Les suspects sont tous yenishes, sédentarisés en Alsace et vivant en clan et en vase clos. harcèlement en réseaux Europe gang stalking psychotonique .

 

 voici des harceleure GITAN MANOUCHE YENISHES

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«En Alsace, il n'y a pas plus bas qu'un Yenishe, dit une institutrice du Bas-Rhin. Même dans les cimetières, personne ne veut d'eux.» Ils sont tous yenishes. Pierre Bodein, le principal suspect, les R., les F. On les appelle aussi vanniers, car autrefois ils tressaient l'osier et vendaient leurs paniers. Crasse, alcool, inceste, violence, vol, débilité : depuis la mort de Jeanne-Marie, ils sont habillés pour la postérité. Sans faire de détail. «Personne n'a parlé des drames épouvantables que ces gens, chassés de partout, ont vécus. Et du courage que les parents ont eu pour élever, protéger leurs enfants», témoigne une proche qui a connu les F. il y a vingt ans, quand ceux-ci vivaient dans les bois, sous des bâches. «L'hiver, le père restait éveillé toute la nuit pour entretenir le feu.» Il y a six ans, la mort d'un bébé de 25 mois noyé dans un trou d'eau, sur un chantier où la famille était provisoirement relogée, avait mobilisé le ministre du Logement de l'époque, Louis Besson, mais pas le curé du village qui ne voulait pas l'enterrer. Contre la volonté des élus locaux, le ministre avait obtenu que la famille s'installe dans une ferme, dans le village de Saint-Pierre.
Patriarches disparus. Ce sont des membres de cette branche F. qui ont été mis en examen mercredi pour non dénonciation de crime. Ils ont rejoint des cousins qui avaient perdu un père brûlé vif lors de l'incendie d'une tente à l'époque où ils vivaient dans les bois, un frère qui avait vu sa mère et ses petits frères chassés d'un terrain après la mort du père. Entre la mort du bébé en 1998, et celle de Jeanne-Marie, les patriarches des deux clans ont disparu. «La structure familiale, très forte, fondée sur le respect des aînés et une attention incroyable aux enfants, n'a plus été la même», reconnaît une proche. L'alcool pour les uns, le chômage, une hostilité ambiante de plus en plus féroce. «On perd des amis quand on parle aux Yenishes.»
Les Yenishes, originaires d'Alsace-Lorraine, de Suisse et d'Allemagne sont les descendants de paysans qui, au XIXe siècle, ont tenté d'échapper à la pauvreté par le voyage. Ils sont entrés dans le monde tzigane en se mariant avec des Manouches, mais aujourd'hui, explique Alain Reyniers, anthropologue et directeur de la revue Etudes tziganes, ils s'unissent plus que les autres Manouches à des sédentaires marginaux. Jusque dans les années 60, les Yenishes ont vécu en marge des villages, monnayant leurs produits (paniers), ou des services (remoulage, travaux agricoles). Aujourd'hui, ils sont souvent analphabètes. «Ces enfants, si protégés dans leur famille se retrouvaient tout à coup sans aucun repère, notamment face à l'écrit, avec d'autres enfants qui les rejetaient. Sans eau, vivant dans la boue, les garder propres était mission impossible. Tous les essais de scolarisation ont été catastrophiques», explique l'institutrice.
Culture orale». La plupart des personnes incarcérées parlent un français rudimentaire. Leur langue maternelle et usuelle est l'alsacien, «un alsacien yenishe». «Tout les enfonce, objectivement», se désole une voisine. Dans ses travaux, Alain Reyniers explique que l'éducation sociale du Manouche tourne autour de l'interdit que représente le monde extérieur, un monde hostile, où tous ceux qui n'appartiennent pas à la communauté sont «l'obstacle». Leur culture orale évoque essentiellement l'identité collective, et quand ils parlent la vie des «gadjé» (non manouches), c'est souvent pour la tourner en dérision. «Ça ne veut pas dire qu'ils déconsidèrent les gadgé. C'est une façon de prendre de la distance», explique l'anthropologue.
Une quinzaine d'entre eux se retrouvent accusés de non dénonciation de crime, et donc dans l'opinion, de complicité. C'est bien plus simple. «Ils passent leur vie à aller chez les uns et les autres, en transhumance, avec les enfants, et la tente s'il fait beau», raconte une travailleuse sociale. Au moindre souci, d'argent, de couple, de santé, à la moindre bonne nouvelle, ils se déplacent, s'installe chez les cousins, la grand-mère, le beau-frère... Tout se discute, se règle et se paye en famille.

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