Témoins de Jéhovah : une secte pédo-sataniste fondée par un sioniste franc-maçon, par Laurent Glauzy 


tc3a9moins-de-jc3a9hovah-laurent-glauzy[1]Laurent Glauzy, vous avez écrit de nombreux articles dans les pages internationales de Valeurs Actuelles. Vous parlez six langues et à 44 ans, vous êtes l’auteur de sept ouvrages. Vous avez traduit en français Témoins de Jéhovah, les missionnaires de Satan dont l’auteur est Robin de Ruiter, écrivain néerlandais le plus traduit et connu en France pour son best-seller Les 13 lignées sataniques.
Quelles sont vos motivations ?
L’objectif principal est d’enrayer l’expansion de cette secte dont les fondements diaboliques sont sciemment ignorés. L’organisation des Témoins de Jéhovah a été fondée dans les années 1870 par Charles Taze Russell, un homme d’affaires malhonnête, pasteur d’origine juive et chantre du sionisme dès 1880. Il côtoie les Morgan, Rockefeller, Warburg et Rothschild. À cette époque, la secte porte le nom d’Étudiants de la Bible.
Ce livre a été écrit par Robin de Ruiter, écrivain néerlandais le plus traduit, qui a infiltré la Société de la Tour de Garde, nom officiel de la secte.
Quelques faits démontrent l’assertion satanique des Témoins de Jéhovah : leur Bible, appelée Traduction du monde nouveau, fut composée dans les années 1920 sur les communications spirites de Johannes Greber, un très étrange prêtre allemand, qui traduisit les Écritures avec l’aide d’un médium. Il fut excommunié. Dans ses publications, la hiérarchie de la secte utilise les techniques des dessins subliminaux pour cacher le visage de Satan dans la chevelure du Christ (Vous pouvez vivre éternellement sur une Terre qui deviendra un paradis, p. 17). Nous exposons plusieurs cas montrant d’autres symboles explicitement sataniques.
Le pasteur américain Fritz Springmeier, ancien officier de l’US Army, affirme que la hiérarchie parle dans la langue ésotérique d’Énoch. Provenant d’Égypte antique, cette langue est pratiquée par les satanistes de haut degré. La magie d’Énoch fut élaborée par Sir William Sinclair, au XVIe siècle, en Écosse.
Vous établissez de nombreux liens entre la secte et la Franc-maçonnerie.
Dans une allocution, Russell prétendit qu’il avait accès aux plus grandes loges. Il ne fait aucun doute qu’il était un Franc-maçon de haut grade, et membre des Rose-Croix. Les cérémonies qui accompagnèrent l’incinération de son corps et son enterrement se déroulèrent selon les Rites rosicruciens.
Des cartes de membres du Masonic Knight Templar (Templier maçonnique), sur lesquelles était inscrit son nom, furent trouvées dans la loge-mère : la Blue Lodge de Dublin. Tout démontre qu’il était un Templier. La Tour de Garde se traduit en hébreu par Mizpah, mot désignant aussi une partie de la magie énochienne. Nous observons que trois loges templières, toutes nommées Mizpah, étaient actives dans les régions de prêche de Russell, à l’instar de la Pennsylvanie. En outre, les Francs-maçons prêtaient leurs salles pour que les Témoins de Jéhovah puissent se rassembler.
L’existence d’une lettre du 27 décembre 1922, écrite par un Franc-maçon du 33e degré de la loge de Boston et adressée à un « frère » suisse, fut révélée en janvier 1924 au Tribunal d’instance de Saint-Gall : « Votre demande concerne l’Association des Étudiants de la Bible, qui a son siège à Brooklyn, dans la ville de New York. Il est certain que ces gens nous sont utiles. Par des moyens indirects, nous leur offrons d’importants capitaux. (…) Le principe, pour envahir un pays, est d’utiliser ses faiblesses et de miner ses piliers. En Europe, nos ennemis sont les protestants et les catholiques. Leurs dogmes vont à l’encontre de nos plans, c’est pourquoi nous devons tout entreprendre pour réduire le nombre de leurs fidèles et les ridiculiser. » En Bavière, par exemple, cette haine poussait les Témoins de Jéhovah à faire du prosélytisme à la sortie d’un cimetière après un enterrement.
Durant cette période, des pourfendeurs de la Franc-maçonnerie, comme Edith Starr Miller, pensaient que la secte était même financée par la loge maçonnique d’obédience juive, le B’naï B’rith. Russell était un ami de Stephen Wise, célèbre rabbin, franc-maçon et chef du B’naï B’rith.
Cette secte est reconnue comme religion officielle en Italie, en Norvège et en Bulgarie. Pensez-vous que ce processus de normalisation puisse se dérouler en France ?
Bien entendu, et ce sera très facile, car personne ne connaît vraiment cette secte. En France, la loi de séparation de l’Église et de l’État de 1905 stipule que le culte est organisé par le régime juridique des associations cultuelles. La secte a obtenu cette reconnaissance en 2002. Il s’agit d’une première étape que l’on constate partout en Europe, et surtout en Allemagne.
Le 9 mars 1998, un compromis fut décidé entre le gouvernement bulgare et la secte, dans le but de faire reconnaître les Témoins de Jéhovah en tant qu’association religieuse. La Commission européenne des droits de l’homme a entériné l’accord. De son côté, pour parvenir à ses fins, la secte prétextait ne pas s’opposer aux transfusions sanguines. Cette démarche mensongère visait à tromper l’opinion publique. Dans les « Salles du Royaume », rien ne changea. Et de nombreux Témoins de Jéhovah décèdent encore faute de transfusion sanguine. Mais d’un point de vue extérieur, la population bulgare fut rassurée par l’initiative d’apparat. J’ajoute que l’interdiction des transfusions sanguines a seulement été décrétée par Brooklyn, en 1945.
Ces contradictions sont relevées dans le cadre du service militaire.
Oui. La secte tente de cacher que ses adeptes ont participé à la Première Guerre mondiale car, en 1904, dans Études dans les Écritures, au sixième volume appelé La Nouvelle Création, Russell affirmait que la Bible ne s’opposait pas à ce que les chrétiens se battent sur un front. Il se référait au fait que les disciples de Jésus portaient des armes. Il arguait que le soldat romain Cornélius, après son baptême, avait accompli son service militaire.
Pouvez-vous nous expliquer les relations des Témoins de Jéhovah avec le IIIe Reich ?
Avant l’interdiction des activités de la secte, fin juin 1935, le deuxième président Rutherford, se fendit de déclarations antisémites pour séduire Hitler. Une partie de ses propos étaient rédigés dans la Déclaration des faits, en juin 1935. Rutherford annonça que Jéhovah et Jésus-Christ se seraient tenus du côté des nazis.
Fin 1942, Himmler transmit l’instruction de traiter avec les meilleurs égards les Témoins de Jéhovah dans les camps de concentration : le ministère de l’Intérieur et de la Police du Reich avait programmé la gouvernance de la Russie au cas où le régime soviétique serait vaincu par le IIIReich. Dans cette victorieuse perspective, Himmler avait prévu de pacifier la population soviétique par l’implantation de la Société de la Tour de Garde. Ainsi, à Auschwitz et Ravensbrück, les adeptes reçurent des papiers d’identité leur octroyant un élargissement des droits de sorties, y compris pendant les heures de travail. Et, l’administration des camps fermait les yeux quand les Étudiants de la Bible entreprenaient de convertir les Russes.
Dès la fin de la guerre, les Russes propagèrent le message de la Société de laTour de Garde en Union soviétique. En 1957, 40 % des fidèles avaient connu les camps de concentration et, en Sibérie, des villages entiers furent aussi gagnés par les enseignements de la secte.
Dans les camps, les Témoins de Jéhovah avaient la réputation d’être si fiables qu’ils obtenaient des postes de kapos et de contremaîtres.
Vous dénoncez les scandales pédophiles de la hiérarchie de Brooklyn. Pouvez-vous développer ?
Le président fondateur, Russell, et son successeur, Rutherford, étaient déjà connus pour être des hommes sans scrupules, et des obsédés sexuels. Entre 1995 et 1996, Candace Conti, a été abusée à plusieurs reprises par un membre des Témoins de Jéhovah, de la congrégation de Freemont, en Californie, alors qu’elle avait seulement neuf ans.
Le 14 juillet 2002, un documentaire de la BBC, qui fut seulement repris aux États-Unis par les chaînes CBS, CNN, établit – sur les témoignages de Bill Bowen, qui avait passé vingt ans au sein de la secte – l’existence d’un fichier secret faisant état de 23 720 cas de pédophilie au sein de la Société de la Tour de Garde. Bill Bowen déclara que les « pédophiles étaient protégés par le système ».
Malgré tout cela, les Témoins de Jéhovah ont été affiliés aux Nations unies, de 1992 à 2001, en tant qu’Organisation non gouvernementale (ONG).
En effet. Cela n’a rien d’étonnant de la part de l’ONU : le mouvement de la Bonne volonté mondiale, fondé en 1932, est une des activités les plus importantes de la Lucifer Trust (pour plus de discrétion, elle changea son nom en Lucis Trust en 1923) qui a pour but avoué la destruction de l’humanité. La Bonne volonté mondiale, qui a été reconnue par l’ONU comme une ONG présente aux sessions de Genève et de New-York, est membre du conseil économique et social de cet organisme supranational.
La secte des Témoins de Jéhovah bénéficie aussi du soutien du Département d’État américain.
Les liens avec les autres sectes sont-ils importants ?
Ils s’opèrent en toute discrétion. En octobre 1992, les contacts des Témoins de Jéhovah aboutirent à la fondation de la Fédération Internationale des Religions et Philosophies Minoritaires. Ce cartel regroupe l’Église de Scientologie (reconnue comme religion officielle en Espagne en 2008) dont le fils du fondateur, Ron Hubbard, attestait qu’il était le successeur du sataniste Crowley (qui se vantait sacrifier 150 enfants par an), l’Église de l’Unification ou secte Moon, les raéliens (secte ufologiste avec un culte sexuel), les druides celtiques, les satanistes, la Méditation transcendantale, les rites Memphis et Misraïm de la Franc-maçonnerie, ainsi que la secte des sorcières de la Wicca Occidental. Il s’agit d’un exemple parmi d’autres concernant cette secte, qui se développe sous le couvert des pouvoirs politiques. Et pour cause : le satanisme est la « religion » la plus secrète.

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