'équilibre le conduisant par son corps devenu éthérique (représenté par le bâton fruit de l'essence végétative des arbres poussant sur le monde minéral) - le Vegetalis - à pouvoir changer de dimension de réalité et évoluer *³ !
* Cf. La dualité décodée.
*² Cf. La falsification de la réalité en 3-D & Compréhension structurelle de la Matrice asservissante.
*³ Cf. Libération émotionnelle & Processus de transformation de conscience (1).

Le chemin du Fou est la voie du voyageur indépendant sur le chemin de l’éveil. Il est
intimement lié au développement intérieur de l’Ego humain - le
passage du Moi au Soi en psychologie -, incontournable dans le
cheminement de l’Âme * lorsque l'appel du Soi supérieur - l'Esprit
universel - se fait plus pressant. Quand un changement de conscience
est porté par l'Onde du changement du calendrier cyclique
civilisationnel *², ce sont généralement les poètes qui le sentent
en premier, l’exprimant alors dans leurs poèmes et chansons. Ils
sont des rêveurs sensibles qui, comme les peintres et musiciens, rêvent
profondément leurs images en provenance du grand champ
informationnel cosmique, avant de les projeter dans leurs œuvres
d’art avec de nouveaux mots et de
nouvelles formes de mots que personne ne peut au début
comprendre. Avant qu’une société puisse être réceptive à une
nouvelle idée, un nouveau vocabulaire doit être créé. C'est pourquoi ces
véritables visionnaires spirituels ont toujours commencé
comme aèdes, bardes, chantres, trouvères ou troubadours errants, par
désobscurcir les époques où règne l’hérésie, ouvrant le chemin d'un
nouveau saut quantique de conscience, quitte à être comme
Assurancetourix bâillonnés pendant que le bon peuple festoie et ripaille.
Le chemin du Fou n’est pas facile, les vieux vocabulaires ne pouvant dire que de vieilles choses. Aussi implique-t-il un acte d’équilibrage " sur la corde raide " afin de permettre la préservation de sa véritable identité, celle de l’Être unifié, au sein du monde terrestre qui constitue la réalité du moment. Autrement dit, ce chemin d’étrange connaissance demande à être rusé afin de conjuguer harmonieusement son élévation intérieure et son indispensable ancrage extérieur. " Voici, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc prudents comme les serpents, et simples comme les colombes " rappelle à notre sagacité les Évangiles (Matthieu 10.16). Car à tout moment, les autorités prédatrices tentent d'éradiquer l'élévation de conscience, telles l’Église romaine au 15ème siècle avec sa tentative de prohibition du Festum Fatuorum, la Fête des Fous ... Cet équilibre s'acquiert tant par l’expérience de la matière - le vécu des situations de vie - que par la connaissance, à même de livrer les clés de leur transcendance par l'union au Soi supérieur, soit la perception juste au-delà de la toile des illusions.
* Cf. Le cheminement de l’Âme.
*² Cf. Évolution de civilisation (2) Les synchronicités de l'Histoire.
Le chemin du Fou n’est pas facile, les vieux vocabulaires ne pouvant dire que de vieilles choses. Aussi implique-t-il un acte d’équilibrage " sur la corde raide " afin de permettre la préservation de sa véritable identité, celle de l’Être unifié, au sein du monde terrestre qui constitue la réalité du moment. Autrement dit, ce chemin d’étrange connaissance demande à être rusé afin de conjuguer harmonieusement son élévation intérieure et son indispensable ancrage extérieur. " Voici, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc prudents comme les serpents, et simples comme les colombes " rappelle à notre sagacité les Évangiles (Matthieu 10.16). Car à tout moment, les autorités prédatrices tentent d'éradiquer l'élévation de conscience, telles l’Église romaine au 15ème siècle avec sa tentative de prohibition du Festum Fatuorum, la Fête des Fous ... Cet équilibre s'acquiert tant par l’expérience de la matière - le vécu des situations de vie - que par la connaissance, à même de livrer les clés de leur transcendance par l'union au Soi supérieur, soit la perception juste au-delà de la toile des illusions.
* Cf. Le cheminement de l’Âme.
*² Cf. Évolution de civilisation (2) Les synchronicités de l'Histoire.
William Shakespeare (1564/1616)
est considéré comme l'un des plus grands poètes, dramaturges et
écrivains de la culture anglaise. Il était un haut initié, son
nom " Shake(s)-Spear " - Shake (remue) et Spear (la lance) - signifiant la lance qui porte la
torche, le feu, la flamme, la lumière, l’intellect, l'esprit.
Le sens ésotérique du Fou chez Shakespeare
Le portrait du Prince Hamlet de la pièce de Shakespeare " La Tragique Histoire d'Hamlet, Prince de Danemark " est celui de l'incertitude et de
l'insécurité de l’Ego dans la densité terrestre à propos de penser, sentir et vouloir.
Il traduit l’Ego en développement, pas assez fort pour s’extraire du
sentiment de la mort qui est la
conséquence inévitable de l’intrication dans la matière. Il voit
ainsi le Prince Hamlet confronté à la puissance de mort de la pensée
humaine méditant sur un crâne, réfléchissant aux
avantages et inconvénients du suicide. Cette relation d’insécurité à
son être aimé dans le domaine du sentiment peut conduire à la folie et
au suicide. Lorsqu'il donne un coup d’épée
dans une tapisserie, il symbolise le percement du voile qui, dans la
littérature secrète, cache la déesse Isis, le féminin sacré rédempteur
*. Dépeignant ainsi l’effondrement de l'être
humain sous l’impact subi par l’Ego quand il est porté trop
profondément dans la matière, le prince du Danemark peut être considéré à
la fois comme un génie et un imbécile.
La pièce Hamlet constitue bel et bien une étude de l’esprit humain dans le cadre des tremblements d’un Ego qui n’est pas mature, et qui sent qu’il a perdu le contact avec le Divin.
* Cf. Le féminin séquestré.
Être ou Non-Être, telle est la question !
Si " l’imperfection " existe dans la
manifestation de Ce Qui Est, la " Création ", c'est parce que " s’il n’y
avait aucune imperfection, la perfection de
l’existence serait imparfaite "... Cette leçon du sens du Vivant du
grand soufi Cheikh Ibn Arabi (1165/1240), dit le " fils de Platon ",
indique que du point
de vue de l’Être Absolu, il n’y a que du " Bien ", de la Lumière.
Mais l’Infini Potentiel d’Être inclut fort logiquement de par sa nature
infinie la potentialité de ne pas être, expliquant que le
Potentiel Infini se sépare en centres de pensée de création, d'être,
et en centres de pensée de division, de non-être. Il est de ce fait
fondamentalement binaire, " en fonction ", actif, ou " à
l’arrêt ", passif. Être ou ne pas être est ainsi la première "
division " existentielle *.
Il en découle que
la moitié de la conscience du Potentiel Infini, celle qui constitue les
idées de non-être, voit à chaque
idée de manifestation d’un objet une correspondance, l'idée de
non-manifestation de ce même objet. Autrement dit, son fondement est
celui d'une conscience qui peut seulement " imiter " la mort en
figeant l'idée dans une forme. Ce faisant, elle " chute ", se
situant à une dimension physique " inférieure ", devenant matière
primordiale, illusion de sa nature constitutive, l'énergie de la
pensée. Nous en retrouvons l'application sur un plan psychologique, "
le soi qui s’observe lui-même " - l'auto-contemplation - au niveau du
Maître de l’Univers, l'Esprit universel de Ce Qui Est,
étant constitué de cette division initiale entre Être et Non-Être.
Cette séparation initiale est exprimée par le symbole yin-yang, la
moitié noire représentant " la conscience endormie qui est
matière " qui garde le petit cercle blanc de " l’être ", signifiant
que la non-existence absolue n’est pas possible. Il y a seulement une
non-existence " relative " !
Ces pensées d’être et non-être
interagissent les unes avec les autres (l’observant et l’observé), comme
quelqu’un qui regarde dans un miroir. La création se
manifeste entre l’observant et le miroir, à la fois de manière
réelle - la matière in-formée par la conscience (le monde des formes) -,
et de manière non réelle, consistant uniquement en
conscience agissant sur de la conscience. C'est pourquoi à
notre niveau de réalité, dans la 3-D terrestre et sa vie organique,
l’idée que " rien n’est réel
" telle que répandue par des gourous et instructeurs New Age est une
idiotie manipulatoire lorsqu'elle n'est pas assortie des clés
libératoires de l’expansion de la perception - la compréhension
des réalités hyper-dimensionnelles -, ce qui n'est que très rarement
le cas *². En leur état de conscience, dans le " bac à sable " de la
3-D, les êtres humains existent pour trans(con)duire les
énergies cosmiques de la Création par l’intermédiaire de la vie
organique terrestre, ces énergies étant dirigées par nos " soi
supérieurs ", la Supra-conscience, en opposition aux forces
entropiques qui cherchent de la 4ème dimension de densité à "
capturer " l’énergie de la conscience contenue dans l'âme à leur profit,
de manière à la faire " tomber dans le sommeil du non-être "
- l'hypnose archontique - par l'effet gravitationnel. Et c'est
pourquoi les énergies lumineuses de conscience (le petit cercle blanc du
yin-yang) cherchent à " informer " la matière par l’éveil
de la conscience de soi - l'appel de l'âme à sa libération - des
unités organiques sur Terre capables de résister à la gravité du
non-être, la " densité du paraître "...
De ce fait, l’être humain a par la
conscience de son libre arbitre la potentialité de choisir l’un ou
l’autre chemin : soit celui qui le conduit vers une
intensification de l’être, nommé le " Service d'Autrui ", soit celui
le conduisant vers une intensification du non-être, le " Service de Soi
". Autrement dit, notre choix premier et fondamental
est ce que nous voulons voir ! Quand nous choisissons par la Volonté
ce que nous voulons voir sur le plan métabolique (pas seulement
psychique), nous recevons alors des impressions, qui peuvent
devenir des connaissances si elles sont bien assimilées. Celles-ci
mènent à la conscience. Connaissances et conscience gèrent ensuite notre
mécanisme psycho-émotionnel, qui à son tour dynamise
les actions du monde organique (effet sur la matière, dont notre
propre ADN). C'est bel et bien l’assimilation objective ou l’absence de
celle-ci qui détermine sur quels centres de pensée, d’être
ou de non-être, nous nous alignons. Si nous choisissons l’Être, ceci
requiert de disposer d’un champ complet de vision, sans exclusive entre
bien et mal, lumineux ou ténébreux, ce qui nous
confinerait dans la subjectivité. Être objectif en acceptant toutes
les composantes de Ce Qui Est, l'Unité du Potentiel Infini, par l'état
du " point zéro " - la centricité par la neutralité
psycho-émotionnelle -, permet de recevoir la guidance de l'Esprit
universel, l'Intelligence, octroyant le discernement quant aux leurres
venant et menant par là-même au Non-Être.
Comme le Mal est réel à son propre
niveau gouverné par les Forces involutives, la tâche de l’homme est
d'accomplir le Chemin du Héros, en l'occurrence parcourir le
Labyrinthe astral de sa voûte étoilée d'appartenance, la galaxie
solaire, sans se laisser affecter par le Mal qui s’y trouve. En étant
forcé de choisir, il doit affronter une épreuve aussi réelle
que lui-même en utilisant et en appliquant ses connaissances. Dans
ce Jeu de l'Oie truffé de pièges, il est ce marcheur/navigateur sur le
chemin droit qui mène à l’Être (Ithaque pour Ulysse) et
les chemins sinueux qui mènent au Non-Être (les Enfers de Dante),
obligé de discerner par l'Intelligence le bien du mal à chaque étape. Et
ce n'est que par la science alchimique qu'il peut
comprendre que Ce Qui Est est conscience comme matière, bien comme
mal, Toute la Création portant ses Noms et Attributs divins sous
quelques formes que ce soit. Son seul choix est de
savoir vers quelle " Face " il veut se tourner : Celle de la Vie, l’Être, ou Celle de la Mort, le Non-Être.
* Cf. La dualité décodée.
*² Cf. Prédation spirituelle et voie de sortie.
Est-il utile de préciser que le chemin du Fou se distingue de la
conduite ordinaire de la vie par son attachement à la recherche de la
Connaissance " secrète ", dissimulée, et à la recherche
imaginative ? Il est essentiellement le chemin de l’expérience, par
lequel le monde de la matière est percé et profondément observé,
contemplé, en vue d’arracher à la matière ses
secrets. Pour ce faire, la tâche principale est de veiller à ce que
l’Ego en développement puisse être en relation avec la conscience
solaire, le Kiristos source de lumière.
Le voyageur de Lumière
La voie de l’éveil est paradoxale.
Sans mode d’emploi, il est difficile de comprendre les règles du jeu de
la vie * et son mécanisme de fonctionnement. Aussi
apparaît-il nécessaire à l'être humain d’aller chercher
l’information y relative dans des enseignements dits spirituels, exo
comme ésotériques. Cependant, pris dans les tenailles de la dualité,
il actionne ce faisant le mécanisme involutif de l'égo-mental,
l'intellect, qui analyse, compartimente, dissèque, classe, et au final
continue à séparer les choses au nom de sa logique, entre le
Bien, la Lumière, et le Mal, les Ténèbres. Ainsi fonctionne l'être
humain gouverné par les forces entropiques du monde de l'Astral, le
monde du Non-Être.
C’est pourquoi la voie évolutive de l’UN, l’Être, nécessite d’expérimenter l'Unité dans le quotidien pour obtenir la réponse aux nombreuses questions qui nous assaillent. Loin du scepticisme de ceux qui veulent faire croire que la vérité est inatteignable et que seuls quelques-uns - les élus - y parviendront avec des efforts colossaux, notre quotidien fournit tout ce dont nous avons besoin. Nous n’avons pas à nous battre pour arriver le plus loin possible sur le chemin, ni à emprunter le chemin de la compétition. Ce serait aller à l’encontre du principe de l’UN, qui vaut pour tous, quelles que soient nos conditions mentales, intellectuelles, physiques et spirituelles.
Alors que nombre de " croyants " pensent qu’en allant à la célébration liturgique de leur religion ils bénéficient de l’onction spirituelle pour recevoir la lumière, le plus dur n’est pas d’apprendre ou de prendre connaissance, mais tout simplement de mettre en œuvre… et ce au quotidien, à chaque instant de notre vie, en toute conscience. Et c’est pourquoi nombre de marcheurs abandonnent la marche, ou se contentent de discourir au coin du " feu ", près de l'âtre, avec emphase et ronds de jambe. Ils causent bien et peuvent impressionner le quidam de passage, mais ils ont arrêté de marcher sur le chemin en élisant domicile pour un temps indéterminé dans l’enseignement qui leur a plu. Ils semblent être sur le chemin, avoir gravi les échelons ou les marches, être des lumières. Mais ils ne sont pas les pèlerins qui, chaque matin, reprennent leur bâton pour poursuivre la montée du col, l’Ascension *², hors des chemins balisés de la spiritualité mentalisée.
Prendre les petits chemins de traverse est un exercice périlleux, qui exige confiance et foi en soi. Sachant que nous sommes tous unique, l’autoroute des moutons vacanciers n’est pas la meilleure façon d’atteindre le sommet de la montagne qui nous est destinée. La montée du sommet de l’Everest ou du Mont-Blanc en présence d’un guide chevronné est certes appréciable, mais elle ne fait que satisfaire les besoins de l’ego-mental, en l’occurrence sa fierté d’avoir " vaincu " une difficulté de haut niveau. Il ne s’agit que de la victoire d’une illusion, avec comme contrepartie que nous n’avons quasiment rien appris. Il n’y a pas en fait de vrai ou de faux chemin, de bon ou de mauvais, tout dépendant de l’état d’esprit qui nous anime et la manière dont nous inter-réagissons avec les évènements comme les rencontres de notre vie pour apprendre sur nous-même, sur ce qui se cache en nous. L’extérieur n’est que les conditions, les décors, les personnages, qui donnent l’opportunité de nous découvrir nous-même. C’est notre état intérieur, notre vibration profonde, qui fait que le chemin suivi extérieurement est bénéfique ou non. Ce ne sont en aucun cas le nom, le lieu ou le guide qui sont importants. Chacun des personnages de notre vie est un reflet de nous-même, miroir d’une facette plus ou moins cachée à l’intérieur de nous. Il est " nous ", et c’est en cela que l’on peut comprendre que c’est par l’interaction avec chaque personne de notre quotidien que nous allons savoir ce qui se trame exactement en nous. Si nous jouons d’autorité, alors nous exprimons d’une certaine manière le chef (ou le bourreau) qui est en nous. Si nous procurons de la tendresse, alors nous exprimons nos énergies féminines. Qu’en est-il alors quand nous nous sentons bienveillant et aimant ? Quand nous nous sentons proche, lointain ou choqué ? Quand nous nous sentons repoussé, mal aimé ou carrément ignoré ? C’est en étant conscient de tous nos ressentis de l’instant présent que nous pouvons savoir réellement ce qui nous habite, soit en jouant de nous - le symbiote asservisseur -, soit en nous appelant à nous en libérer - l'âme coupée de l'Esprit, la Supra-conscience -.
Le voyageur en chemin apprend automatiquement qu’il fait partie d’une grande famille, et qu’il est totalement illusoire de vouloir asservir d’autres peuples au nom d’une civilisation jugée meilleure. Un vrai voyageur est quelqu’un qui devient plus ouvert, plus tolérant, plus pacifiste par nature. Il se voit remettre en cause bien des attitudes qu’il croyait innées à tel ou tel peuple de la Terre. Il voit et comprend que la multitude est richesse, tandis que la normalité est appauvrissement. Il ressent qu’au-delà du langage parlé il existe un langage du cœur, un langage de sincérité, un langage de transparence qui fait que les portes s’ouvrent devant lui, naturellement et sans effort. Il sait que son " âme " une fois réunifiée peut rentrer en communication avec " l’âme " de quiconque, y compris d’autres formes de vie. Que le Soi supérieur communique avec le Soi Supérieur de tout ce qui est sur cette planète, et au-delà plus encore. En écoutant sa petite voix et ses ressentis-intuitions, il sait réagir correctement à ce que veut lui faire comprendre son Soi Supérieur.
C’est à chaque instant, à chaque rencontre, à chaque évènement, que notre Soi supérieur - l'Esprit universel souverain - nous guide sur le chemin du retour à nous-même. Il n’est donc point besoin d’aller loin dehors pour qu’il nous montre le chemin. Il s’agit tout simplement d’être nous-même, à l’écoute de nous-même, à chaque instant. C’est ainsi que nous découvrons les marches qui nous attendent. Si nous nous sentons aspiré par quelque chose, suivons-la avec attention, notre Soi supérieur venant de nous prendre la main. Quelle qu’en soit l’issue, cela nous est bénéfique pour notre avancement. Pour cela, il ne faut aucun doute, et agir. C’est alors que très probablement des peurs, craintes et appréhensions surgiront en nous. Alors soyons confiant puisque c’est le but !
Notre Soi supérieur n’a que pour objectif la ré-unification de tous nos morceaux épars, chaque peur regardée en face étant une séparation en moins, de ce fait une réunification. Aussi il est de bon ton d’être attentif à tous ses messages intérieurs, car ils sont la réponse même à notre demande d’ascension intérieure. Celle-ci passe par le ressenti et non la compréhension, qui nous place en observateur de ce qui se passe, d’où la séparation. En vivant l’instant présent, nous nous donnons le plus de chances d’avoir des synchronicités. Tout comme en étant comme un enfant, en se posant le moins de questions possibles afin " d’être ", pour sauter avec joie et curiosité dans l’inconnu.
* Cf. Le Jeu de la Vie.
*² Cf. Le chemin de l'Ascension.
Source : Laurent Dureau (texte adapté).
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