Champs électriques et magnétiques générés par les lignes électriques et les appareils électroménagers

Certaines personnes craignent que l'exposition quotidienne à des champs électriques et magnétiques (CEM) puisse causer des problèmes de santé.
L'électricité et les champs électriques et magnétiques (CEM)

L'électricité distribuée par les lignes électriques joue un rôle clé dans la société d'aujourd'hui. Elle sert à l'éclairage des maisons, à la préparation des aliments et au fonctionnement des ordinateurs et d'autres appareils électroménagers, comme les téléviseurs et les radios. Au Canada, les appareils branchés sur une prise de courant murale fonctionnent au moyen d'un courant électrique qui se déplace selon un mouvement de va‑et‑vient à une fréquence de 60 périodes par seconde (60 hertz). La fréquence utilisée pour les lignes et les appareils électriques est différente de celle utilisée pour la technologie Wi-Fi, les téléphones cellulaires et des compteurs intelligents.

Chaque fois que vous utilisez l'électricité et des appareils électroménagers, vous vous exposez à des champs électriques et magnétiques (CEM) de fréquence extrêmement basse (ELF). L'expression « extrêmement basse » désigne toute fréquence inférieure à 300 hertz. Les CEM produits par le transport et l'utilisation de l'électricité font partie de cette catégorie.

Les CEM sont des régions de l'espace autour des appareils électriques, des cordons d'alimentation et des fils porteurs de courant, y compris des lignes électriques extérieures, où s'exercent des forces invisibles.

   Champs électriques : Ils sont générés lorsqu'une fiche est branchée sur une prise de courant, même si l'appareil n'est pas en marche. Plus la tension est élevée, plus l'intensité du champ électrique est grande.
   Champs magnétiques : Ils sont générés lorsqu'un courant électrique circule dans un appareil ou un fil. Plus l'intensité du courant est grande, plus le champ magnétique est puissant.

Les CEM peuvent se produire séparément ou en même temps. Par exemple, lorsque vous branchez le cordon d'alimentation d'une lampe sur une prise murale, il se produit un champ électrique le long du cordon. Lorsque vous allumez la lampe, le courant passant dans le cordon crée un champ magnétique. Entre-temps, le champ électrique demeure.
Les lignes électriques et votre maison

Les CEM sont plus intenses à proximité de la source. À mesure que vous vous en éloignez, l'intensité des champs diminuent rapidement. Cela veut dire que vous êtes exposé à des CEM plus forts lorsque vous vous trouvez près d'une source (à côté d'un transformateur ou sous une ligne à haute tension, par exemple), et plus faibles lorsque vous vous en éloignez.

Lorsque vous êtes à l'intérieur de la maison, les champs magnétiques des lignes à haute tension et des transformateurs sont souvent plus faibles que ceux des appareils électroménagers.

Les champs électriques peuvent être arrêtés par des matériaux comme le métal. Ils peuvent aussi l'être par les bâtiments et les arbres, voire le sol lorsque les lignes électriques sont enfouies.
Exposition aux champs électriques et magnétiques de fréquence extrêmement basse au Canada

La plupart des Canadiens sont exposés tous les jours aux CEM générés par le câblage domestique, l'éclairage et tout appareil électroménager qui se branche sur une prise de courant, notamment les séchoirs à cheveux, les aspirateurs et les grille-pain. Au travail, les sources courantes comprennent les ordinateurs, les purificateurs d'air, les photocopieuses, les télécopieurs, les lampes fluorescentes, les radiateurs électriques et les outils électriques des ateliers d'usinage tels que les perceuses, les scies électriques, les tours et les machines à souder.
L'exposition dans les maisons, les écoles et les bureaux du Canada ne présente aucun risque connu pour la santé

De nombreux travaux ont été réalisés pour tenter d'élucider les effets possibles sur la santé d'une exposition aux CEM de fréquence extrêmement basse. S'il est établi que les CEM peuvent induire de faibles courants électriques dans notre corps, ces courants sont trop faibles pour causer des effets connus sur la santé. Selon certaines études, il existerait un lien entre l'exposition à des champs magnétiques ELF et certains types de cancers infantiles, mais ce lien n'a toujours pas été confirmé.

Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a classé les champs magnétiques ELF comme « cancérogènes possibles pour l'homme ». Cette classification est fondée sur des données limitées selon lesquelles les champs magnétiques ELF constituent un facteur de risque associé à la leucémie infantile. Or, la grande majorité des études scientifiques menées à ce jour ne corroborent pas l'hypothèse d'un lien entre l'exposition à des champs magnétiques ELF et le cancer chez les humains. À l'heure actuelle, nous ne disposons pas de preuves concluantes quant à l'existence d'un lien entre l'exposition à des champs magnétiques ELF et le risque de cancer, et des études plus poussées s'avèrent nécessaires.

Santé Canada est d'accord avec l'Organisation mondiale de la Santé et l'IARC au sujet de la nécessité de recherches plus approfondies dans ce domaine.
Réduire les risques

De l'avis de Santé Canada, il n'est pas nécessaire de chercher à vous protéger de l'exposition quotidienne aux champs électriques et magnétiques de fréquence extrêmement basse. Il n'y a aucune preuve concluante montrant que l'exposition aux niveaux trouvés dans les maisons et les écoles du Canada, y compris en bordure des corridors des lignes électriques, a un effet nocif.
Le rôle du gouvernement du Canada

Santé Canada, tout comme l'Organisation mondiale de la Santé, suit de près la recherche scientifique sur les CEM et la santé humaine afin d'aider les Canadiens à maintenir et à améliorer leur état de santé. Des lignes directrices internationales en matière d'exposition aux champs électriques et magnétiques de fréquence extrêmement basse ont été établies par la Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants (ICNIRP). Ces lignes directrices ne sont pas fondées sur une prise en considération des risques liés au cancer. Elles visent plutôt à empêcher que l'exposition à des CEM induise, dans le corps, des courants ou des champs électriques plus forts que ceux que produisent naturellement le cerveau, les nerfs et le cœur. L'exposition aux CEM dans les maisons, les écoles et les bureaux du Canada est nettement inférieure à ces lignes directrices.

TLF -- Inférieure à 3 Hz (-1,0)
ELF -- 3 Hz à 30 Hz (1)
SLF -- 30 Hz à 300 Hz (2)
ULF -- 300 Hz à 3000 Hz (3)
VLF -- 3 kHz à 30 kHz (4)
LF -- 30 kHz à 300 kHz -GO/LW- (5)
MF -- 300 kHz à 3000 kHz -PO/MW- (6)
HF -- 3 MHz à 30 MHz (7)
VHF -- 30 MHz à 300 MHz (8)
UHF -- 300 MHz à 3000 MHz (9)
SHF -- 3 GHz à 30 GHz (10)
EHF -- 30 GHz à 300 GHz (11)
THF -- Au-dessus de 300 GHz et encore plus... (12 à 15)

ELF :

Classification : ELF - Extrêmement Basses Fréquences (Extremely Low Frequencies)
Ondes décamégamétriques (daMm)
Ondes sonores, infra-sons
Gamme de fréquences : 3 Hz à 30 Hz (1)
Longueurs d'ondes : 100 000 à 10 000 kilomètres
Utilisation : Ondes sonores, infra-sons, physique
Quelques exemples :
Jusqu'à 16 Hz Infra-sons
16 Hz à 20 kHz Sons audibles par l'oreille humaine (en fonction des individus)

HAUT

SLF :

Classification : SLF - Super Basses Fréquences (Super Low Frequencies)
Ondes mégamétriques (Mm)
Ondes sonores
Gamme de fréquences : 30 Hz à 300 Hz (2)
Longueurs d'ondes : 10 000 à 1000 kilomètres
Utilisation : Ondes sonores, ondes électriques, courant alternatif
Quelques exemples :
16 Hz à 20 kHz Sons audibles par l'oreille humaine (en fonction des individus)
30 Hz à 300 Hz Basses (graves)
50 Hz Fréquence normalisée du courant électrique EDF et autres producteurs
60 Hz Fréquence du courant électrique aux USA et au Canada
175 Hz Fréquence superposée au courant électrique (commande "jour/nuit")
Codes CTCSS ou PL

HAUT

ULF :

Classification : ULF - Ultra Basses Fréquences (Ultra Low Frequencies)
Ondes hectokilométriques (hkm)
Ondes sonores
Gamme de fréquences : 300 Hz à 3000 Hz (3)
Longueurs d'ondes : 1000 à 100 kilomètres
Utilisation : Ondes sonores
Quelques exemples :
16 Hz à 20 kHz Sons audibles par l'oreille humaine (en fonction des individus)
300 Hz à 3000 Hz Mediums
440 Hz Fréquence du LA (diapason)
Codes d'Appels Sélectifs
Codes DTMF

HAUT

VLF :

Classification : VLF - Très Basses Fréquences (Very Low Frequencies)
Ondes myriamétriques (Mam)
Gamme de fréquences : 3 kHz à 30 kHz (4)
Longueurs d'ondes : 100 à 10 kilomètres
Utilisation : Ondes sonores, ultra-sons, ondes de sol
Quelques exemples :
16 Hz à 20 kHz Sons audibles par l'oreille humaine (en fonction des individus)
3 à 16 kHz Aigues
8,3 à 11,3 kHz Auxiliaires météorologie (passif)
9 à 30 kHz Les utilisations de ces fréquences sont particulières.
On y trouve des liaisons avec les services maritimes ainsi qu'avec les sous-marins
9 à 14 kHz Radionavigation
14 à 19,95 kHz Maritime côtier télégraphie, fréquences étalon, signaux horaires
16 à 50 kHz Ultra-sons
20 kHz Fréquences étalon, signaux horaires (19,95 à 20,05 kHz)
20,05 à 70 kHz Maritime côtier télégraphie, fréquences étalon, signaux horaires

HAUT

LF :

Classification : LF - Basses Fréquences (Low Frequencies)
Ondes kilométriques (km)
Gamme de fréquences : 30 kHz à 300 kHz (5)
Longueurs d'ondes : 10 à 1 kilomètres
Utilisation : Ondes de sol
Quelques exemples :
20,05 à 70 kHz Maritime côtier télégraphie, fréquences étalon, signaux horaires
50 kHz Sondeurs bateaux
60 kHz Radio-pilotage pour horloges - MSF (Angleterre)
66,6 kHz Radio-pilotage pour horloges - RBU (Russie)
70 à 130 kHz Radionavigation
72 à 84 kHz Maritime côtier télégraphie
75 kHz Radio-pilotage pour horloges - HBG (Suisse)
77,5 kHz Radio-pilotage pour horloges - DCF 77 (Allemagne)
86 à 90 kHz Maritime côtier télégraphie
90 à 110 kHz Radionavigation (fixe)
110 à 112 kHz Maritime
115 à 126 kHz Maritime
129 à 148,5 kHz Maritime
129,1 kHz Radio-pilotage pour horloges - DCF 49 (Allemagne)
135,7 à 137,8 kHz RADIOAMATEURS bande des 2222 mètres
148,5 à 283,5 kHz GO Radiodiffusion Grandes Ondes (LW Long Wave)
162 kHz Signal de synchronisation horaire (ancienne fréquence AM de France Inter)
183 kHz EUROPE 1 (AM)
200 kHz Sondeurs bateaux
216 kHz RMC - Radio Monte Carlo (AM)
234 kHz RTL - Radio Télé Luxembourg (AM)
255 kHz à 405 kHz Radionavigation aéronautique
283,5 kHz à 325 kHz Radiophares

HAUT

MF :

Classification : MF - Moyennes Fréquences (Medium Frequencies)
Ondes hectométriques (hm)
Gamme de fréquences : 300 kHz à 3000 kHz (6)
Longueurs d'ondes : 1 kilomètre à 100 mètres
Utilisation : Ondes de sol, réfléchies
Quelques exemples :
255 kHz à 405 kHz Radionavigation aéronautique
283,5 kHz à 325 kHz Radiophares
405 à 495 kHz Radionavigation
410 kHz Radiogoniométrie navigation maritime
415 à 526,5 kHz Maritime
455 kHz FI Fréquence intermédiaire pour récepteurs AM
457 kHz Détecteur de victimes d'avalanches
472 à 479 kHz RADIOAMATEURS bande des 630 mètres
490 kHz NAVTEX - IDBE
518 kHz NAVTEX international - IDBE
525 à 1705 kHz PO Radiodiffusion Région 2
526,5 à 1606,5 kHz PO Radiodiffusion Petites Ondes 580 à 187 mètres (MW Medium Wave)
1,003 kHz Fréquence opérations de secours SAR véhicules spatiaux (émission limitée à +/-3 kHz)
1606,5 à 1800 kHz Services maritimes...
1625 à 1635 kHz Radiolocalisation
1635 à 1800 kHz Services maritimes...
1800 à 1810 kHz Radiolocalisation
1800 à 2000 kHz RADIOAMATEURS bande des 160 mètres (régions 2 et 3)
1810 à 1850 kHz RADIOAMATEURS bande des 160 mètres (région 1, France)
1850 à 3000 kHz Services maritimes, aéronautique, navires, météo...
2025 à 2045 kHz Bouées occéanographiques
2160 à 2170 kHz Radiolocalisation
2170 à 2173,5 kHz Maritime
2173,5 à 2190,5 kHz Détresse et appel
2174,5 kHz Fréquence internationale de détresse IDBE
2182 kHz Fréquence internationale de détresse phonie et opérations de secours (SAR)
2187,5 kHz Fréquence internationale de détresse ASN
2190,5 à 2498 kHz Services maritimes
2275 kHz Détecteur de victimes d'avalanches
2300 à 2498 kHz Radiodiffusion bande des 120 mètres (bande tropicale)
2300 kHz à 26,1 MHz OC Radiodiffusion Ondes Courtes 120 mètres à 11 mètres (SW Short Wave)
2500 kHz Fréquence étalon, signaux horaires (2498 à 2501 kHz)
2501 à 2502 kHz Fréquences étalon, signaux horaires, recherche spatiale
2502 à 2850 kHz Services maritimes
2625 à 2650 kHz Radionavigation maritime
2850 à 3155 kHz Aéronautique

HAUT

HF :

Classification : HF - Hautes Fréquences (High Frequencies)
Ondes décamétriques (dam)
Gamme de fréquences : 3 MHz à 30 MHz (7)
Longueurs d'ondes : 100 à 10 mètres
Utilisation : Ondes réfléchies
Quelques exemples :
2,3 à 26,1 MHz OC Radiodiffusion Ondes Courtes 120 mètres à 11 mètres (SW Short Wave)
2,85 à 3,155 MHz Aéronautique
3,023 MHz Fréquence pour opérations de secours (SAR)
3,155 à 3,195 MHz Appareils sans fil faible puissance pour correction auditive
3,200 à 3,400 MHz Radiodiffusion bande des 90 mètres (bande tropicale)
3,400 à 3,500 MHz Aéronautique
3,500 à 3,800 MHz RADIOAMATEURS bande des 80 mètres (région 1, France)
3,500 à 3,900 MHz RADIOAMATEURS bande des 80 mètres (région 3)
3,500 à 4,000 MHz RADIOAMATEURS bande des 80 mètres (région 2)
3,800 à 3,950 MHz Aéronautique
3,881 MHz FAV 22, cours de lecture au son CW (et sur 6,825 MHz)
3,950 à 4,000 MHz Radiodiffusion bande des 75 mètres (bande tropicale)
4,125 MHz Fréquence internationale de détresse complémentaire phonie
4,1775 MHz Fréquence internationale de détresse IDBE
4,2075 MHz Fréquence internationale de détresse ASN
4,2095 MHz NAVTEX - IDBE
4,210 MHz Fréquence internationale diffusion renseignements sécurité maritime (MSI) IDBE
4,438 à 4,488 MHz Radiolocalisation
4,650 à 4,850 MHz Aéronautique
4,750 à 4,995 MHz Radiodiffusion bande des 60 mètres (bande tropicale)
5 MHz Fréquences étalon, signaux horaires (4,995 à 5,003 MHz)
5,003 à 5,005 MHz Fréquences étalon, signaux horaires, recherche spatiale
5,005 à 5,060 MHz Radiodiffusion
5,250 à 5,275 MHz Radiolocalisation
5,3515 à 5,3665 MHz RADIOAMATEURS bande des 60 mètres (région 1, France)
5,450 à 5,730 MHz Aéronautique
5,680 MHz Fréquence pour opérations de secours (SAR)
5,900 à 6,200 MHz Radiodiffusion bande des 49 mètres
6,200 à 6,525 MHz Maritime
6,215 MHz Fréquence internationale de détresse complémentaire phonie
6,268 MHz Fréquence internationale de détresse IDBE
6,312 MHz Fréquence internationale de détresse ASN
6,314 MHz Fréquence internationale diffusion renseignements sécurité maritime (MSI) IDBE
6,525 à 6,765 MHz Aéronautique
6,765 à 6,795 MHz Bande ISM (fréquences Industrielles Scientifiques et Médicales)
6,825 MHz FAV 22, cours de lecture au son CW (et sur 3,881 MHz)
7 à 7,200 MHz RADIOAMATEURS bande des 40 mètres (région 1, France et région 3)
7 à 7,300 MHz RADIOAMATEURS bande des 40 mètres (région 2)
7,200 à 7,450 MHz Radiodiffusion bande des 41 mètres
8,100 à 8,815 MHz Maritime
8,291 MHz Fréquence détresse et sécurité phonie
8,364 MHz Fréquence pour opérations de secours (SAR)
8,3765 MHz Fréquence internationale de détresse IDBE
8,4145 MHz Fréquence internationale de détresse ASN
8,4165 MHz Fréquence internationale diffusion renseignements sécurité maritime (MSI) IDBE
8,815 à 9,040 MHz Aéronautique
9,305 à 9,355 MHz Radiolocalisation
9,400 à 9,900 MHz Radiodiffusion bande des 31 mètres
10 MHz Fréquences étalon, signaux horaires (9,995 à 10,003 MHz)
10,003 à 10,005 MHz Fréquences étalon, signaux horaires, recherche spatiale
10,005 à 10,100 MHz Aéronautique
10,100 à 10,150 MHz RADIOAMATEURS bande des 30 mètres
10,7 MHz FI Fréquence intermédiaire pour récepteurs FM
11,175 à 11,400 MHz Aéronautique
11,600 à 12,100 MHz Radiodiffusion bande des 25 mètres
12,230 à 13,200 MHz Maritime
12,290 MHz Fréquence pour opérations de secours phonie
12,520 MHz Fréquence internationale de détresse IDBE
12,577 MHz Fréquence internationale de détresse ASN
12,579 MHz Fréquence internationale diffusion renseignements sécurité maritime (MSI) IDBE
13,200 à 13,360 MHz Aéronautique
13,360 à 13,410 MHz Radioastronomie
13,450 à 13,550 MHz Radiolocalisation
13,553 à 13,567 MHz Bande ISM (fréquences Industrielles Scientifiques et Médicales)
13,570 à 13,870 MHz Radiodiffusion bande des 22 mètres
14 à 14,350 MHz RADIOAMATEURS bande des 20 mètres
14,993 MHz Fréquence opérations de secours SAR véhicules spatiaux (émission limitée à +/-3 kHz)
15 MHz Fréquences étalon, signaux horaires (14,990 à 15,005 MHz)
15,005 à 15,010 MHz Fréquences étalon, signaux horaires, recherche spatiale
15,010 à 15,100 MHz Aéronautique
15,100 à 15,800 MHz Radiodiffusion bande des 19 mètres
16,100 à 16,200 MHz Radiolocalisation
16,360 à 17,410 MHz Maritime
16,420 MHz Fréquence pour opérations de secours phonie
16,695 MHz Fréquence internationale de détresse IDBE
16,8045 MHz Fréquence internationale de détresse ASN
16,8065 MHz Fréquence internationale diffusion renseignements sécurité maritime (MSI) IDBE
17,480 à 17,900 MHz Radiodiffusion bande des 16 mètres
17,900 à 18,030 MHz Aéronautique
18,052 à 18,068 MHz Recherche spatiale
18,068 à 18,168 MHz RADIOAMATEURS bande des 17 mètres
18,780 à 18,900 MHz Maritime
18,900 à 19,020 MHz Radiodiffusion bande des 15 mètres
19,680 à 19,800 MHz Maritime
19,6805 MHz Fréquence internationale diffusion renseignements sécurité maritime (MSI) IDBE
19,990 à 19,995 MHz Fréquences étalon, signaux horaires, recherche spatiale
19,993 MHz Fréquence opérations de secours SAR véhicules spatiaux (émission limitée à +/-3 kHz)
20 MHz Fréquences étalon, signaux horaires (19,995 à 20,010 MHz)
21 à 21,450 MHz RADIOAMATEURS bande des 15 mètres
21,450 à 21,850 MHz Radiodiffusion bande des 13 mètres
21,870 à 21,924 MHz Sécurité aérienne
21,924 à 22,000 MHz Aéronautique
22 à 22,855 MHz Maritime
22,376 MHz Fréquence internationale diffusion renseignements sécurité maritime (MSI) IDBE
23,200 à 23,350 MHz Aéronautique, sécurité aérienne
23,350 à 24,000 MHz Télégraphie navire à navire
24,450 à 24,600 MHz Radiolocalisation
24,890 à 24,990 MHz RADIOAMATEURS bande des 12 mètres
25 MHz Fréquences étalon, signaux horaires (24,990 à 25,005 MHz)
25,005 à 25,010 MHz Fréquences étalon, signaux horaires, recherche spatiale
25,070 à 25,210 MHz Maritime
25,550 à 25,670 MHz Radioastronomie
25,670 à 26,100 MHz Radiodiffusion bande des 11 mètres
26 à 26,100 MHz Systèmes radio sur site, faible portée 50 mW PAR maxi
26,100 à 26,175 MHz Maritime
26,1005 MHz Fréquence internationale diffusion renseignements sécurité maritime (MSI) IDBE
26,200 à 26,350 MHz Radiolocalisation
26,300 à 26,500 MHz Téléphones sans fil sens base vers mobile, 15 canaux de 12,5 kHz / 40 mW PAR maxi couplés à 41,3-41,5 MHz
26,810 à 26,920 MHz Télécommandes modèles réduits
26,957 à 27,283 MHz Bande ISM (fréquences Industrielles Scientifiques et Médicales) - 10 mW PAR maxi
26,960 à 27,410 MHz 40 canaux CB bande des 11 mètres
27,095 MHz Eurobalise (située entre le canal 11 et 12 CB)
27,500 à 28,000 MHz Auxiliaires météorologie
28 à 29,700 MHz RADIOAMATEURS bande des 10 mètres
29,700 à 32,500 MHz Armée, espace

HAUT

VHF :

Classification : VHF - Très Hautes Fréquences (Very High Frequencies)
Ondes métriques (m)
Gamme de fréquences : 30 MHz à 300 MHz (8)
Longueurs d'ondes : 10 à 1 mètre
Utilisation : Ondes réfléchies, directes
Quelques exemples :
30 à 50 MHz Réseaux professionnels, armée, équipement, routes, télécommandes modèles réduits...
30,005 à 30,010 MHz Recherche spatiale, exploitation et identification des satellites
34,995 à 35,055 MHz Télécommandes modèles réduits
37,500 à 38,250 MHz Radioastronomie
39 à 39,500 MHz Radiolocalisation
39,986 à 40,020 MHz Recherche spatiale
40,660 à 40,700 MHz Bande ISM (fréquences Industrielles Scientifiques et Médicales) - 10 mW PAR maxi
40,660 à 40,700 MHz Télécommandes modèles réduits
40,980 à 41,015 MHz Recherche spatiale
40,995 à 41,205 MHz Télécommandes modèles réduits
41,300 à 41,500 MHz Téléphones sans fil sens mobile vers base, 15 canaux de 12,5 kHz / 20 mW PAR maxi couplés à 26,3-26,5 MHz
42 à 42,500 MHz Radiolocalisation
(44,500 à 68,500 MHz) (Ancienne bande télévision système I et B)
47 à 68 MHz Télévision système L France, canaux 2,3,4 BANDE I
48,500 à 56,500 MHz Télévision système D
50 à 54 MHz RADIOAMATEURS bande des 6 mètres (régions 2 et 3)
50 à 52 MHz RADIOAMATEURS bande des 6 mètres (région 1, France)
52 à 59,500 MHz Télévision système B
54 à 72 MHz Télévision système M
58 à 66 MHz Télévision système D
65 à 73 MHz RADIODIFFUSION FM Pays de l'EST
68 à 87,500 MHz Services divers, réseaux privés, EDF, Enedis, Pompiers, Ambulances, Armée, Taxi...
70 à 70,500 MHz RADIOAMATEURS bande des 4 mètres, uniquement dans certains pays autorisés
72,200 à 72,500 MHz Télécommandes modèles réduits
73 à 74,600 MHz Radioastronomie (région 2)
74,800 à 75,200 MHz Radionavigation aéronautique
75 MHz Radiobornes
76 à 108 MHz Radiodiffusion (région 2)
87 à 108 MHz Radiodiffusion (région 3)
87,390 MHz Radiomessagerie
87,500 à 108 MHz RADIODIFFUSION FM, BANDE II - CSA
87,500 à 108 MHz Transmissions audio à usage personnel - Canaux 200 kHz maxi - 50 nW PAR maxi
108 à 117,975 MHz Radionavigation aéronautique
108 à 112 MHz Aéronautique, navigation aérienne, émetteurs sol
117,975 à 137 MHz Aéronautique
121,500 MHz Fréquence internationale de détresse, urgence, balises de détresse (RBLS)
123,100 MHz Fréquence auxiliaire de 121,5 MHz pour les opérations de secours
137 à 138 MHz Satellites météo défilants (sens espace vers terre), recherche spatiale
138 à 144 MHz Aéronautique, services divers, ULM, aérodromes, parapente...
143,600 à 143,650 MHz Recherche spatiale
144 à 146 MHz RADIOAMATEURS bande des 2 mètres (région 1, France)
144 à 148 MHz RADIOAMATEURS bande des 2 mètres (régions 2 et 3)
148 à 150,050 MHz Services militaires, satellites défilants (sens terre vers espace)
148 à 149,900 MHz Exploitation spatiale (sens terre vers espace)
150,050 à 153,000 MHz Radioastronomie
150,050 à 156,4875 MHz Réseaux radio divers, taxis, SAMU, pompiers...
156,025 à 162,050 MHz Réseaux radio maritimes et fluviaux, divers...
156,300 MHz Fréquence pour opérations de secours (SAR)
156,4875 à 156,5625 MHz Mobiles maritime
156,525 MHz Fréquence internationale de détresse ASN
156,650 MHz Fréquence de sécurité navigation maritime
156,7625 à 156,7875 MHz Mobiles maritime et satellites (sens terre vers espace)
156,7875 à 156,8125 MHz Mobiles maritime
156,800 MHz Fréquence internationale de détresse et appel
156,8125 à 156,8375 MHz Mobiles maritime et satellites (sens terre vers espace)
161,975 MHz Système AIS
161,9875 à 174 MHz Réseaux radio divers...
162,025 MHz Système AIS
169,475 à 169,4875 MHz Alarmes - Canaux 12,5 kHz - 500 mW PAR maxi
169,5875 à 169,6 MHz Alarmes - Canaux 12,5 kHz - 500 mW PAR maxi
174 à 230 MHz Télévision système L France, canaux 5 à 10 BANDE III
220 à 225 MHz RADIOAMATEURS bande des 1,35 mètres (région 2)
243 MHz Fréquence internationale de détresse, urgence, balises de détresse (RBLS)
223 à 400,050 MHz Aéronautique militaire, stations spatiales...
267 à 273 MHz Exploitation spatiale (sens espace vers terre)

HAUT

UHF :

Classification : UHF - Ultra Hautes Fréquences (Ultra High Frequencies)
Ondes décimétriques (dm)
Gamme de fréquences : 300 MHz à 3000 MHz (9)
Longueurs d'ondes : 1 mètre à 10 centimètres
Utilisation : Ondes directes, micro-ondes
Quelques exemples :
223 à 400,050 MHz Aéronautique militaire, stations spatiales...
312 à 315 MHz Mobile par satellite (sens terre vers espace)
322 à 328,600 MHz Radioastronomie
328,600 à 335,400 MHz Systèmes d'atterrissage aux instruments radionavigation aéronautique
387 à 390 MHz Mobile par satellite (sens espace vers terre)
399,900 à 400,050 MHz Mobiles par satellites défilants (sens terre vers espace)
400,050 à 430,000 MHz Réseaux radio divers...
400,100 MHz Fréquences étalon et signaux horaires par satellite (400,050 à 400,150 MHz)
400,150 à 401,000 MHz Météorologie, satellites défilants et exploration spatiale (sens espace vers terre)
401 à 402 MHz Météorologie, exploration terre par satellite (sens terre vers espace), exploration spatiale (sens espace vers terre)
402 à 403 MHz Météorologie, exploration terre par satellite (sens terre vers espace)
403 à 406 MHz Météorologie
406 MHz Balises de détresse COSPAS-SARSAT (RBLS)
406,100 à 410,000 MHz Radioastronomie
410 à 420 MHz Recherche spatiale (espace-espace)
415 à 420 MHz TETRA
420 à 450 MHz Radiolocalisation
425 à 430 MHz TETRA
430 à 440 MHz RADIOAMATEURS bande des 70 centimètres et radiolocalisation
433,050 à 434,790 MHz Bande ISM (fréquences Industrielles Scientifiques et Médicales) - 1 mW PAR maxi
(ou 10 mW avec un coefficient d'utilisation de 10%) - Télécommandes
440 à 884 MHz Réseaux radio divers...
446 à 446,100 MHz RRI 8 canaux 12,5 kHz / 500 mW PAR maxi (PMR)
(446,00625/446,01875/446,03125/446,04375/446,05625/446,06875/446,08125/446,09375 MHz)
446,100 à 446,200 MHz RRI canaux de 6,25 kHz ou 12,5 kHz / 500 mW PAR maxi
Applications numériques
446,475 MHz Radiomessagerie
446,525 MHz Radiomessagerie
454 à 456 MHz Satellites défilants
456,00625 à 459,99375 MHz TETRAPOL
457,525 MHz
457,5375 MHz
457,550 MHz
457,5625 MHz
457,575 MHz Communications maritimes à bord
459 à 460 MHz Satellites défilants
466,00625 à 469,99375 MHz TETRAPOL
467,525 MHz
467,5375 MHz
467,550 MHz
467,5625 MHz
467,575 MHz Communications maritimes à bord
470 à 830 MHz Télévision France, canaux 21 à 69 BANDE V
470 à 960 MHz Radiodiffusion, mobiles…
608 à 614 MHz Radioastronomie
694 à 790 MHz Téléphonie mobile (bande 700 MHz) et télévision TNT en cours de suppression
791 à 821 MHz Services de communications
832 à 862 MHz Services de communications
863 à 865 MHz Transmissions audio - 10 mW PAR maxi
863 à 868,6 MHz Appareils divers, télécommandes, télémesures... - 25 mW PAR maxi
865 à 865,6 MHz RFID - Canaux 200 kHz - 100 mW PAR maxi
865,6 à 867,6 MHz RFID - Canaux 200 kHz - 2 W PAR maxi
867,6 à 868 MHz RFID - Canaux 200 kHz - 500 mW PAR maxi
868 à 868,6 MHz Systèmes anticollision aviation
868,6 à 868,7 MHz Alarmes - Canaux 25 kHz - 10 mW PAR maxi
868,7 à 869,2 MHz Appareils divers, télécommandes, télémesures... - 25 mW PAR maxi
869,2 à 869,3 MHz Alarmes - Canaux 25 kHz - 10 mW PAR maxi
869,3 à 869,4 MHz Appareils divers, télécommandes, télémesures, alarmes... - Canaux 25 kHz - 10 mW PAR maxi
869,4 à 869,650 MHz Appareils divers, télécommandes, télémesures... - Canaux 25 kHz - 500 mW PAR maxi
869,65 à 869,7 MHz Alarmes - Canaux 25 kHz - 25 mW PAR maxi
869,7 à 870 MHz Appareils divers, télécommandes, télémesures... - 25 mW PAR maxi
876 à 880 MHz GSM-R
876 à 960 MHz GSM
921 à 925 MHz GSM-R
960 à 1164 MHz Aéronautique
1000 à 2000 MHz BANDE L
1087,7 à 1092,3 MHz Emissions de surveillance ADS-B (1090 MHz)
1164 à 1215 MHz Radionavigation aéronautique et satellites
1215 à 1300 MHz Radionavigation, radiolocalisation par satellites, recherche spatiale
1240 à 1300 MHz RADIOAMATEURS bande des 23 centimètres
1300 à 1350 MHz Radionavigation aéronautique et satellites, radiolocalisation
1350 à 1400 MHz Radiolocalisation
1359 MHz Transmissions d'images depuis les hélicoptères
1375 à 1400 MHz Liaisons FH Faisceaux Hertziens (couplés à 1,427-1,452 MHz / écart 52 MHz)
1400 à 1427 MHz Radioastronomie, recherche spatiale
1400 à 1727 MHz Ecoutes passives émissions extraterrestres
1427 à 1452 MHz Liaisons FH Faisceaux Hertziens (couplés à 1,375-1,400 MHz / écart 52 MHz)
1427,1 à 1427,3 MHz Ballons stratosphériques
1452 à 1460 MHz Liaisons FH Faisceaux Hertziens (couplés à 1,484-1,492 MHz / écart 32 MHz)
1452 à 1492 MHz Radiodiffusion par satellite, communications électroniques
1484 à 1492 MHz Liaisons FH Faisceaux Hertziens (couplés à 1,452-1,460 MHz / écart 32 MHz)
1518 à 1559 MHz Satellites, mobiles sens espace vers terre
1525 à 1535 MHz Exploitation spatiale sens espace vers terre
1525 à 1660,5 MHz Satellites INMARSAT
1530 à 1544 MHz Trafic de détresse et sécurité sens espace vers terre
1535 à 1559 MHz Satellites, mobiles sens espace vers terre
1544 à 1545 MHz Liaisons de connexion RBLS (espace vers terre) communications de détresse et sécurité
1559 à 1626,5 MHz Radionavigation aéronautique et satellites
1610 à 1610,5 MHz Appareils électroniques d'aide à la navigation aéronautique
1610 à 1660,5 MHz Satellites, mobiles sens terre vers espace
1610 à 1626,5 MHz Radiorepérage par satellites
1610,6 à 1613,8 MHz Radioastronomie, satellites
1626,5 à 1645,5 MHz Trafic de détresse et sécurité sens terre vers espace
1645,5 à 1646,5 MHz Liaisons de connexion RBLS, relais satellites détresse et sécurité
1660 à 1670 MHz Radioastronomie, satellites
1668,4 à 1700 MHz Auxiliaires météorologie, satellites
1700 à 1710 MHz Météorologie, satellites, télémesure et poursuite de mobiles
1700 à 1900 MHz Liaisons FH Faisceaux Hertziens
1710 à 1880 MHz GSM
1880 à 1900 MHz DECT 10 canaux de 2 MHz / 250 mW PIRE maxi
1900 à 2100 MHz Liaisons FH Faisceaux Hertziens
1900 à 1980 MHz UMTS
1920 à 1980 MHz Services de communications
1980 à 2010 MHz Satellites, mobiles sens terre vers espace
2000 à 4000 MHz BANDE S
2010 à 2025 MHz UMTS
2025 à 2110 MHz Exploitation et recherche spatiale
2025 à 2110 MHz Liaisons FH Faisceaux Hertziens (couplés à 2,200-2,290 MHz / écart 175 MHz)
2100 à 2300 MHz Liaisons FH Faisceaux Hertziens
2110 à 2120 MHz Recherche spatiale
2110 à 2170 MHz Services de communications, UMTS
2170 à 2200 MHz Satellites, mobiles sens espace vers terre
2200 à 2290 MHz Exploitation spatiale
2200 à 2300 MHz Recherche spatiale, télémesures
2200 à 2290 MHz Liaisons FH Faisceaux Hertziens (couplés à 2,025-2,110 MHz / écart 175 MHz)
2300 à 2450 MHz RADIOAMATEURS bande des 13 centimètres et radiolocalisation
2400 à 2500 MHz Bande ISM (fréquences Industrielles Scientifiques et Médicales)
2400 à 2483,5 MHz Appareils faibles portées, RLAN, Wi-Fi, télécommandes modèles réduits...
2400 à 2500 MHz Four à micro-ondes (ex: 2,450 MHz)
2446 à 2454 MHz RFID - 500 mW PIRE maxi
2450 à 2500 MHz Radiolocalisation
2483,5 à 2500 MHz Radiorepérage par satellites
2500 à 2700 MHz Liaisons FH Faisceaux Hertziens
2520 à 2670 MHz Radiodiffusion par satellites télévisions
2630 à 2655 MHz Raddiodiffusion sonore par satellites défilants
2655 à 2700 MHz Radioastronomie, recherche spatiale
2700 à 2900 MHz Radionavigation aéronautique, radar météo
2700 à 3100 MHz Radiolocalisation, radionavigation
2930 à 2950 MHz Interrogateurs répondeurs de navires (SIT)

HAUT

SHF :

Classification : SHF - Super Hautes Fréquences (Super High Frequencies)
Ondes centimétriques (cm)
Gamme de fréquences : 3 GHz à 30 GHz (10)
Longueurs d'ondes : 10 à 1 centimètre
Utilisation : Ondes directes espace
Quelques exemples :
2 à 4 GHz BANDE S
2,700 à 3,100 GHz Radiolocalisation, radionavigation
3,100 à 3,400 GHz Radiolocalisation
3,300 à 3,500 GHz RADIOAMATEURS bande des 9 centimètres (régions 2 et 3)
3,400 à 3,600 GHz Liaisons FH Faisceaux Hertziens
3,400 à 3,800 GHz Services de communications
3,700 à 4,200 GHz Satellites télévisions
4 à 8 GHz BANDE C
4,200 à 4,400 GHz Radio-altimètres
4,202 GHz Fréquences étalon et signaux horaires par satellite sens espace vers terre
4,800 à 5,000 GHz Radioastronomie
5,030 à 5,150 GHz Systèmes d'atterrissage hyperfréquences
5,150 à 5,250 GHz Transmission de données large bande, RLAN, réseaux locaux… Usage libre.
200 mW PIRE maxi. Utilisation intérieure uniquement
5,250 à 5,350 GHz Transmission de données large bande, RLAN, réseaux locaux… Usage libre.
100 mW PIRE maxi ou 200 mW avec TPC. Utilisation intérieure uniquement et DFS obligatoire
5,350 à 5,470 GHz Radars aéroportés et radiobalises de bord
5,470 à 5,725 GHz Transmission de données large bande, RLAN, réseaux locaux… Usage libre.
500 mW PIRE maxi ou 1 W avec TPC. DFS obligatoire
5,650 à 5,850 GHz RADIOAMATEURS bande des 5 centimètres (région 1, France et région 3)
5,650 à 5,925 GHz RADIOAMATEURS bande des 5 centimètres (région 2)
5,725 à 5,875 GHz Bande ISM (fréquences Industrielles Scientifiques et Médicales) - 25 mW PIRE maxi
5,875 à 5,905 GHz Systèmes de sécurité transports intelligents
5,925 à 6,425 GHz Liaisons FH Faisceaux Hertziens (8 canaux de 29,65 MHz / écart duplex 252,04 MHz)
6,169745 à 6,180245 GHz Liaisons FH Faisceaux Hertziens (écart duplex 252,04 MHz)
6,424553 à 6,435053 GHz Liaisons FH Faisceaux Hertziens (écart duplex 252,04 MHz)
6,425 à 7,110 GHz Liaisons FH Faisceaux Hertziens (8 canaux de 40 MHz / écart duplex 340 MHz)
6,763 à 6,777 GHz Liaisons FH Faisceaux Hertziens (écart duplex 342,5 MHz)
7,075 à 7,250 GHz Mesures passives hyperfréquences au-dessus des océans
7,1055 à 7,1195 GHz Liaisons FH Faisceaux Hertziens (écart duplex 342,5 MHz)
7,190 à 7,250 GHz Télémesures et télécommandes engins spatiaux
7,375 à 7,750 GHz Liaisons FH Faisceaux Hertziens
8 à 12 GHz BANDE X
8,025 à 8,500 GHz Liaisons FH Faisceaux Hertziens + audio/télévisuel
8,400 à 8,500 GHz Recherche spatiale
8,500 à 10,680 GHz Radiolocalisation
8,550 à 8,650 GHz Recherche spatiale
8,750 à 8,850 GHZ Radionavigation par effet Doppler sur 8,800 GHz
8,850 à 9,000 GHz Radars cotiers radionavigation maritime
9,200 à 9,225 GHz Radars cotiers radionavigation maritime
9,200 à 9,500 GHz Répondeur radar pour opérations de secours SAR
9,300 à 9,900 GHz Recherche spatiale
10 à 10,500 GHz RADIOAMATEURS bande des 3 centimètres
10,500 à 11,750 GHz Satellites télévisions bande Ku-1
10,600 à 10,700 GHz Radioastronomie, recherche spatiale
10,700 à 11,700 GHz Liaisons FH Faisceaux Hertziens (12 canaux de 40 MHz)
11,700 à 12,500 GHz Satellites télévisions bande Ku-2
12 à 18 GHz BANDE Ku
12,500 à 12,750 GHz Satellites télévisions bande Ku-3
12,750 à 13,250 GHz Liaisons FH Faisceaux Hertziens (écart duplex 1,010 GHz)
14,470 à 14,500 GHz Radioastronomie
15,250 à 15,350 GHz Liaisons FH Faisceaux Hertziens
15,350 à 15,400 GHz Radioastronomie
17,700 à 19,700 GHz Liaisons FH Faisceaux Hertziens (écart duplex 1,010 GHz)
18 à 27 GHz BANDE K
22 à 22,600 GHz Liaisons FH Faisceaux Hertziens 23 GHz (écart duplex 1,008 GHz)
22,100 à 22,500 GHz Radioastronomie
22,600 à 22,75875 GHz Liaisons FH Faisceaux Hertziens 23 GHz bis
22,75875 à 22,84275 GHz Liaisons FH Faisceaux Hertziens 23 GHz ter
22,84275 à 23,000 GHz Liaisons FH Faisceaux Hertziens 23 GHz bis
23 à 23,600 GHz Liaisons FH Faisceaux Hertziens 23 GHz (écart duplex 1,008 GHz)
23,600 à 24,000 GHz Radioastronomie
24 à 24,250 GHz RADIOAMATEURS bande des 1,2 centimètres
24 à 24,250 GHz Bande ISM (fréquences Industrielles Scientifiques et Médicales) - 100 mW PIRE maxi
Sauf 24,10 à 24,15 GHz limité à 0,1 mW PIRE maxi
24,549 à 25,445 GHz Liaisons FH Faisceaux Hertziens écart duplex 1,008 GHz)
25,557 à 26,453 GHz Liaisons FH Faisceaux Hertziens écart duplex 1,008 GHz)
27 à 40 GHz BANDE Ka

HAUT

EHF :

Classification : EHF - Extrêmement Hautes Fréquences (Extremely High Frequencies)
Ondes millimétriques (mm)
Gamme de fréquences : 30 GHz à 300 GHz (11)
Longueurs d'ondes : 1 centimètre à 1 millimètre
Utilisation : Ondes directes, espace
Quelques exemples :
27 à 40 GHz BANDE Ka
31,300 à 31,800 GHz Radioastronomie
31,871 à 32,543 GHz Liaisons FH Faisceaux Hertziens écart duplex 812 MHz)
32,683 à 33,355 GHz Liaisons FH Faisceaux Hertziens écart duplex 812 MHz)
37,268 à 38,220 GHz Liaisons FH Faisceaux Hertziens écart duplex 1,260 GHz)
38,528 à 39,480 GHz Liaisons FH Faisceaux Hertziens écart duplex 1,260 GHz)
40 à 75 GHz BANDE V
40,500 à 42,500 GHz Satellites télédiffusion
42,500 à 43,500 GHz Radioastronomie
47 à 47,200 GHz RADIOAMATEURS bande des 6 millimètres
55,780 à 66,000 GHz Liaisons FH Faisceaux Hertziens
61 à 61,500 GHz Bande ISM (fréquences Industrielles Scientifiques et Médicales) - 100 mW PIRE maxi
71 à 76 GHz Liaisons FH Faisceaux Hertziens écart duplex 10,000 GHz)
75 à 111 GHz BANDE W
76 à 81,500 GHz RADIOAMATEURS bande des 4 millimètres
76 à 116 GHz Radioastronomie
81 à 86 GHz Liaisons FH Faisceaux Hertziens écart duplex 10,000 GHz)
101 à 120 GHz Ecoutes passives émissions extraterrestres
122 à 123 GHz Bande ISM (fréquences Industrielles Scientifiques et Médicales) - 100 mW PIRE maxi
122,250 à 123,000 GHz RADIOAMATEURS bande des 2,4 millimètres
123 à 158,500 GHz Radioastronomie
134 à 141 GHz RADIOAMATEURS bande des 2 millimètres
164 à 167 GHz Radioastronomie
182 à 185 GHz Radioastronomie
197 à 220 GHz Ecoutes passives émissions extraterrestres
200 à 231,500 GHz Radioastronomie
241 à 250 GHz RADIOAMATEURS bande des 1,2 millimètres
241 à 275 GHz Radioastronomie
244 à 246 GHz Bande ISM (fréquences Industrielles Scientifiques et Médicales) - 100 mW PIRE maxi

HAUT

THF supérieures à 300 GHz :

Classification : THF - Enormément Hautes fréquences (Tremendously High Frequencies)
Ondes décimillimétriques (dmm)
Gamme de fréquences : 300 GHz à 3000 GHz (12)
Longueurs d'ondes : 1 millimètre à 100 micromètres
Utilisation : Espace
0,3 à 3 THz Recherche, astronomie...

Classification : Ondes centimillimétriques (cmm)
Gamme de fréquences : 3 THz à 30 THz (13)
Longueurs d'ondes : 100 à 10 micromètres
3 à 380 THz INFRAROUGE

Classification : Ondes micrométriques (µm)
Gamme de fréquences : 30 THz à 300 THz (14)
Longueurs d'ondes : 10 à 1 micromètre
3 à 380 THz INFRAROUGE

Classification : Ondes décimicrométriques (dµm)
Gamme de fréquences : 300 THz à 3000 THz (15)
Longueurs d'ondes : 1 micromètre à 100 nanomètres
3 à 380 THz INFRAROUGE
380 à 760 THz Lumière visible
760 à 30000 THz ULTRA-VIOLET

Gamme de fréquences : Supérieures à 3000 THz
Longueurs d'ondes : Inférieures à 100 nanomètres
3x10^16 à 3x10^18 Hz RAYONS X
3x10^18 à 3x10^22 Hz RAYONS GAMMA
Au-dessus de 3x10^22 Hz RAYONS COSMIQUES
UT

TLF et en-dessous :

Classification : TLF et en-dessous - Enormément Basses Fréquences (Tremendously Low Frequencies)
0,03 à 0,3 Hz : ondes gigamétriques (Gm)
0,3 à 3 Hz : ondes hectomégamétriques (hMm)
Infra-sons
Gamme de fréquences : 0,03 à 0,3 Hz (-1)
0,3 à 3 Hz (0)
Longueurs d'ondes : Supérieures à 100 000 kilomètres
Utilisation : Champs magnétiques et électromagnétiques
Quelques exemples :
0 Courant Continu, électricité
Jusqu'à 16 Hz Infra-sons


   Région 1 : France Métropolitaine, Réunion, Archipel Crozet, Iles Eparses Océan Indien, Afrique, Proche-Orient, et quelques pays ex-URSS.
   Région 2 : Guadeloupe, Guyane, Martinique, St Pierre et Miquelon, St Barthélemy, St Martin, Clipperton, Amérique du Nord, Amérique Centrale, Amérique du Sud, Pacifique Nord.
   Région 3 : Iles St Paul et Amsterdam, Terre Adélie, Iles Kerguelen, Nouvelle Calédonie, Polynésie Française, Wallis et Futuna, Océanie, Pacifique Sud, Asie sauf Proche-Orient et ex-URSS.




meurtre de masse par les lignes electrique éta d urgence en europe C_Regions123p


extrêmement basse fréquence ou EBF (en anglais, extremely low frequency ou ELF) est la bande de rayonnement électromagnétique (radiofréquences) comprise entre 3 et 30 Hz (longueur d'onde de 100 000 à 10 000 km).

Dans le domaine des sciences de l'atmosphère, une définition alternative est généralement retenue : de 3 Hz à 3 kHz.

La fréquence du courant alternatif dans les réseaux électriques (50 ou 60 Hz) est située dans la bande de ELF, ce qui fait des réseaux électriques une source involontaire de rayonnement ELF.
Sommaire

1 Utilisations
2 Ondes ELF naturelles
3 Effets physiques sur l'organisme animal ou humain
3.1 Effet physique du champ électrique
3.2 Effet du champ magnétique
4 Impacts sanitaires
5 Notes et références
6 Voir aussi
6.1 Articles connexes
6.2 Liens externes
6.3 Bibliographie

Utilisations
Vue aérienne (1982) d'une installation de transmission en ELF de l'U.S. Navy (Clam Lake, Wisconsin) dédiée à la communication avec les sous-marins en immersion profonde.

En raison de la difficulté de construire des antennes pouvant rayonner ces ondes longues, ces fréquences ne sont que très peu utilisées par les télécommunications. Ces ondes se propageant dans l'eau de mer, elles se montrent utiles pour la communication avec les sous-marins ou des robots sous-marins dans la bande supérieure 30 à 300 Hz. Les États-Unis, la Russie et l'Inde seraient les seuls pays à avoir construit des installations de communication 1,2,3,4,4,5,6,7,8. Les installations américaines ont été utilisées de 1985 à 2004, maintenant hors service.

Ces ondes peuvent aussi pénétrer des distances importantes dans la roche et le sous-sol, ce pourquoi elles sont utilisées par certains systèmes de communication minière (fréquences de 300 à 3000 Hz)4.

La bande des extrêmement basse fréquence ne semble pas être utilisée en télécommunications. Par contre, elle est exploitée pour détecter certains phénomènes naturels, générateurs d'impulsions radioélectriques (foudre et certaines perturbations naturelles du champ magnétique terrestre).
Ondes ELF naturelles

Des ondes ELF naturelles sont présentes sur Terre, créées par les éclairs de foudre qui déclenchent l’oscillation des électrons de l’atmosphère. Le mode de résonance principal de la cavité Terre-ionosphère a une longueur d’onde égale à la circonférence de la terre, soit 7,8 Hz. Ainsi cette fréquence et ses harmoniques (14, 20, 26, 32 Hz) apparaissent comme des pics de bruit dans le spectre ELF et sont appelées « résonance Schumann ».

Ces ondes semblent avoir été détectées sur Titan, la lune de Saturne . La surface de Titan étant peu réfléchissante en ELF, elles pourraient être réfléchies, selon certain modèles théoriques, par la transition liquide-solide de l’océan d’ammoniaque9. L’ionosphère de Titan est plus complexe que celle de la Terre, avec une première couche à 1 200 km d’altitude, et une seconde couche chargée à 63 km, ce qui séparerait deux cavités résonnantes. La source d’ondes ELF est cependant peu claire, car Titan ne présente pas d’activité orageuse observée.

Enfin des émissions ELF de puissance énorme, de l’ordre de 100 000 fois l’énergie lumineuse du soleil, sont théoriquement émis par une forme de pulsars appelés magnétars. Ainsi le pulsar de la nébuleuse du Crabe émettrait cette puissance à la fréquence de 30 Hz10, mais cette fréquence est inférieure à la fréquence de Langmuir du milieu interstellaire, la rendant inobservable depuis la Terre.
Effets physiques sur l'organisme animal ou humain

Le milieu interne d'un organisme vivant (ou mort) placé dans un champ électrique et magnétiques EBF subit des champs et des courants électriques induits. Et le corps humain (ou animal) dans son ensemble interagit avec le champ EBF en modifiant sa distribution spatiale d'une manière qui dépend aussi de la nature, taille, forme et posture de l'organisme11.

La dosimétrie peut chercher à évaluer l'intensité du phénomène en mesurant le rapport entre le champ externe et les champ électriques et la densité de courant induits évalués ou modélisés à l'intérieur de l’organisme. Ces deux paramètres (champ électrique induit, densité de courant induits) peuvent interagir avec certains tissus électriquement excitables (rétine, nerfs, muscles)11.
Effet physique du champ électrique

Dans les basses fréquences, un organisme est « bon conducteur, et les lignes du champ perturbé à l’extérieur de l’organisme sont presque perpendiculaires à la surface de son corps »11. Des charges oscillantes sont induites sur cette surface, qui produisent des courants au sein de l'organisme, sachant que :

En temps normal le champ électrique à l'intérieur d'un organisme est cinq à six fois moindre qu'à son extérieur11 ;
si l'exposition se fait dans un champ vertical, alors les champs induits seront majoritairement verticaux11 ;
dans un champ électrique externe connu, c'est dans le corps en contact parfait avec le sol et par l’intermédiaire des pieds (mise à la terre électrique) que les champs induits seront les plus forts. Inversement, il seront les plus faibles dans le corps isolé du sol ou dans une cage de faraday11 ;
le courant induit dans un organisme (en contact parfait avec le sol) dépend moins de la conductivité des tissus que de la taille et de la posture ou forme de ce dernier. Néanmoins la conductivité des tissus et organes est responsable du pattern de distribution de ces courants induits dans les organes et tissus ;
le champ électrique induit va aussi se distribuer selon les variations de conductivités du milieu interne, mais moins que pour le courant induit11 ;
tout contact avec un objet conducteur situé dans un champ électrique peut par ailleurs aussi générer un courant induit dans l’organisme11.

Effet du champ magnétique

Les tissus vivants y sont aussi perméables que l'air. Un organe ou tissus interne est donc exposé au même champ que s'il était situé à l'extérieur du corps. La matière du corps animal ne perturbe que très peu ce champ. Leur principal mode d'interaction est l'induction (loi de Faraday, de champs électriques et des densités de courant associées dans les tissus conducteurs)11.

C'est l'orientation du champ extérieur qui va moduler le champ et le courant électrique induit dans le corps 11;
Si l'on considère l'organisme dans sa globalité, les champs induits dans les tissus sont plus grands si le champ est aligné de l'avant vers l'arrière du corps. Cependant certains organes voient leurs valeurs les plus élevées survenir quand l'exposition au champ se fait de profil.
Pour l'homme, les champs électriques les plus faibles « sont induits par un champ magnétique orienté le long de l’axe vertical du corps »11 ;
plus un organisme est grand, plus - à intensité et orientation égale du champ magnétique - les champs électriques induits seront intenses ;
La distribution du champ électrique induit est modifiée par la conductivité des divers organes et tissus. Ceux-ci ont un effet limité sur la distribution de la densité du courant induit11.

Dans le secteur de l'industrie et de l'alimentation électrique, des agents peuvent être exposés à des champs électriques élevés (jusqu'à 30 kV m-1)11.
Impacts sanitaires

De tels champs peuvent être induits par les lignes à haute-tension12 ou les gros transformateurs.

Certaines études épidémiologiques suggèrent un lien possible entre l'exposition à des ELF et l'apparition de certains types de tumeurs cérébrales13.

Après une dizaine d'années d'observations, le CIRC a conduit l'OMS à revoir le statut des ELF dans le classement des substances et ondes nocives ; de "non cancérigènes", les ELF ont été reclassées "peut-être cancérigènes". Mais des efforts restent encore à faire pour préciser ces classements. Les enfants vivant à proximité de lignes à haute tension auraient en Europe deux fois plus de risque de développer une leucémie avant l'âge de 15 ans[réf. nécessaire]. D'autres effets sont suspectés, notamment concernant le risque de dépression14 ou la diminution des défenses immunitaires de personnes exposées au champ d'un transformateur haute tension15. Les études sur les leucémies infantiles (risque significatif à partir de 0,4 mT) ont conduit la Suède à adopter une norme de 0,2 mT.

Parmi les solutions pour diminuer ce type de champ à proximité des habitations ou lieux de travail figurent le repositionnement, rehausse ou enfouissement des câbles, l'éloignement de transformateurs, l'utilisation de tensions moins hautes.
Notes et références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « ELF » (voir la liste des auteurs).

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↑ (en) « Navy gets new facility to communicate with nuclear submarines prowling underwater » [archive], The Times of India, 31 juillet 2014
↑ (en) « Titan's Mysterious Radio Wave »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Jet Propulsion Laboratory, 1er juin 2007 (consulté le 2 juin 2007)
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↑ a b c d e f g h i j k l et m OMS Résumé et recommandations relatives aux études à mener [archive], rapport complet Extremely Low Frequency Fields [archive]
↑ RTE, un nouveau service d’information et de mesures sur les champs magnétiques de très basse fréquence (50 Hz) [archive]
↑ Voir l'article d'Isabelle Baldi et al. intitulé Occupational and residential exposure to electromagnetic fields and risk of brain tumors in adults: a case–control study in Gironde, France. Disponible en ligne : « http://onlinelibrary.wiley.com/store/10.1002/ijc.25765/asset/25765_ftp.pdf?v=1&t=hv51ufae&s=b368810187f6834d27f02c98189aacd564dd5718 »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le 8 juin 2017)
↑ Verkasalo P.K. "Magnetic Fields of Transmission Lines and Depression", American journal of epidemiology, 147 (1997)
↑ F.Szabazon, L.Bonhomme-Faivre, S.Déoux, P.Déoux, R.Santini, "Significant Increase of Leucocytes, NK and Interleukines 2 in Humans After the End of 0.4 uT-12uT Subchronic Exposure". 24 th annual meeting BEMS, P 247, 2002 Québec

Voir aussi

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Articles connexes

Infrason
Radiofréquences

Liens externes

Extremely low frequency (ELF) fields [archive] (EHC 35, 1984)
"Radio waves below 22kHz [archive]: Nature's signals and strange emission at very low frequency" - a site specialising in low-frequency signals .
Jacobsen, Trond, "ZEVS, the Russian 82 Hz ELF transmitter [archive]: An Extrem Low Frequency transmission-system, using the real longwaves" ALFLAB, Halden, Norway.
NASA live streaming ELF ; VLF Receiver [archive]

Bibliographie

ANSES (2010) Effets sanitaires des champs électromagnétiques extrêmement basses fréquences [archive], Rapport d’expertise collective, Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation,de l’environnement et du travail, mars 2010, 181 p.
Direction générale de la santé (France) (2014) Champs électromagnétiques d’extrêmement basse fréquence - Effets sur la santé [archive] (DGS février 2014)
Lambrozo, J. (2010). L’électricité et les champs électriques et magnétiques d’extrêmement basse fréquence. In Champs électromagnétiques, environnement et santé (pp. 41-56). Springer Paris.
Miro, L. (2001). Risques liés aux champs électromagnétiques d’extrêmement basses fréquences (ELF) et de fréquences intermédiaires. EMC Toxicologie–Pathologie professionnelle, 133, 16-512 (https://link.springer.com/chapter/10.1007/978-2-8178-0133-9_5 [archive] résumé]).
OMS (2007) Environmental Health Criteria 238, Extremly low frequency fields lien [archive]

[afficher]
v · m
Spectre radiofréquence
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Présence des ELF dans le signal de la téléphonie mobile
par xerox & Priartem
Vous trouverez ici un argumentaire juridique proposé par l’un de nos Conseils concernant la présence des Extrêmement Basses Fréquences dans le signal de la téléphonie mobile
Sur les effets athermiques de la téléphonie mobile : à propos des basses fréquences

Il y a lieu de rappeler un certain nombre de notions et de données concernant les ondes électromagnétiques dont les antennes-relais de téléphonie mobile fournissent une part importante.

- Le spectre électromagnétique comprend des radiations ionisantes (UV, rayons X, rayons Gamma, rayons cosmiques) qui transforment la matière dans sa structure même (atomes - molécules) et des radiations non ionisantes qui s’étendent du spectre visible aux extrêmement basses fréquences (ELF, Extremely low frequency). Les ondes électromagnétiques produites par les antennes-relais de téléphonie mobile appartiennent à cette seconde catégorie de rayonnements, c’est-à-dire les radiations non-ionisantes.

Les rayonnements de forte intensité, depuis les micro-ondes jusqu’à la lumière visible, induisent des effets thermiques, c’est-à-dire qu’ils produisent un échauffement de la matière par agitation moléculaire. C’est ce phénomène qui est utilisé dans la technique du four à micro-ondes : on envoie sur des aliments des ondes électromagnétiques à une certaine puissance. Ces ondes pénètrent la matière, agitent les molécules sans les détruire ce qui provoque, de manière quasi-instantanée, une élévation de température.

Utilisée sur des êtres vivants, cette technique peut évidemment conduire à la mort passée une certaine puissance ou une certaine durée. C’est compte tenu de la gravité palpable de ces risques que des études importantes ont été menées dans ce domaine pour fixer des réglementations propres à les limiter tant pour les travailleurs eux-mêmes que pour le public.

La communauté scientifique et le monde industriel s’accordent donc aujourd’hui sur les effets nocifs de ces effets thermiques, à telle enseigne que les opérateurs de téléphonie mobile ont défini des zones autour des antennes où sont imposées des mesures de protection tant pour leurs salariés que pour le public. Il s’agit d’un périmètre de l’ordre de 3 à 5 mètres autour de l’antenne où la puissance rayonnée des ondes est telle qu’un salarié qui y travaille ne doit pas y stationner plus de 6 minutes d’affilée afin d’éviter une élévation de la température de son corps susceptible d’engendrer des troubles graves.

Mais à faible intensité, les rayonnements du spectre allant des ELF aux micro-ondes, induisent des effets biologiques d’une autre nature, dits « athermiques ». Ces effets, largement décrits dans la littérature scientifique, ne sont pas liés à la puissance d’émissions reçues par le système vivant mais à ses spécificités (fréquence, forme de l’onde…) et à la durée d’exposition.

Le débat concernant les effets biologiques non thermiques, multiples et scientifiquement identifiés, réside dans l’appréciation de leurs effets pathogènes. Il faut noter que des experts scientifiques en bioélectromagnétisme de notoriété mondiale, américains et russes (Pr. Goodman, Pr. Martin Blank – Columbia, Université de New-York – Pr. Grigoriev, Pr. Rubstova – Académie des Sciences de Moscou), dans leurs interviews diffusées dans le documentaire « Ces ondes qui nous entourent », programmé sur Arte le 27 septembre 2001, déclarent, de vive voix, n’avoir aucun doute sur la nocivité, pour la santé publique, de l’exposition prolongée aux champs électromagnétiques de faible intensité émis par les stations de base, téléphones cellulaires et autres écrans d’ordinateur.

Il est admis que plus on s’éloigne de l’antenne, moins les effets thermiques sont importants car le T.A.S. (taux d’absorption spécifique d’énergie par les tissus, en anglais SAR : specific absorption rate) diminue très rapidement dès qu’on s’éloigne de l’antenne.

Or, c’est en se fondant exclusivement sur les effets thermiques que les recommandations actuelles en matière de protection des utilisateurs de téléphonie mobile ont été fixées.

Ainsi par exemple, les références invoquées par les opérateurs pour considérer qu’il y a absence de danger à proximité des antennes-relais sont, d’une part, celles fixées par l’ICNIRP en 1998 et d’autre part celles fixées par le CENELEC en 1995, soit 41 v/m pour les téléphones qui émettent sur la bande de 900 MHZ (cas de France-Télécom / Orange et de SFR) et 58 v/m pour ceux qui émettent sur la bande de 1800 MHZ (cas de Bouygues-Télécom). Ce sont ces mêmes normes qui ont été reprises par le décret du 3 mai 2002, publié le 5 mai 2002, en référence aux valeurs fixées par une recommandation européenne en date du 12 juillet 1999. Or, dans l’introduction de ce dernier texte, il est explicitement indiqué que ces valeurs ont été fixées en tenant compte des seuls effets thermiques avérés.

Avec de telles normes, il est bien évident qu’en s’éloignant de l’antenne, on est très vite au-dessous de leurs valeurs. Du même coup, comme elles sont les seules reconnues aujourd’hui, tant par les pouvoirs publics français que par les opérateurs, dès qu’un cas litigieux se présente, dans la vie courante, les opérateurs se contentent de faire des mesures, de constater que la barre des 41 v/m ou de 58 v/m n’est pas atteinte et en concluent, avec une bonne conscience inébranlable "il n’y a aucun risque."… et ce même si la personne qui se plaint des effets nocifs de l’installation d’une antenne-relais est objectivement malade, même si elle présente tous les symptômes de ce que l’on nomme maintenant "la maladie des micro-ondes" (ou radio-fréquences) (céphalées, insomnies, irritabilité, hyper ou hypotension, troubles de la mémoire…).

Pour l’opérateur de téléphonie mobile, il ne s’agira que d’un syndrome subjectif dû à l’installation des antennes et aux fantasmes face aux ondes "maléfiques" développés par les riverains d’antennes.

S’il s’agit de troubles encore plus lourds (fausse-couche, enfant mort-né, leucémie, lymphome…), la réponse sera qu’il n’existe aucun lien établi entre ces maladies et les rayonnements des antennes, ce qui aujourd’hui est vrai et peut le demeurer longtemps tant il est évident que l’on ne découvre que ce que l’on cherche.

Les effets athermiques des rayonnements électromagnétiques des antennes-relais sont donc ainsi purement et simplement niés. Ils n’existent pas.

Pourtant, certains pays ont décidé de légiférer beaucoup plus sévèrement et indépendamment des niveaux d’exposition admis par l’ICNIRP.

- l’arrêté suisse ORNI, daté du 1er février 2000, n’autorise pas plus de 4 v/m pour le 900 MHz et pas plus de 6 v/m pour le 1800 MHz ;
- l’Italie, en 1999, et la Russie n’autorisent pas plus de 6 v/m pour ces fréquences.

Il est à noter d’ailleurs qu’en France, deux propositions de loi, l’une émanant d’un groupe de députés, l’autre émanant d’un groupe de sénateurs, ont été déposées, en juillet 2001, afin de définir des normes comparables à celles de ces différents pays, preuve supplémentaire que le débat est loin d’être clos.

La ville de Paris a signé avec les opérateurs de téléphonie mobile une charte qui vise à encadrer l’installation des antennes sur les toits de la capitale et fixe à 2 V/m en moyenne sur 24 heures la valeur limite d’exposition des riverains d’antennes. De ce fait, les opérateurs reconnaissent ipso facto la caducité des limites fixées par le décret du 5 mai 2002.

Il est étonnant également que soit ignorée, dans l’ensemble de la normalisation, la spécificité des rayonnements des systèmes de téléphonie mobile qui réside dans la modulation des micro-ondes porteuses par des fréquences ELF (extrêmement basses fréquences situées entre 0 et 3 KHz).

Indépendamment de la téléphonie mobile, ces fréquences électromagnétiques ELF (d’extrêmement basses fréquences) sont générées essentiellement par les lignes à haute tension et les appareils électriques domestiques.

Or leurs champs ELF, après des années de débat scientifique, sur la base de multiples recherches viennent d’être classés (26 juin 2001) par le CIRC (Centre international de recherche sur le cancer), et donc par l’OMS, dans la catégorie 2B au sein de la classification "preuves de cancérogénicité", établie par l’OMS, c’est-à-dire dans la catégorie "l’agent est peut-être cancérogène pour l’homme. Les circonstances d’exposition donnent lieu à des expositions qui sont peut-être cancérogènes pour l’homme." Précisons que le NIEHS américain (National Institute for Environnemental Health Sciences) avait arrêté cette classification dès juin 1999.

La presse s’est faite l’écho de ce changement radical d’approche des ELF. Par exemple, le Figaro, dans son édition du 30 juin 2001, s’interroge : "les champs magnétiques cancérogènes ?" et de répondre, "Selon une agence de l’Organisation mondiale de la santé (le CIRC), les appareils électriques ménagers pourraient provoquer des leucémies…Dans le classement de référence du CIRC, les champs magnétiques passent de la catégorie des substances ou rayonnements inclassables à la catégorie 2B "peut-être cancérogènes" qui se situent avant le "cancérogènes probables" et les "cancérogènes certains". Sont concernés les champs magnétiques domestiques d’extrêmement basses fréquences (ELF 50/60 HZ…"

Les champs électromagnétiques ELF sont donc aujourd’hui considérés comme potentiellement dangereux pour l’homme.

Or, comme indiqué plus haut, les ondes émises par les antennes-relais de téléphonie mobile sont elles-mêmes porteuses d’ELF.

Les installateurs de stations de base prétendent bien sûr le contraire car la reconnaissance de l’existence de basses fréquences autour des antennes entraînerait de facto le classement des ondes émises dans la catégorie 2B de l’OMS. Ils arguent du fait que ces ELF ne produisent pas, à proprement parler, de champs magnétiques ELF.

Cette question est ainsi au cœur même du débat actuel. Les riverains des antennes-relais sont-ils exposés à des champs électromagnétiques de basses fréquences (ELF) classés dans la catégorie 2B de l’OMS « peut être cancérogène pour l’homme » dont la nocivité potentielle serait ainsi officiellement reconnue et devrait entraîner la mise en œuvre non pas du principe de précaution mais du principe de prévention ? Ou bien, au contraire, est-il prouvé que les ELF sont absentes des signaux utilisés par la téléphonie mobile autour des stations-relais de téléphonie mobile ?

Pour répondre à cette question fondamentale, il convient de s’en référer aux analyses scientifiques et, en particulier, à celles d’experts judiciaires qui ont analysé de façon précise la composition des signaux utilisés par la téléphonie mobile et qui viennent de déposer leur rapport.

Ce rapport a été rédigé par deux experts, l’un ingénieur civil, l’autre docteur en médecine et en sciences neuro-chirurgie-neuro-psychiatrie dans le cadre d’un procès qui oppose, un particulier à la SA Mobistar (opérateur de téléphonie belge), à propos de l’installation d’un relais de téléphonie mobile.

La mission confiée aux experts était de « préciser le type de signaux qui seront produits lors des tests de provocation et, en particulier, décrire les caractéristiques du champ électromagnétique produit par les antennes-relais GSM ».

Comme le précisent les experts, « la transmission d’un canal (c’est-à-dire une conversation), se fait d’une manière discontinue ; ce principe est appelé « multiplexage temporel » ou TDMA (Time Division Multiple Access) » et d’ajouter, « le champ produit par les portables et les antennes-relais GSM présente un caractère pulsé qui est principalement dû à l’utilisation d’un multiplexage temporel décrit ci-dessus. »

Les experts expliquent ensuite comment fonctionne l’antenne-relais selon ce procédé. Ils dressent ainsi un tableau qui résume les différentes périodicités rencontrées selon les cas et qui exercent une influence sur l’amplitude du champ rayonné par une antenne-relais.

On constate ainsi que le signal émis par l’antenne-relais présente différentes périodicités auxquelles correspondent différentes fréquences qui se classent dans les ELF.

Ainsi, par exemple à 120 m/s 8,3 Hz à 235 m/s 4,2Hz à 6,12 m/s 0,16 Hz

Pour ces experts, il est donc incontestable que les antennes-relais produisent des ELF. Les rayonnements électromagnétiques produits par les antennes-relais sont ainsi à classer dans la catégorie 2B de l’OMS et sont donc potentiellement cancérogènes pour l’homme.       meurtre de masse par les lignes electrique éta d urgence en europe Aaronia-mdf-and-magnotracker_1p
                                                                                                                                                            

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