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Téléphones portables, antennes relais et wi-fi : bienvenue dans le micro-ondes universel
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Alertes
- Par François Lehn - le 05 décembre 2016
Avec la banalisation des téléphones portables, les micro-ondes sont passées du four de la cuisine à notre oreille. Les téléphones portables et les antennes relais inondent désormais notre environnement alors même que leur « toxicité » ne cesse d’être prouvée, étude après étude. Le plus grand danger provient sans doute des basses ondes émises par ces appareils, les ELF, reconnues cancérigènes par l’OMS depuis 1998. Mais le pire est à venir : la nouvelle technologie wi-fi diffuse, elle, les mêmes fréquences que celles du four… en pleine rue !
Le four à micro-ondes, devenu si banal dans nos cuisines, n’est pas le seul appareil à dégager ce type d’ondes. Tout aussi banalisés maintenant, les téléphones mobiles sont des sources émettrices identiques de ce rayonnement, dont la fréquence oscille entre 900 et 1 800 Mega-hertz. Mais également d’ondes toutes aussi « toxiques », les ELF (Extremly low frequencies) dont la fréquence est inférieure à 300 hertz.
Les études scientifiques se multiplient depuis quelques années pour montrer les conséquences néfastes pour la santé de l’exposition prolongée aux ondes émises par la téléphonie mobile et les supports fixes que sont les antennes relais.
En septembre 2002 déjà, une vingtaine de médecins allemands s’étaient réunis à Fribourg pour mettre en commun leurs constats cliniques de la nuisance des téléphones portables et les porter à la connaissance des autorités européennes. Aujourd’hui, ce groupe de praticiens allemands est soutenu par plus d’une centaine de médecins, toutes spécialités confondues, et de chercheurs de tous horizons, mais aucune autorité européenne n’a pris le problème en main.
Les micro-ondes à l’oreille
Les micro-ondes ont la particularité d’être absorbées par les molécules d’eau. C’est suite à cette absorption que les liaisons hydrogènes des molécules d’eau sont agitées et qu’un échauffement se produit. C’est le principe du four (qui réchauffe les aliments et pas les plats en verre ou céramique) et l’explication de l’échauffement ressenti à l’oreille suite à une conversation prolongée au téléphone (après seulement 3 minutes, la température du lobe temporal augmente d’un degré). Les micro-ondes ont également des effets perturbateurs sur les réactions biochimiques intra et extra cellulaires.
L’impact médical constaté sur des patients, qui se nomme maintenant le « syndrome des micro-ondes », est connu depuis quarante ans, notamment grâce aux militaires et à leur utilisation de la technologie des radars. Outre les effets de la conversion du rayonnement en chaleur qui induit des lésions locales, troubles de l’audition et perturbation de la thermorégulation, le plus à craindre est ce que l’on ne sent pas : les effets athermiques.
Les études épidémiologiques décrivent les dommages provoqués comme pouvant affecter :
Le système nerveux central : asthénie, troubles du sommeil, irritabilité, céphalées, perte de la mémoire.
Le système endocrinien : dysfonctionnement gonadique, surrénalien et thyroïdien.
Le système immunitaire : modification lymphocytaire, macrophagique et hématopoïétique.
Des pathologies lourdes sont aussi notées : infarctus, leucémie et tumeurs cérébrales.
Basses fréquences à haut risque
La dangerosité des ondes émises par un téléphone portable ou par les antennes relais se mesure également par l’émission des ondes basses fréquences (les fameuses ELF). Leur toxicité est reconnue officiellement par l’OMS depuis 1998. Les ELF ont fait l’objet d’une publication les classant comme source cancérigène pour l’homme, au même rang que d’autres sources telles que le plomb ou l’essence.
Par ailleurs, l’implantation d’antennes sur les châteaux d’eau expose l’eau consommée par les populations à une perturbation due aux ELF qui rend l’eau potentiellement pathogène. Une étude récente publiée dans le Journal of electromagnetic biology and medecine (2003) montre que l’absorption d’une eau préalablement soumise à des basses ondes entraîne une perturbation des cellules sanguines : plaquettes, lymphocytes et monocytes.
Le wi-fi : quand la rue se transforme en four à micro-ondes
La technologie wi-fi commence à envahir les lieux publics pour permettre à chacun de se connecter à Internet sans fil et de n’importe où : d’une gare, d’un café ou d’une place publique. Avec fierté, on nous annonce que la technologie de demain va fonctionner avec des hyper-ondes de 2,4 Mega-hertz, soit précisément la longueur d’ondes émise par le magnétron de votre four micro-ondes avec, il est vrai, une puissance moindre dans le cas du wi-fi. Bienvenue dans le four à micro-ondes global !
Pour en savoir plus, lire :
« Votre gsm, votre santé, on vous ment » des docteurs Richard Gautier, Pierre le Ruz, Roger Santini et du professeur Daniel Oberhausen.
Éditions Marco Pietteur, collection Résurgence • en librairie
Communication avec les sous-marins
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Les communications avec les sous–marins en plongée sont techniquement très difficiles, elles nécessitent la mise en œuvre de techniques et d'équipements spécifiques. Cette extrême difficulté est due à un effet incontournable : les ondes électromagnétiques des fréquences habituellement utilisées pour les télécommunications sont incapables de traverser un conducteur électrique épais comme de l'eau salée.
La solution la plus simple est de déployer une antenne radioélectrique à la surface de l'eau et d'utiliser les techniques de télécommunications classiques. Cependant, cette solution ne convient guère aux sous-marins nucléaires lanceurs d'engins. En effet, ces bâtiments ont été conçus par les plus importantes puissances militaires au moment de la guerre froide pour pouvoir rester cachés en immersion au fond des océans pendant des semaines ou des mois. Afin de rester en communication avec ces bateaux militaires sans risquer qu'ils soient repérés, il a fallu aborder la question sous des angles différents.
Sommaire
1 Transmission acoustique
2 Très basse fréquence (VLF)
3 Extrêmement basse fréquence (ELF)
3.1 Trafic ELF
4 Technique radio classique
5 Notes et références
6 Voir aussi
6.1 Articles connexes
6.2 Liens externes
Transmission acoustique
Un hydrophone.
Le son se propage très bien dans l'eau si bien qu'avec un haut-parleur sous-marin et un hydrophone on peut envisager des communications d'une bonne portée. Ce mode de transmission s'intitule l'acoustique sous-marine1 (qui concerne aussi bien la détection que la transmission). Dans les zones souvent fréquentées par leurs sous-marins, la Marine américaine (US Navy) et la Marine russe ont installé au fond de la mer des équipements d'écoute et de transmission sonique reliés par un câble sous-marin à leurs stations terrestres respectives (système Sound Surveillance System pour les États-Unis). Il est envisagé qu'à proximité d'un de ces dispositifs, un sous-marin puisse communiquer et rester en contact avec sa base2.
Très basse fréquence (VLF)
Les ondes radio aux très basses fréquences (VLF) — entre 3 et 30 kHz — sont capables de pénétrer l'eau de mer sur une épaisseur d'une vingtaine de mètres. Du coup, un sous-marin en plongée peu profonde peut communiquer en utilisant ces fréquences. Dans le cas de plongée profonde, le navire peut utiliser une bouée munie d'une antenne qui sera déployée un peu en dessous de la surface. Cette bouée peut être suffisamment petite pour ne pas être détectée par un radar ou un sonar.
Extrêmement basse fréquence (ELF)
Les ondes électromagnétiques dans la bande des « Extrêmement basses fréquences » (ELF) peuvent traverser les océans et atteindre les sous-marins où qu'ils se trouvent (on peut aussi consulter à ce propos l'article sur les « Super basses fréquences » (SLF)). Construire un émetteur sur ces fréquences est une véritable gageure en raison des longueurs d'onde extraordinairement longues mises en œuvre. Le système de l'US Navy appelé « Seafarer » émettait sur 76 hertz, et son équivalent russe appelé « Zeus », sur 82 hertz. Cette dernière fréquence correspond à une longueur d'onde de 3 658,5 kilomètres, supérieure au demi-rayon équatorial terrestre3. Il est par conséquent évident qu'on ne peut pas utiliser dans ce cas le dipôle demi-onde classique.
1982 — Vue aérienne du centre ELF de Clam Lake dans le Wisconsin.
Pour contourner la difficulté, il a fallu trouver un lieu avec une très faible conductivité électrique du sol (c'est-à-dire le contraire de ce que l'on recherche habituellement en radioélectricité), enterrer deux énormes électrodes, puis les alimenter à partir d'une station située à leur centre. Pour ce qui est de Zeus situé non loin de Mourmansk, l'espacement est de 60 km. Cette valeur n'est pas critique, on aurait pu en choisir d'autres. Comme la conductivité du sol est faible, l'énergie entre les deux électrodes va pénétrer profondément à l'intérieur de la Terre et utiliser ainsi une grande partie du globe terrestre comme antenne. Le rendement de l'antenne est très mauvais ; pour l'alimenter il a fallu construire un émetteur de puissance spécial. Bien que la puissance émise par l'antenne soit très faible, de l'ordre de quelques watts, le signal peut être reçu potentiellement partout sur la planète ; une station en Antarctique a pu détecter la mise en service de Zeus, le système de la Marine russe.
En raison de l'immense complexité technique que représente la construction d'un émetteur ELF, seules l'US–Navy américaine et la Marine russe se sont lancées dans cette aventure. Jusqu'à son démantèlement à la fin du mois de septembre 2004 le « Seafarer » américain était constitué de deux antennes situées, l'une dans le Wisconsin depuis 1977 et l'autre dans le Michigan depuis 1980. Avant 1977, on utilisait le système « Sanguine » situé dans le bouclier canadien au Wisconsin. L'antenne russe du système Zeus est installée dans la péninsule de Kola près de Mourmansk. Le système Zeus a été signalé à l'Ouest au début des années 1990.
La Royal Navy britannique avait également envisagé de construire un émetteur dans la forêt de Glengarry en Écosse, mais le projet a été abandonné.
Trafic ELF
La transmission sur ELF se fait à l'aide d'un code de Reed-Solomon sur 64 caractères. Chaque caractère est transmis sous forme d'une longue séquence pseudo-aléatoire. L'ensemble du message est codé. L'intérêt de cette technique est qu'en rapprochant plusieurs messages identiques lors d'une transmission multiple, on peut reconstituer le message initial même avec un rapport signal sur bruit très défavorable. De plus, comme peu de séquences pseudo-aléatoires représentent réellement un caractère du message, il y a une très forte probabilité que si un message est reçu, ce message soit valide. De plus, le message transmis est, de ce fait, presque impossible à falsifier par une station de brouillage par exemple.
Ceci est très important car la communication ne se fait que dans un seul sens (terre vers sous-marin) ; il est bien sûr impossible d'envisager un équipement ELF à bord pour des raisons évidentes de dimension des antennes. Les études pour concevoir un émetteur qui pourrait être immergé dans la mer ou transporté par un avion ont rapidement été abandonnées.
En raison de la faible bande passante due à la fréquence d'émission très basse, l'information ne peut être transmise que très lentement, de l'ordre de quelques caractères par minute. On peut donc raisonnablement penser que les messages consistent surtout en des instructions génériques ou des demandes de communication bilatérale par un autre canal.
Technique radio classique
Un sous-marin en surface peut utiliser les moyens de communication hertzienne classiques. Les sous-marins peuvent utiliser les réseaux HF, VHF et UHF en radiotéléphonie ou en radiotélétype. Lorsqu'ils sont disponibles, ils utiliseront préférentiellement les systèmes de communication par satellite car les communications classiques pourraient trahir leur présence, et même leur position par radiogoniométrie.
Notes et références
↑ Fourniture de système d'acoustique sous-marine [archive] « Copie archivée » (version du 6 août 2018 sur l'Internet Archive)
↑ (en) Norman Polmar, The Naval Institute guide to the ships and aircraft of the U.S. fleet, Annapolis, Md, Naval Institute, 2005, 592 p. (ISBN 978-1-591-14685-8 et 1-591-14685-2, OCLC 56876111, lire en ligne [archive]), p. 565.
↑ Rayon équatorial terrestre = 6 378,137 km et rayon polaire = 6 356,752 314 2 km.
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Communication with submarines » (voir la liste des auteurs).
Voir aussi
Articles connexes
Sous-marin
Extrêmement basse fréquence
Super basse fréquence
Liens externes
(en) Informations sur les projets ELF aux États-Unis. [archive]
(en) Informations sur le projet ELF russe : Zeus [archive] par Trond Jacobsen à ALFLAB, Halden en Norvège.
(en) Informations sur le site ELF de Clam Lake dans le Wisconsin [archive], publié par l'US Navy.
source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Communication_avec_les_sous-marins
uper basse fréquence
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On appelle super basse fréquence (SLF), Super low frequency en anglais, la bande de radiofréquences qui s'étend de 30 à 300 Hz (longueur d'onde de 10 000 à 1 000 km).
Ces fréquences incluent les rayonnements des réseaux électriques à 50 et 60 Hz, ainsi que leurs harmoniques, et ont été utilisées en télécommunications sous-marines.
Deux émetteurs de communications stratégiques existaient dans cette bande:
« Sanguine » aux États-Unis à 76 hertz
« ZEVS » en CEI Russie à 82 hertz.
Sommaire
1 Propriétés des SLF et ELF
2 Les systèmes existants
3 Les transmissions SLF
4 Réception expérimentale
5 Source
6 Liens externes
7 Références
Propriétés des SLF et ELF
vue de l'émetteur SLF de Clam Lake, Wisconsin en 1982
Les ondes ELF et SLF peuvent pénétrer dans l’océan et être reçues par les sous-marins en toute zone du globe. Cependant, la réalisation d’un émetteur SLF ne fut accomplie que par les deux puissances américaine et soviétique pendant la guerre froide, en raison des coûts et des surfaces nécessaires.
En effet la longueur d’onde à 80 Hz est d’environ 3500 km, plus d’un quart du diamètre terrestre ; une antenne classique demi ou quart d’onde est donc impossible. L’antenne de l’émetteur ZEVS utilisée à Mourmansk consiste en deux électrodes géantes enterrées dans un sol peu conducteur, reliées au site d’émission par des lignes sur pylônes, d’environ 60 km. Le courant pénètre dans le sol profondément, et c’est la terre elle-même qui fait office d’antenne. Cette antenne ayant un rendement très faible, la puissance d’une centrale électrique est nécessaire pour émettre quelques watts vers les sous-marins.
Les systèmes existants
Le système seafarer à 76 Hz des USA comportait deux antennes situées à Clam lake dans le Wisconsin à partir de 1977, et à Sawer Air force base près de Gwinn dans le Michigan à partir de 1980. Avant 1977, c’est l’émetteur de Sanguine du Wisconsin qui servait. L’antenne russe de ZEVS à 82 Hz est située dans la péninsule de Kola près de Mourmansk et fut entendue à l’Ouest à partir de 1990. La marine britannique envisagea de construire également un émetteur dans la forêt de Glengarry en Écosse, mais le projet fut abandonné.
Les transmissions SLF
Les transmissions, qui pouvaient être reçues partout, utilisaient un code de Reed-Solomon à 64 bits en séquences pseudo-aléatoires très longues pour chaque caractère, puis un chiffrement.
La communication est monodirectionnelle car aucun sous-marin ne peut avoir un émetteur ELF-SLF en raison de la dimension et de la puissance nécessaire, les recherches pour réaliser un émetteur embarquable sur avion ou navire ont été très vite abandonnées.
En raison de la bande passante extrêmement faible des émissions (moins d'un hertz) les informations transmises étaient des signaux d'alerte de quelques caractères par minute, par exemple demandant de remonter à une profondeur plus faible accessible aux émetteurs VLF.
Réception expérimentale
La réception expérimentale de cette bande, ainsi que de la bande inférieure des ELF, peut se faire avec un ordinateur individuel muni d'une entrée son. Les signaux sont captés par une bobine ou une antenne long-fil et analysés par un logiciel de transformée de Fourier rapide (FFT), puis convertis en son1.
Source
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Communication with submarines » (voir la liste des auteurs).
Liens externes
NASA live streaming ELF → VLF Receiver [archive]
Références
↑ http://www.vlf.it/ [archive] | title=Radio waves below 22 kHz
source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Super_basse_fr%C3%A9quence
Téléphones portables, antennes relais et wi-fi : bienvenue dans le micro-ondes universel
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Alertes
- Par François Lehn - le 05 décembre 2016
Avec la banalisation des téléphones portables, les micro-ondes sont passées du four de la cuisine à notre oreille. Les téléphones portables et les antennes relais inondent désormais notre environnement alors même que leur « toxicité » ne cesse d’être prouvée, étude après étude. Le plus grand danger provient sans doute des basses ondes émises par ces appareils, les ELF, reconnues cancérigènes par l’OMS depuis 1998. Mais le pire est à venir : la nouvelle technologie wi-fi diffuse, elle, les mêmes fréquences que celles du four… en pleine rue !
Le four à micro-ondes, devenu si banal dans nos cuisines, n’est pas le seul appareil à dégager ce type d’ondes. Tout aussi banalisés maintenant, les téléphones mobiles sont des sources émettrices identiques de ce rayonnement, dont la fréquence oscille entre 900 et 1 800 Mega-hertz. Mais également d’ondes toutes aussi « toxiques », les ELF (Extremly low frequencies) dont la fréquence est inférieure à 300 hertz.
Les études scientifiques se multiplient depuis quelques années pour montrer les conséquences néfastes pour la santé de l’exposition prolongée aux ondes émises par la téléphonie mobile et les supports fixes que sont les antennes relais.
En septembre 2002 déjà, une vingtaine de médecins allemands s’étaient réunis à Fribourg pour mettre en commun leurs constats cliniques de la nuisance des téléphones portables et les porter à la connaissance des autorités européennes. Aujourd’hui, ce groupe de praticiens allemands est soutenu par plus d’une centaine de médecins, toutes spécialités confondues, et de chercheurs de tous horizons, mais aucune autorité européenne n’a pris le problème en main.
Les micro-ondes à l’oreille
Les micro-ondes ont la particularité d’être absorbées par les molécules d’eau. C’est suite à cette absorption que les liaisons hydrogènes des molécules d’eau sont agitées et qu’un échauffement se produit. C’est le principe du four (qui réchauffe les aliments et pas les plats en verre ou céramique) et l’explication de l’échauffement ressenti à l’oreille suite à une conversation prolongée au téléphone (après seulement 3 minutes, la température du lobe temporal augmente d’un degré). Les micro-ondes ont également des effets perturbateurs sur les réactions biochimiques intra et extra cellulaires.
L’impact médical constaté sur des patients, qui se nomme maintenant le « syndrome des micro-ondes », est connu depuis quarante ans, notamment grâce aux militaires et à leur utilisation de la technologie des radars. Outre les effets de la conversion du rayonnement en chaleur qui induit des lésions locales, troubles de l’audition et perturbation de la thermorégulation, le plus à craindre est ce que l’on ne sent pas : les effets athermiques.
Les études épidémiologiques décrivent les dommages provoqués comme pouvant affecter :
Le système nerveux central : asthénie, troubles du sommeil, irritabilité, céphalées, perte de la mémoire.
Le système endocrinien : dysfonctionnement gonadique, surrénalien et thyroïdien.
Le système immunitaire : modification lymphocytaire, macrophagique et hématopoïétique.
Des pathologies lourdes sont aussi notées : infarctus, leucémie et tumeurs cérébrales.
Basses fréquences à haut risque
La dangerosité des ondes émises par un téléphone portable ou par les antennes relais se mesure également par l’émission des ondes basses fréquences (les fameuses ELF). Leur toxicité est reconnue officiellement par l’OMS depuis 1998. Les ELF ont fait l’objet d’une publication les classant comme source cancérigène pour l’homme, au même rang que d’autres sources telles que le plomb ou l’essence.
Par ailleurs, l’implantation d’antennes sur les châteaux d’eau expose l’eau consommée par les populations à une perturbation due aux ELF qui rend l’eau potentiellement pathogène. Une étude récente publiée dans le Journal of electromagnetic biology and medecine (2003) montre que l’absorption d’une eau préalablement soumise à des basses ondes entraîne une perturbation des cellules sanguines : plaquettes, lymphocytes et monocytes.
Le wi-fi : quand la rue se transforme en four à micro-ondes
La technologie wi-fi commence à envahir les lieux publics pour permettre à chacun de se connecter à Internet sans fil et de n’importe où : d’une gare, d’un café ou d’une place publique. Avec fierté, on nous annonce que la technologie de demain va fonctionner avec des hyper-ondes de 2,4 Mega-hertz, soit précisément la longueur d’ondes émise par le magnétron de votre four micro-ondes avec, il est vrai, une puissance moindre dans le cas du wi-fi. Bienvenue dans le four à micro-ondes global !
Pour en savoir plus, lire :
« Votre gsm, votre santé, on vous ment » des docteurs Richard Gautier, Pierre le Ruz, Roger Santini et du professeur Daniel Oberhausen.
Éditions Marco Pietteur, collection Résurgence • en librairie
Communication avec les sous-marins
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Les communications avec les sous–marins en plongée sont techniquement très difficiles, elles nécessitent la mise en œuvre de techniques et d'équipements spécifiques. Cette extrême difficulté est due à un effet incontournable : les ondes électromagnétiques des fréquences habituellement utilisées pour les télécommunications sont incapables de traverser un conducteur électrique épais comme de l'eau salée.
La solution la plus simple est de déployer une antenne radioélectrique à la surface de l'eau et d'utiliser les techniques de télécommunications classiques. Cependant, cette solution ne convient guère aux sous-marins nucléaires lanceurs d'engins. En effet, ces bâtiments ont été conçus par les plus importantes puissances militaires au moment de la guerre froide pour pouvoir rester cachés en immersion au fond des océans pendant des semaines ou des mois. Afin de rester en communication avec ces bateaux militaires sans risquer qu'ils soient repérés, il a fallu aborder la question sous des angles différents.
Sommaire
1 Transmission acoustique
2 Très basse fréquence (VLF)
3 Extrêmement basse fréquence (ELF)
3.1 Trafic ELF
4 Technique radio classique
5 Notes et références
6 Voir aussi
6.1 Articles connexes
6.2 Liens externes
Transmission acoustique
Un hydrophone.
Le son se propage très bien dans l'eau si bien qu'avec un haut-parleur sous-marin et un hydrophone on peut envisager des communications d'une bonne portée. Ce mode de transmission s'intitule l'acoustique sous-marine1 (qui concerne aussi bien la détection que la transmission). Dans les zones souvent fréquentées par leurs sous-marins, la Marine américaine (US Navy) et la Marine russe ont installé au fond de la mer des équipements d'écoute et de transmission sonique reliés par un câble sous-marin à leurs stations terrestres respectives (système Sound Surveillance System pour les États-Unis). Il est envisagé qu'à proximité d'un de ces dispositifs, un sous-marin puisse communiquer et rester en contact avec sa base2.
Très basse fréquence (VLF)
Les ondes radio aux très basses fréquences (VLF) — entre 3 et 30 kHz — sont capables de pénétrer l'eau de mer sur une épaisseur d'une vingtaine de mètres. Du coup, un sous-marin en plongée peu profonde peut communiquer en utilisant ces fréquences. Dans le cas de plongée profonde, le navire peut utiliser une bouée munie d'une antenne qui sera déployée un peu en dessous de la surface. Cette bouée peut être suffisamment petite pour ne pas être détectée par un radar ou un sonar.
Extrêmement basse fréquence (ELF)
Les ondes électromagnétiques dans la bande des « Extrêmement basses fréquences » (ELF) peuvent traverser les océans et atteindre les sous-marins où qu'ils se trouvent (on peut aussi consulter à ce propos l'article sur les « Super basses fréquences » (SLF)). Construire un émetteur sur ces fréquences est une véritable gageure en raison des longueurs d'onde extraordinairement longues mises en œuvre. Le système de l'US Navy appelé « Seafarer » émettait sur 76 hertz, et son équivalent russe appelé « Zeus », sur 82 hertz. Cette dernière fréquence correspond à une longueur d'onde de 3 658,5 kilomètres, supérieure au demi-rayon équatorial terrestre3. Il est par conséquent évident qu'on ne peut pas utiliser dans ce cas le dipôle demi-onde classique.
1982 — Vue aérienne du centre ELF de Clam Lake dans le Wisconsin.
Pour contourner la difficulté, il a fallu trouver un lieu avec une très faible conductivité électrique du sol (c'est-à-dire le contraire de ce que l'on recherche habituellement en radioélectricité), enterrer deux énormes électrodes, puis les alimenter à partir d'une station située à leur centre. Pour ce qui est de Zeus situé non loin de Mourmansk, l'espacement est de 60 km. Cette valeur n'est pas critique, on aurait pu en choisir d'autres. Comme la conductivité du sol est faible, l'énergie entre les deux électrodes va pénétrer profondément à l'intérieur de la Terre et utiliser ainsi une grande partie du globe terrestre comme antenne. Le rendement de l'antenne est très mauvais ; pour l'alimenter il a fallu construire un émetteur de puissance spécial. Bien que la puissance émise par l'antenne soit très faible, de l'ordre de quelques watts, le signal peut être reçu potentiellement partout sur la planète ; une station en Antarctique a pu détecter la mise en service de Zeus, le système de la Marine russe.
En raison de l'immense complexité technique que représente la construction d'un émetteur ELF, seules l'US–Navy américaine et la Marine russe se sont lancées dans cette aventure. Jusqu'à son démantèlement à la fin du mois de septembre 2004 le « Seafarer » américain était constitué de deux antennes situées, l'une dans le Wisconsin depuis 1977 et l'autre dans le Michigan depuis 1980. Avant 1977, on utilisait le système « Sanguine » situé dans le bouclier canadien au Wisconsin. L'antenne russe du système Zeus est installée dans la péninsule de Kola près de Mourmansk. Le système Zeus a été signalé à l'Ouest au début des années 1990.
La Royal Navy britannique avait également envisagé de construire un émetteur dans la forêt de Glengarry en Écosse, mais le projet a été abandonné.
Trafic ELF
La transmission sur ELF se fait à l'aide d'un code de Reed-Solomon sur 64 caractères. Chaque caractère est transmis sous forme d'une longue séquence pseudo-aléatoire. L'ensemble du message est codé. L'intérêt de cette technique est qu'en rapprochant plusieurs messages identiques lors d'une transmission multiple, on peut reconstituer le message initial même avec un rapport signal sur bruit très défavorable. De plus, comme peu de séquences pseudo-aléatoires représentent réellement un caractère du message, il y a une très forte probabilité que si un message est reçu, ce message soit valide. De plus, le message transmis est, de ce fait, presque impossible à falsifier par une station de brouillage par exemple.
Ceci est très important car la communication ne se fait que dans un seul sens (terre vers sous-marin) ; il est bien sûr impossible d'envisager un équipement ELF à bord pour des raisons évidentes de dimension des antennes. Les études pour concevoir un émetteur qui pourrait être immergé dans la mer ou transporté par un avion ont rapidement été abandonnées.
En raison de la faible bande passante due à la fréquence d'émission très basse, l'information ne peut être transmise que très lentement, de l'ordre de quelques caractères par minute. On peut donc raisonnablement penser que les messages consistent surtout en des instructions génériques ou des demandes de communication bilatérale par un autre canal.
Technique radio classique
Un sous-marin en surface peut utiliser les moyens de communication hertzienne classiques. Les sous-marins peuvent utiliser les réseaux HF, VHF et UHF en radiotéléphonie ou en radiotélétype. Lorsqu'ils sont disponibles, ils utiliseront préférentiellement les systèmes de communication par satellite car les communications classiques pourraient trahir leur présence, et même leur position par radiogoniométrie.
Notes et références
↑ Fourniture de système d'acoustique sous-marine [archive] « Copie archivée » (version du 6 août 2018 sur l'Internet Archive)
↑ (en) Norman Polmar, The Naval Institute guide to the ships and aircraft of the U.S. fleet, Annapolis, Md, Naval Institute, 2005, 592 p. (ISBN 978-1-591-14685-8 et 1-591-14685-2, OCLC 56876111, lire en ligne [archive]), p. 565.
↑ Rayon équatorial terrestre = 6 378,137 km et rayon polaire = 6 356,752 314 2 km.
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Communication with submarines » (voir la liste des auteurs).
Voir aussi
Articles connexes
Sous-marin
Extrêmement basse fréquence
Super basse fréquence
Liens externes
(en) Informations sur les projets ELF aux États-Unis. [archive]
(en) Informations sur le projet ELF russe : Zeus [archive] par Trond Jacobsen à ALFLAB, Halden en Norvège.
(en) Informations sur le site ELF de Clam Lake dans le Wisconsin [archive], publié par l'US Navy.
source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Communication_avec_les_sous-marins
uper basse fréquence
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Sauter à la recherche
On appelle super basse fréquence (SLF), Super low frequency en anglais, la bande de radiofréquences qui s'étend de 30 à 300 Hz (longueur d'onde de 10 000 à 1 000 km).
Ces fréquences incluent les rayonnements des réseaux électriques à 50 et 60 Hz, ainsi que leurs harmoniques, et ont été utilisées en télécommunications sous-marines.
Deux émetteurs de communications stratégiques existaient dans cette bande:
« Sanguine » aux États-Unis à 76 hertz
« ZEVS » en CEI Russie à 82 hertz.
Sommaire
1 Propriétés des SLF et ELF
2 Les systèmes existants
3 Les transmissions SLF
4 Réception expérimentale
5 Source
6 Liens externes
7 Références
Propriétés des SLF et ELF
vue de l'émetteur SLF de Clam Lake, Wisconsin en 1982
Les ondes ELF et SLF peuvent pénétrer dans l’océan et être reçues par les sous-marins en toute zone du globe. Cependant, la réalisation d’un émetteur SLF ne fut accomplie que par les deux puissances américaine et soviétique pendant la guerre froide, en raison des coûts et des surfaces nécessaires.
En effet la longueur d’onde à 80 Hz est d’environ 3500 km, plus d’un quart du diamètre terrestre ; une antenne classique demi ou quart d’onde est donc impossible. L’antenne de l’émetteur ZEVS utilisée à Mourmansk consiste en deux électrodes géantes enterrées dans un sol peu conducteur, reliées au site d’émission par des lignes sur pylônes, d’environ 60 km. Le courant pénètre dans le sol profondément, et c’est la terre elle-même qui fait office d’antenne. Cette antenne ayant un rendement très faible, la puissance d’une centrale électrique est nécessaire pour émettre quelques watts vers les sous-marins.
Les systèmes existants
Le système seafarer à 76 Hz des USA comportait deux antennes situées à Clam lake dans le Wisconsin à partir de 1977, et à Sawer Air force base près de Gwinn dans le Michigan à partir de 1980. Avant 1977, c’est l’émetteur de Sanguine du Wisconsin qui servait. L’antenne russe de ZEVS à 82 Hz est située dans la péninsule de Kola près de Mourmansk et fut entendue à l’Ouest à partir de 1990. La marine britannique envisagea de construire également un émetteur dans la forêt de Glengarry en Écosse, mais le projet fut abandonné.
Les transmissions SLF
Les transmissions, qui pouvaient être reçues partout, utilisaient un code de Reed-Solomon à 64 bits en séquences pseudo-aléatoires très longues pour chaque caractère, puis un chiffrement.
La communication est monodirectionnelle car aucun sous-marin ne peut avoir un émetteur ELF-SLF en raison de la dimension et de la puissance nécessaire, les recherches pour réaliser un émetteur embarquable sur avion ou navire ont été très vite abandonnées.
En raison de la bande passante extrêmement faible des émissions (moins d'un hertz) les informations transmises étaient des signaux d'alerte de quelques caractères par minute, par exemple demandant de remonter à une profondeur plus faible accessible aux émetteurs VLF.
Réception expérimentale
La réception expérimentale de cette bande, ainsi que de la bande inférieure des ELF, peut se faire avec un ordinateur individuel muni d'une entrée son. Les signaux sont captés par une bobine ou une antenne long-fil et analysés par un logiciel de transformée de Fourier rapide (FFT), puis convertis en son1.
Source
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Communication with submarines » (voir la liste des auteurs).
Liens externes
NASA live streaming ELF → VLF Receiver [archive]
Références
↑ http://www.vlf.it/ [archive] | title=Radio waves below 22 kHz
source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Super_basse_fr%C3%A9quence
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