le gouvernement secret
Ce document est une traduction d’un des plus intéressants chapitres du
livre Behold a pale horse, écrit par l’américain Milton William Cooper
et publié aux éditions Light Tecnology aux U.S.A. .
Light Tecnology Publishing P.O. Box 1495, Sedona, AZ 86336 U.S.A.
Voici
une présentation rapide de l’auteur, compilée de sa propre petite
auto-biographie disponible dans son livre, et agrémentée des
commentaires du traducteur :
Milton William Cooper, tout comme son
père, a décidé de travailler dans l’armée. Après avoir débuté dans
l’armée de l’air, William Cooper a continué sa carrière dans la Marine
(la NAVY), dans un sous-marin d’abord, puis, il a été affecté sur un
pétrolier, et peu après, au Vietnam lors de la guerre. Après quoi, il a
été affecté à un travail de côte aux quartiers généraux du Commandeur
en chef de la Flotte Pacifique.
Il avait obtenu une autorisation au
Secret lorsqu’il était dans l’armée de l’air, et il en avait eu besoin
d’une pour les sous-marins. Il en a demandé une autre pour travailler
dans l’unité administrative de la flotte et l’a obtenue. Il avait alors
accès aux données militaires concernant la sécurité nucléaire, puis il
lui a été accordé une autorisation Q d’accès aux documents Top Secret
afin de travailler dans l’équipe de briefing des services de
renseignement. C’est là qu’il a appris les informations qui l’ont
conduit à une recherche de 18 ans, aboutissant à l’écriture d’un livre
dont ce document représente un des chapitres les plus importants. Il lui
a été plus tard donné une autre autorisation d’accès à la cryptographie
pour endosser parfois la responsabilité de surveillance du centre de
commande, en tant qu’opérateur SPECAT. C’est le jour où il a appris que
le bureau des renseignements de la Marine avait participé à l’assassinat
de J.F. Kennedy qu’il a décidé de quitter l’armée définitivement.
Après
avoir essayé de communiquer les informations qu’il détenait (à propos
des OVNI, de l’assassinat de Kennedy, du gouvernement secret, des
solutions 1,2, et 3, du nouvel ordre mondial,...) à un reporter en 1972,
il a été attaqué par deux hommes en limousine qui ont réussi à le
pousser du haut d’une colline, où ils l’ont laissé pour mort. Mais il a
réussi à grimper la colline et a été secouru. Puis, un mois plus tard,
il a été accidenté par la même limousine, accident dans lequel il a
perdu sa jambe gauche. Les hommes de la voiture lui rendirent une visite
à l’hôpital, lui déclarant que si il continuait, ils le tueraient la
prochaine fois. Il leur dit qu’il ne ferait plus rien, et changea sa
stratégie. Cela lui a pris 16 ans. Il a démissionné de l’armée en 1975
et dans sa vie civile, il a travaillé comme responsable dans des
instituts de formation en photographie, après avoir obtenu un diplôme en
photographie. En 1988, ayant lu un magasine qui parlait d’un document
découvert par Moore, Shandera et Friedman, qui parlait des agissements
cachés du gouvernement à propos des OVNI, Mr Cooper a décidé de rentrer
dans l’arène, sachant que le document en question était un faux
désignant une opération dont il avait lu, lorsqu’il était dans la
Marine, qu’elle servirait à troubler le public, et sachant aussi que
Moore et Friedman étaient des agents du gouvernement. Afin, cette
fois-ci, d’assurer sa sécurité, il a rédigé ce document dans sa version
originale du 23 mai 1989, qu’il a expédié à de très nombreuses personnes
tout autour du monde, pour la somme de 27000$ de frais d’expédition
(toutes ses économies).
Depuis, Mr Cooper a pu constater qu’il était
sous surveillance et il n’est pas le seul à le constater. De plus, des
agents du gouvernement ont très souvent essayé de faire pression sur ses
employeurs. C’est pourquoi Mr Cooper déménage souvent. Tout ce qu’il a
dit, il aurait pu ne jamais le dire et vivre en paix, mais sa conscience
l’a poussé à nous révéler ce qu’il savait pour que d’autres sachent
aussi. Depuis, d’autres ont fait comme lui et la vérité apparaît au
grand jour peu à peu.
Aux U.S.A. , ces informations ont été l’objet
de nombreux reportages, shows télévisés, radiodiffusés et d’articles
dans de nombreux journaux et revues. Ce phénomène est aussi connu chez
les américains qu’il est inconnu chez nous. Pourtant nous en avons
parfois quelques aperçus à travers les films et téléfilm télévisés de «
fiction » qui nous viennent des U.S.A. .
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Quelques précisions avant d’entamer le document
Illuminati :
Les
illuminati constituent une société secrète qui existe depuis le 18ème
siècle et qui possède depuis bien longtemps des membres disséminés à
travers le monde dans de nombreux cercles d ‘influence. Cette société
regroupe un ensemble de personnes qui, à travers le monde et depuis bien
longtemps ont su et pu, grâce au soutien de quelques puissants, accéder
à des postes importants, à partir desquels ils recrutent eux- mêmes des
personnes dont les aspirations sont les mêmes. Le but de ces gens est
l’instauration d’un Nouvel Ordre Mondial à travers l’économie, la
politique et la manipulation mentale et psychologique des populations.
Conseil des Relations Etrangères (CFR en américain) :
C’est
une organisation privée composée d’hommes d’affaires exécutifs et de
leaders politiques qui étudient les problèmes globaux et jouent un rôle
clef dans le déroulement de la politique étrangère des USA. Le CFR est
un des groupes semi-officiels les plus puissants qui s’occupent du rôle
de l’Amérique dans les affaires internationales.
Ce qui est moins
connu, c’est qu’il est contrôle par un groupe élu de personnes recrutées
parmi des sociétés secrètes des universités de Harvard et de Yale : le
Skull & Bones et le Scroll & Key (ce sont des associations dans
lesquelles sont admises certaines personnes de Harvard et de Yale, ayant
passé à cette fin certains rythes initiatiques et certains
cérémoniaux), qui sont elles-mêmes des branches de l’ordre des
Illuminati. Ces personnes constituent le comité exécutif du CFR, après
avoir été admis dans une société secrète du nom d’Ordre de la Quête,
aussi connue sous le nom de société JASON (l’admission dans des sociétés
secrètes permet aux Illuminati de s’assurer que leurs « recrues » sont
en accord avec leurs objectifs).
Le CFR contrôle le gouvernement des
USA car ses membres (dont certains sont ignorants des motivations du
comité exécutif car tous ne sont pas des adeptes des Illuminati ou de
leurs objectifs) ont infiltré à travers les années toute la branche
exécutive du gouvernement : le département d’état, le département de la
justice, la CIA, et les militaires les plus hauts gradés. Jusqu'à
présent, tous les directeurs de la CIA ont été membres du CFR. La
plupart des présidents en ont été membres depuis Roosevelt. Les membres
du CFR contrôlent la grande presse et la plupart des grands journalistes
américains en sont membres. Le CFR est une société secrète au sens où
elle interdit la prise de notes ou la divulgation d’une quelconque
information à propos de ce qui se dit lors de ses meetings, sous peine
d’exclusion. Son but est l’instauration du Nouvel Ordre Mondial. George
Bush et Bill Clinton sont des membres de la CFR, pour ne citer qu’eux.
Commission Trilatérale :
La
commission trilatérale est un groupe d’élite de quelques 300 hommes
d’affaires, politiciens et décideurs intellectuels les plus influents de
l’Europe Occidentale, de l’Amérique du Nord et du Japon. Cette
entreprise est une agence privée qui travaille à la construction d’une
coopération politique et économique entre les trois parties du monde
précédemment citées. Son grand dessein, qui n’est plus caché depuis
longtemps, est le Nouvel Ordre Mondial.
La commission trilatérale a
été créée en 1972 par le magnat de la banque américain David
Rockefeller. La raison de sa création a été le déclin passager du
pouvoir du CFR à cause de sa politique vis à vis de la guerre du
Viet-Nam qui a mécontenté beaucoup d’américains. La raison de sa
création est la même que celle qui pousserait quelqu’un à faire courir 2
chevaux dans une même course : c’est de doubler les chances de gagner.
Le pouvoir réel est toujours resté solidement dans les mains du CFR. La
famille Rockefeller était, est et restera toujours la bénéficiaire de
ces 2 organismes.
Groupe Bilderberg :
Le groupe Bilderberg (du nom
de l’hôtel où s’est tenu sa réunion de constitution en 1954) a été créé
de manière à coordonner et contrôler les efforts internationaux des
Illuminati en un gouvernement mondial dont il est
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le corps
dirigeant. Ses membres dirigent les cercles intérieurs de la commission
trilatérale dont le noyau dirigeant a été choisi lors d’un meeting du
groupe Bilderberg en 1972, et les cercles intérieurs du CFR, mais aussi
des grands organismes internationaux tels l’ONU, le FMI, l’OMS,...
Vocabulaire utilisé pour la traduction
Extranéen :
Néologisme
créé à partir du latin « extraneus » (étranger) et désignant tout être
ou toute réalité qui n’appartient pas à la culture humaine
Alienigène :
Néologisme
créé à partir du latin « alienigenus » (qui appartient à une autre
race) et désignant tout être dont l’origine et le développement ne
correspond pas à ceux des races évolutionnaires de l’humanité terrestre.
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Perspective
Plusieurs
sources d’information ont été utilisées pour la rédaction de ce
document. J’avais tout d’abord écrit ce document comme résultat de
recherche. Il a été pour la première fois rendu public au Symposium du
M.U.F.O.N. , le 2 Juillet 1989, à Las Vegas, dans le Nevada. La plupart
de ces renseignements viennent directement, ou sont des résultats de ma
recherche personnelle dans les documents TOP SECRET/MAJIC que j’ai vu et
lu de 1970 à 1973 lorsque je faisais partie de l’équipe de briefing des
services de renseignement du Commandeur en Chef de la Flotte Pacifique.
Puisque quelques unes de ces informations proviennent de sources que je
ne peux pas divulguer pour des raisons évidentes, et quelques autres de
sources publiées desquelles je ne peux répondre, ce document doit être
formulé comme une hypothèse. Je crois sincèrement que si les aliénigènes
sont réels, ceci est un document décrivant la véritable nature des
choses. C’est le seul scénario qui a pu relier les différents éléments.
C’est le seul scénario qui répond à toutes les questions et replace les
divers mystères les plus importants dans un contexte qui leur donne un
sens. C’est la seule explication qui montre les chronologies des
événements et démontre que ces chronologies, lorsqu’elles sont
assemblées, s’emboîtent parfaitement ensembles. Le plus gros de ce
document est, je le crois, vrai, si les documents que j’ai vu dans la
Marine sont authentiques. Quant au reste du document, je ne sais pas ce
qu’il en est, et c’est pourquoi il doit être formulé en terme
hypothétique. La plupart des preuves disponibles actuellement et des
preuves historiques sont en accord avec cette hypothèse.
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Le gouvernement secret
Au
cours des années qui suivirent la Seconde Guerre mondiale, le
gouvernement des Etats-Unis fut confronté à une série d'événements qui
allaient, au-delà de toute prévision, changer son avenir et, avec lui,
celui de l'humanité entière. Ces événements étaient si invraisemblables
qu'ils défiaient toute crédibilité. Le président Truman et son cabinet
furent si stupéfiés qu'ils se trouvèrent virtuellement impuissants à
leur faire face, alors que le pays venait tout juste de traverser la
guerre la plus dévastatrice et la plus coûteuse de l'Histoire.
Les
Etats-Unis avaient gagné la course à l'armement nucléaire. Depuis
qu'elle avait mis au point et même utilisé la bombe atomique, cette
nation se retrouvait la seule au monde à posséder une arme dont la
puissance pouvait réduire à néant tous ses ennemis et la planète
elle-même. C'était une époque de grande prospérité pour les Américains.
Leur avance technologique et leur économie florissante leur offrait un
enviable standing de vie. Ils exerçaient une influence mondiale et
déployaient la force militaire la plus vaste et la plus puissante de
l'Histoire. On peut donc aisément imaginer la consternation et
l'inquiétude de l'élite gouvernementale quand celle-ci fut informée de
l'écrasement, dans le désert du Nouveau Mexique, d'un astronef piloté
par des êtres à l'apparence d'insectes et de provenance absolument
inconnue.
De janvier 1947 à décembre 1952, pas moins de 16 astronefs
s'écrasèrent ou furent descendus, sans compter celui qui avait explosé
dans les airs et dont rien n'avait pu être récupéré. On en retira 65
corps et un être vivant. Hormis l'appareil qui s'était désintégré dans
l'atmosphère, treize de ces incidents se produisirent sur le territoire
américain, dont l'un en Arizona, onze au Nouveau-Mexique et un au
Névada. L'un des trois autres écrasements eut lieu en Norvège et deux au
Mexique. Les apparitions se firent si nombreuses qu'il devint
impossible de compter sur les services de renseignements existants pour
effectuer une enquête sérieuse des témoignages probants ou démentir les
affabulation.
Un appareil fut découvert le 13 février 1948 sur une
mésa près d'Aztec au Nouveau-Mexique et un autre de 30 m de diamètre le
25 mars suivant au terrain d’essai de White Sands. Au total, 17 corps
furent extraits des deux appareils. Mais l'élément le plus intrigant fut
la découverte, à l'intérieur des deux astronefs, d'une importante
banque d'organes, de toute évidence prélevés sur des êtres humains. Un
sentiment de paranoïa s'empara rapidement de tous ceux qui étaient «dans
le secret» quand ils comprirent qu'un démon venait de leur dévoiler sa
face monstrueuse. Aussitôt, l'affaire fut classifiée «plus
qu'ultra-secrète» et scellée dans un coffre de sûreté fermé à double
tour. Même le projet Manhattan ne s'était pas vu imposer un tel silence
pour sa sécurité. Ces événements allaient constituer par la suite le
secret le mieux gardé de toute l'Histoire de l'humanité.
En décembre
1947 fut mis sur pied le projet SIGN [ NDT : Signe ], lequel réunissait
les hommes de sciences les plus éminents d'Amérique pour étudier cette
sordide affaire dans le plus complet mystère. Il se métamorphosa et, en
décembre 1948, devint le projet GRUDGE [ NDT : Rancune ]. Une branche de
celui-ci fut bientôt créée sous le nom de BLUE BOCK [ NDT : Livre Bleu
]dans le but de diffuser des informations anodines et surtout biaisées.
Seize volumes allaient sortir de ce projet. Les Equipes BLEUES furent
formées pour repérer les astronefs écrasés et en récupérer les
passagers, tant morts que vivants. Plus tard, sous le projet POUNCE [
NDT : Ruée ], celles-ci devinrent les Equipes ALPHA.
Durant ces
premières années, l'Armée de l'air des Etats-Unis et la CIA exerçaient
un contrôle absolu sur le secret de cette affaire. En fait, la CIA avait
d'abord été créée par décret présidentiel en tant que «Groupe central
de renseignements» pour s'occuper expressément du problème de la
présence extranéenne. Par la suite, l'Acte de sécurité nationale fut
voté et promut ce groupe au titre d'«Agence centrale de renseignements».
Le
«Conseil de sécurité nationale» fut établi pour superviser les organes
de renseignements et spécialement ceux qui étaient rattachés à la
question extranéenne. Une série d'ordres et de mémos émanant de ce
Conseil libéra peu à peu la CIA des limites de ce seul domaine et,
lentement mais sûrement, finit par «légaliser» son action directe dans
les affaires intérieures et extérieures sous le couvert d'activités
quelconques.
Le 9 décembre 1947, à la demande pressante des
secrétaires Marshall, Forrestal et Patterson, ainsi qu'à celle de
Kennan, directeur du personnel des politiques de planification au
Département d'État, le président Truman approuva le rapport NSC 4
concernant la «coordination des mesures d'information sur les services
de
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renseignements étrangers». A la page 49 du livre 1 du
«Rapport final de la Commission d'enquête sur les opérations
gouvernementales reliées aux activités de renseignements » - Sénat
américain, 94e conférence, 2e session, rapport No 94755, 26 avril 1976 -
le service des renseignements étrangers et militaires cite: «Cette
directive a donné au secrétaire d'Etat le pouvoir de coordonner les
activités de renseignements destinées à combattre le communisme ».
NSC 4A - une annexe ultra-secrète de NSC 4 - chargeait le directeur de
la CIA d’entreprendre des opérations de couverture psychologique afin de
poursuivre les buts avancés par NSC 4, mais cette demande initiale ne
définissait aucune procédure formelle quant à la coordination ou à
l'approbation de ces opérations. L'annexe ne faisait qu'indiquer au
directeur qu'il pouvait «entreprendre des actions indirectes s'il
s'assurait, en liaison avec l'État et la Défense, que ces opérations
étaient conformes aux politiques américaines. »
NSC 4 et NSC 4A
furent plus tard amendés sous NSC 10/1 et NSC 10/ 2 qui accordaient des
possibilités de couverture encore plus étendues, ce que prévoyait aussi
la charte du Bureau de coordination des politiques (OPC). Ces deux
articles allaient jusqu'à valider des pratiques illégales et des
procédés en marge de la loi, pour autant que les responsables de la
sécurité nationale en conviennent. La réaction ne se fit pas attendre.
Aux yeux du personnel des renseignements, «tous les coups étaient bons».
NSC 10/1 permit la création d'un comité exécutif de coordination ayant
pour fonction de réviser les propositions des projets secrets mais
n'ayant pas mandat de les approuver. Ce groupe avait aussi pour tâche
secrète de coordonner les projets concernant les aliénigènes. Les
directives NSC 10/1 et NSC 10/2 donnèrent lieu à une interprétation
particulière du rôle des gouvernants. Elles semblaient sous entendre, en
effet, que ceux-ci préféraient n'être mis au courant de rien avant que
les opérations n'aient été accomplies avec succès.
Une zone tampon
s'installa donc entre le président et l'information. Si jamais des
fuites venaient à divulguer le véritable état des choses, le président
serait donc automatiquement couvert par sa méconnaissance des faits et
se trouverait ainsi à l'abri de toute accusation. Mais, avec les années,
ce tampon servit à tenir les présidents successifs dans l'ignorance la
plus complète au sujet de la présence extranéenne ou, tout au moins,
permit au gouvernement secret et aux agences de renseignements de
filtrer les informations qu'ils voulaient bien leur transmettre. NSC
10/2 établit un comité d'étude formé de sommités scientifiques qui se
réunissaient en secret. Ce comité ne fut pas appelé MJ-12. Les grandes
lignes de ses fonctions furent stipulées dans NSC 10/5, un autre mémo de
la série NSC dont les ordres secrets préparèrent la venue en scène de
MJ-12 quatre ans plus tard.
James Forrestal, le secrétaire à la
Défense, commença à s’opposer au maintien du secret. Son grand idéalisme
et sa ferveur religieuse l'amenèrent à pencher en faveur d'une
diffusion publique de l'information. James Forrestal était aussi l’un
des premiers kidnappés connus. Dès qu'il eut parlé du problème extranéen
aux leaders de l'Opposition et à ceux du Congrès, Truman exigea sa
démission. Forrestal exprima à plusieurs personnes ses craintes à cet
égard ainsi que son sentiment d'être surveillé. Il avait raison mais les
autres ne connaissaient pas ces faits. Aussi interprétèrent-ils ses
inquiétudes comme de la paranoïa. On prétendit plus tard qu'il souffrait
de troubles mentaux. Il avait été interné au Centre médical de la
Marine à Bethesda, bien que l’administration n’en avait pas le pouvoir.
En réalité, Forrestal avait été interné pour être isolé et discrédité
parce que l'on craignait qu'il n'ébruite la chose. Il n’était pas permis
à sa famille et à ses amis de le voir. Finalement, le 21 mai 1949, le
frère de Forrestal pris une décision fatidique. Il informa les autorités
qu’il avait l’intention d’enlever James de Bethesda le 22 mai. C'est
pourquoi, tôt le matin du 22 mai 1949, des agents de la CIA se rendirent
à sa chambre au seizième étage, nouèrent le coin d'un drap autour de
son cou, en attachèrent l'autre bout au plafonnier et le jetèrent par la
fenêtre. Le drap se déchira et Forrestal plongea dans la mort, devenant
l'une des premières victimes de la conspiration du silence. Les carnets
secrets de James Forrestal ont été confisqués par la CIA et ont été
conservés à la Maison Blanche durant plusieurs années. Sous la pression
du public, les carnets ont été finalement réécrits et publiés dans une
version aseptisée. L’information des véritables carnets a été plus tard
fournie par la CIA sous la forme d’un livre à un agent qui l’a publiée
sous la forme d’une fiction. Le nom de l’agent est Whitley Strieber et
le livre est Majestic.
Le passager qui a été trouvé errant dans le
désert et rescapé de l'écrasement d'un astronef à Roswell en 1949 fut
nommé E.B.E., monogramme formé d'après la désignation proposée par le
professeur Vannevar Bush et signifiant «Entité Biologique
Extra-terrestre». E.B.E. avait tendance à mentir ou à répondre à sa
guise. On l'interrogea en vain pendant plus d'un an. Il préférât
s'abstenir plutôt que de donner une réponse concluante. Il ne
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commença
à s'ouvrir qu'à partir de sa deuxième année de captivité. L'information
qu'il livra alors est pour le moins saisissante. Celle-ci fut compilée
dans ce qui est devenu par la suite le YELLOW BOCK [ NDT : Livre Jaune
]. Des photographies d’E.B.E. ont été prises que, parmi d’autres, j’ai
vu des années plus tard dans le projet Grudge.
Vers la fin de 1951,
E.B.E, tomba malade. Le personnel médical fut impuissant à établir un
diagnostic puisque, d'une part, il ne possédait pas d'antécédents sur
lesquels se baser pour le traiter et que, d'autre part l'organisme
d'E.B.E. transformait les éléments nutritifs en énergie par
photosynthèse, à la manière des plantes, à partir de la chlorophylle, et
rejetait aussi les déchets par la peau. Plusieurs experts ont été
appelés pour étudier sa maladie, incluant des professeurs en médecine,
des botanistes et des entomologistes. On fit appel à un botaniste, le
professeur Guillermo Mendoza, pour le soigner et l'aider à se rétablir.
Le professeur Mendoza s’efforça vainement de sauver E.B.E. jusqu’au 2
Juin 1952, quand il mourut. Le professeur Mendoza devint l'unique
spécialiste en matière de ce type de biologie extranéenne. Le film E.T.
est l’histoire à peine voilée d’E.B.E.
Les Etats-Unis avaient
désespérément tenté de sauver E.B.E. pour gagner la faveur de ses
congénères technologiquement supérieurs en commençant, au début de 1952,
à émettre un appel de détresse vers les vastes espaces sidéraux. Ils ne
reçurent aucune réponse mais, étant néanmoins de bonne foi, ils
poursuivirent ce projet, nommé SIGMA.
Par un décret-loi secret du 4
novembre 1952, le président Truman créa la très secrète Agence de
sécurité nationale (NSA). Celle-ci avait pour objectif premier de
décoder le langage des aliénigènes en vue d'établir un dialogue avec
eux. Cette tâche des plus urgentes s'inscrivait dans la suite des
précédents efforts. L'objectif second de la NSA consistait à surveiller
toute communication émise par n'importe quel appareil et provenant de
n'importe où sur terre, et ce dans le but de recueillir tout
renseignement, tant humain qu'aliénigène, et de préserver le secret de
la présence extranéenne. Le projet Sigma fut fructueux.
La NSA
maintient aussi, de nos jours, des communications avec la base LUNA et
d'autres programmes spatiaux secrets. Par décret-loi, la NSA est
au-dessus de toute loi qui ne spécifie pas nommément qu'elle est sujette
aux prévisions de la dite loi. Cela signifie que, si le nom de cette
agence n'est pas écrit dans le texte de l'une ou l'autre loi votée par
le Congrès, la NSA n'est pas concernée par cette loi. De plus, la NSA
remplit beaucoup d'autres fonctions qui, en fait, la situent en tête des
agences de renseignements. De nos jours, la NSA se voit octroyer 75%
des sommes allouées à l'ensemble des services de renseignements. Un
vieux dicton dit avec raison: «Où va l'argent va le pouvoir». Le
directeur de la Centrale de renseignements, quant à lui, n'est plus
aujourd'hui qu'un homme de paille maintenu en poste pour berner la
population. La fonction première de la NSA vise encore les
communications avec les aliénigènes, mais elle s'est maintenant accrue
de d'autres projets en liaison avec eux.
Le président Truman avait
tenu nos alliés - y compris l'Union soviétique - au courant des
développements du problème extranéen. Il avait agi ainsi de peur que les
aliénigènes ne se révèlent menaçants pour l'espèce humaine. On avait
même dressé des plans de défense unifiée en cas d'invasion planétaire,
mais il s'avéra difficile de garder un projet d'envergure internationale
à l'abri de la curiosité normale des journalistes à l'égard des
gouvernements. On jugea donc nécessaire de confier à une section
indépendante le soin de coordonner et de contrôler les efforts
internationaux. Le résultat fut la création d’une société secrète qui
devint connue sous le nom de groupe Bilderberg. Ce groupe a été
constitué en 1952. Son nom vient de l’endroit du premier meeting
publiquement connu, l’Hotel Bilderberg. Ce meeting public eu lieu en
1954. Ses membres ont été dès lors surnommés les Bilderbergers. Le
quartier général de ce groupe est à Genève en Suisse. Les Bilderbergers
se sont transformés en un gouvernement mondial secret qui contrôle
maintenant absolument tout. Les Nations unies d'alors - comme de nos
jours, d'ailleurs - ne sont qu'une farce monumentale à l'échelle
internationale.
En 1953, la Maison blanche accueillit un nouveau
président, un chef militaire entraîné au commandement des hommes selon
des structures hiérarchiques. Habitué à déléguer l'autorité, il
préférait gouverner en s'entourant de comités et ne prenait par lui-même
une décision majeure que si ses conseillers étaient incapables d'en
arriver à un consensus. Sa méthode habituelle consistait à envisager
d'abord toutes les alternatives en lisant tous les documents et en
écoutant tous les avis concernant une affaire, puis à trancher la
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question
en approuvant l'une ou l'autre des multiples propositions. Ses proches
collaborateurs ont relaté que son mot d'ordre se résumait le plus
souvent à donner carte blanche dans des termes qui revenaient à dire que
«la fin justifie les moyens». Il passait le plus clair de son temps sur
les parcours de golf, ce qui n'a rien d'inusité pour un ex-officier de
carrière qui s'était élevé durant la dernière guerre au grade ultime de
Commandant suprême des forces alliées. Ce président était le
généralissime à cinq étoiles de l’armée américaine Dwight David
Eisenhower.
Au cours de l'année 1953 - sa première en poste -, au
moins une dizaine d'écrasements de disques furent signalés, dont quatre
en Arizona, deux au Texas, un au Nouveau-Mexique, un en Louisiane, un au
Montana et un en Afrique du Sud, sans compter des centaines
d'apparitions- Des trente aliénigènes qui furent récupérés, quatre
étaient encore en vie.
Eisenhower comprit qu'il lui faudrait
s'attaquer au problème extranéen et arriver à le résoudre seul, sans
devoir le révéler au Congrès. C'est pourquoi, au début de 1953, le
nouveau président se tourna vers Nelson Rockefeller, son ami et collègue
au Conseil des relations étrangères, et lui confia la tâche d'ébaucher
la structure d'une section secrète qui aurait pour mission de superviser
l'ensemble des intervenants reliés au phénomène extranéen. C'est ainsi
que fut conçue l'idée de MJ-12, qui allait prendre corps un an plus
tard.
C’était Winthrop Aldrich, l’oncle de Nelson Rockefeller, qui
avait joué le rôle le plus important en réussissant à convaincre
Eisenhower de briguer les suffrages à la présidence des Etats-Unis.
Toute le famille Rockefeller, et avec elle l’empire Rockefeller, avait
très fortement soutenu Ike. Eisenhower appartenait corps et âme au
Conseil des relations étrangères et à la famille Rockefeller. En
requérant les services de Rockefeller pour s'occuper de la question
extranéenne, Eisenhower commit la plus grande bévue de sa carrière, une
erreur capitale pour l'avenir des Etats-Unis et, fort probablement, du
monde entier.
Moins d'une semaine après son élection, Eisenhower
nomma Nelson Rockefeller président d'un comité consultatif présidentiel
sur l'organisation du gouvernement. Ce dernier était donc responsable de
planifier la réorganisation de l’administration, chose dont il rêvait
depuis des années. Les programmes de réforme furent cumulés en un seul
portefeuille et représentés au Cabinet sous le nom de ministère de la
Santé, de l'Education et du Bien-être. Quand cette nouvelle fonction fut
approuvée par le Congrès en avril 1953, Rockefeller se vit assigner le
poste de sous-secrétaire d'Orveta Culp Hobby.
Ce fut au cours de
cette même année que des astronomes repérèrent dans l'espace des objets
de grande dimension se déplaçant en direction de la Terre. Ils les
avaient d'abord pris pour des astéroïdes mais l'évidence s'imposa
bientôt qu'il ne pouvait s'agir que de vaisseaux spatiaux. Les radios du
projet Sigma réussirent à intercepter les communications transmises
entre les astronefs, mais nul ne put décoder les intentions réelles des
équipages de ces immenses et nombreux vaisseaux qui, en arrivant à
proximité de la Terre, se placèrent sur orbite géosynchrone à très haute
altitude autour de l'équateur. Toutefois, les responsables du projet
Sigma, de concert avec ceux du nouveau projet Platon - lequel avait
mission d'établir des relations diplomatiques avec les étrangers
d'outre-espace -, mirent au point un système de signaux basé sur le
langage binaire des ordinateurs et purent ainsi établir un dialogue avec
ces voyageurs de l'espace en provenance d'une autre planète. Leur
atterrissage fut convenu et donna lieu à une première rencontre dans le
désert. Le film rencontre du 3ème type est une version fictive
d’événements qui eurent réellement lieu. Un otage a été laissé chez nous
en gage de leur retour pour signer un traité.
Entre-temps, des
extranéens d'une autre race - d'apparence humaine, celle-là -
atterrirent à la base aérienne de Homestead en Floride et purent
communiquer fructueusement avec le gouvernement américain. Ce groupe
nous mit en garde contre les initiatives de la race en orbite autour de
l’équateur. Quant à eux, ils lui avaient plutôt offert d'aider
l'humanité dans son développement spirituel mais, pour ce faire, ils
avaient exigé du gouvernement qu'il commençât par démanteler son arsenal
nucléaire. Ils avaient en outre refusé tout marchandage technologique
avec lui en raison de l'immaturité morale dont nous faisions
manifestement preuve à l'égard des inventions que nous possédions déjà.
Ces ouvertures de conciliation furent rejetées sur les fondements que ce
serait une folie que de nous désarmer face à un futur aussi incertain.
D'un autre côté, leur décision avait été d'autant plus difficile à
prendre qu'ils ne pouvaient s'appuyer sur aucun précédent historique.
Un
troisième atterrissage eu lieu en 1954 à Muroc, dénommé maintenant base
aérienne d’Edwards. La base a été fermée pendant 3 jours et personne
n’était autorisé à y entrer ou en sortir durant cette période.
suite plus tard
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