Le pédophile sioniste Epstein vivait à Paris : la presse et la justice font profil bas


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INFO PANAMZA. Découvrez l'adresse exacte de la résidence parisienne du prédateur sexuel -engagé pour Israël- Jeffrey Epstein ainsi que les patronymes français figurant dans son carnet secret.


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Jeudi 11 Juillet 2019

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Incroyable mais vrai : dans un pays -la France- qui se targue de combattre les violences sexuelles, le silence relatif aux activités locales du pédocriminel Jeffrey Epstein est assourdissant.

Aucun reportage de la télévision hexagonale auprès de ses voisins d'un quartier cossu de Paris.

Aucune enquête de Mediapart ou d'Envoyé spécial.

Et surtout : silence radio du côté du parquet de Paris. La justice française n'a pas réagi à la spectaculaire arrestation -samedi 6 juillet- et l'inculpation consécutive de Jeffrey Epstein pour "exploitation sexuelle de dizaines de jeunes filles mineures".



L'homme revenait pourtant de Paris, où il séjournait depuis le 14 juin (son jet privé était encore localisé dans la capitale française, fin mars).

Même discrétion (à ce jour) de la part de la police, notamment ceux de "l'Office central pour la répression de la traite des êtres humains" (OCRTEH).

Jeffrey Epstein n'est pas seulement un touriste américain coutumier de la France: le milliardaire de 66 ans, engagé pour Israël (notamment auprès de nombreuses figures du Mossad -connu pour ses traquenards sexuels– et de l'appareil d'État israélien -tel Ehud Barak), y réside une partie de l'année.

Panamza a identifié la rue, le numéro et l'appartement du protégé Epstein : ce faisant, ses connexions françaises -nommément retranscrites dans son carnet secret- ont été également débusquées.


Outre les contacts téléphoniques privés du couturier Azzedine Alaïa et de la veuve du puissant Jean-Luc Lagardère (à l'image, ci-dessus), on y trouve les obsessions d'Epstein pour les salons de massage parisiens…

Dimanche, au lendemain de la capture d'Epstein, le rédacteur anonyme du journal Le Parisien s'est contenté, à l'instar de ses confrères paresseux, sionistes (telle Laurence Haïm) ou craintifs quant aux implications de l'affaire, d'évoquer "un pied-à-terre à Paris".

Panamza vous propose de découvrir, ci-dessous et sources officielles à l'appui, l'adresse exacte (numéro de l'appartement compris) ainsi que les croustillantes pages françaises du carnet secret d'Epstein, le prédateur sexuel au service d'Israël…

Voici la…


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Pédophilie : pourquoi la communauté ultraorthodoxe d'Israël est ciblée

Par Nissim Behar, Correspondant à Tel-Aviv
Un juif ultra-orthodoxe soupçonné d'abus sexuels arrive au tribunal de Jérusalem, le 27 mars 2017. Photo Menahem Kahana. AFP

Vingt-deux adultes suspectés de viols sur mineurs ont été arrêtés. Leurs actes étaient connus de certains responsables extrémistes de la communauté juive, qui ont caché leur existence aux autorités.

L’émoi est à son comble au sien de la communauté ultraorthodoxe d’Israël après l’arrestation, dans la nuit de dimanche à lundi, de 22 adultes accusés de pédophilie et de viols sur mineurs. Dans le cadre de ce coup de filet sans précédent dans l’histoire judiciaire israélienne, plusieurs dizaines de policiers opérant simultanément ont arrêté leurs cibles dans tous les grands centres ultraorthodoxes du pays, tels que la ville de Bnei Brak (banlieue de Tel-Aviv), celle de Beit Shemesh, le quartier de Mea Shearim (Jérusalem), ainsi que la colonie de Beitar Illit (Cisjordanie).
Agés de 20 à 62 ans, les suspects étaient connus de longue date pour leurs méfaits au sein de leur communauté, mais ceux-ci n’avaient jamais été portés à la connaissance de la justice israélienne. Parce qu’une partie de l’ultraorthodoxie ne reconnaît pas l’existence de l’Etat hébreu pour des raisons religieuses et qu’elle ne veut donc pas avoir à faire aux «institutions sionistes». Mais également parce que ses rabbins régissent tous les aspects de la vie de leurs ouailles, à qui ils ordonnent d’éviter au maximum les contacts avec le monde laïc, forcément perverti. L’ultraorthodoxie représenterait 10% de la population israélienne et bon nombre de ses membres préfèrent laver leur linge sale en famille pour préserver l’image de leur communauté.

La frange la plus extrémiste de la communauté

Voilà pourquoi la police a mené son enquête préparatoire comme si elle devait infiltrer une organisation criminelle. En recrutant des informateurs et en organisant des filatures, des surveillances ainsi que des écoutes téléphoniques. Ses premières informations, la police les a obtenues grâce aux archives de Moshé Kiviti, un activiste ultraorthodoxe et antisioniste qui passe également pour un «juge de paix» dans son petit milieu. C’est à lui, en tout cas, qu’était confié le soin de traiter les plaintes pour agressions sexuelles émanant de personnes que lui envoyaient les rabbins. Après un simulacre de procès à huis clos, certains des «justiciables» étaient exilés dans d’autres villes, d’autres contraints de prendre des médicaments régulant leur libido ou envoyés chez des thérapeutes ultraorthodoxes. Ces derniers oubliaient, eux aussi, de signaler les affaires aux autorités judiciaires et sociales, alors que la loi les y oblige. Dans l’un des cas qu’il a eu à traiter, Kiviti a ordonné la fermeture du commerce tenu à Jérusalem par la mère du «coupable». Une peine assortie d’une forte amende.
Interpellé lundi, Kiviti est l’un des responsables du «comité pour la pureté du camp», une organisation informelle qui s’est, au fil des années, arrogé le statut de gardien de la vertu de la frange la plus extrémiste de la communauté ultraorthodoxe. Egalement connue sous le nom de Michteret Hatzniout («police de la pudeur»), cette milice utilise souvent la violence envers des femmes ultraorthodoxes dont le comportement est jugé «impudique». Elle rackette également des commerces fonctionnant dans les quartiers ultraorthodoxes en les obligeant, par exemple, à payer une amende pour ne pas disposer d’une entrée séparée pour les hommes et pour les femmes.

180 affaires sexuelles consignées dans des carnets

Les enquêteurs ont découvert le rôle de Kiviti par hasard. Parce que son nom apparaît dans un dossier de violences et de chantage pour lequel il a été arrêté à la mi-février. Une interpellation suivie d’une perquisition a été menée à son domicile, où les policiers sont tombés sur une trentaine de carnets verts, roses, bleus et violets contenant le protocole des «procès» organisés par le suspect. Ceux-ci contiennent les protocoles des 180 affaires sexuelles «jugées» par Kiviti en deux ans. Ce qui signifie qu’au-delà de la vingtaine de suspects de pédophilie et de viols arrêtés lundi – parmi eux, plusieurs ont d’ores et déjà avoué –, 160 autres courent encore librement au sein de la communauté ultraorthodoxe.
Les arrestations menées par la police israélienne suscitent d’autant plus de tension au sein de la communauté ultraorthodoxe que, depuis plusieurs semaines, sa frange la plus radicale manifeste à l’appel du rabbin Schmouel Auerbach contre la conscription de certains de ses membres dans les rangs de Tsahal, l’armée israélienne. Ces protestations sont toujours violentes : 3 blessés et 27 arrestations ont été recensés au début de la semaine.
Lors du déclenchement du coup de filet de lundi, de nombreux supporters d’Auerbach ont cru que l’«entité sioniste» venait s’en prendre à eux en raison de leur opposition à la conscription. Ils ont donc balancé tout ce qui leur passait sous la main sur les véhicules des enquêteurs – dont certains ont été gravement endommagés – et ont sans doute permis, sans le vouloir, à plusieurs prédateurs sexuels de s’échapper.

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